Chapitre 61 : "Beauty of Annihilation" #

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Nda : pour ceux qui seraient interessés, j'ai publié un autre fic YYM DoE

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TW : attouchements, torture physique, massacre.

Pendant que son Compagnon et ses shishen remuaient deux royaumes pour le retrouver, que les trois quarts des sectes de l'Empire aidaient de leur mieux tout en continuant à assurer leurs devoirs et que l'Empereur s'inquiétait quotidiennement de l'avancée des recherches, QingMing se réfugiait dans la médiation.

Après des méthodes sommes toutes "douces" pour parvenir à lui faire plier l'échine, QingMing savait que Cimu finirait par s'impatienter et qu'il passerait à d'autres méthodes plus brutales.

Comme l'ancien prêtre ne "voulait pas abimer ce qui lui appartenait de droit", il se refusait à cogner réellement le demi-démon. Il avait bien mieux sous la main.

Ce que QingMing avait peu à peu apprit à tolérer avec les décharges électriques qui le torturaient jusque-là lorsque Cimu était irrité par ses réponses insolentes ou moqueuses n'étaient finalement que des enfantillages.

Il n'avait pu se retenir très longtemps de hurler lorsque les décharges s'étaient faites plus fortes, plus nombreuses et plus rapides. Chacun de ses muscles hurlait de douleur. Le sang rugissait à ses oreilles et il avait l'impression que son cœur allait exploser dans sa poitrine. A chaque session, la douleur était plus forte et plus longue que la fois d'avant.

A chaque fois, Cimu le prenait dans ses bras lorsque s'était finit et le cajolait en lui murmurant à l'oreille qu'il était désolé de lui faire du mal. Que c'était sa faute s'il le forçait à ça. Que c'était pour son bien parce qu'il devait apprendre à respecter les limites qu'il lui avait fixé et qu'il devait comprendre qu'obéir était pour son bien.

Petit à petit, QingMing aurait presque pu y croire. S'il n'avait pas eu la jeunesse qui avait été la sienne, s'il n'avait pas subi les tortures de sa secte. Si Zhong Xing n'avait pas été là.
Si Snow Hound, Mad Painter et Gold Spirit ne l'avaient pas élevé.
S'ils ne lui avaient pas donné une conscience aigüe de la valeur de l'indépendance.

Si, surtout, il n'avait pas eu son Boya.

A chaque fois qu'il se sentait faiblir, le renard le secouait. Le renard lui rappelait que leur Compagnon l'attendait.

A chaque fois, c'était comme un seau d'eau froide sur la figure. Il sentait fugitivement la caresse des plumes de Zhuque sur sa peau, les lèvres brûlantes de son partenaire sur les siennes.

Il entendait sa voix lui promettre qu'il allait le retrouver. Qu'il devait tenir. Qu'il était là, tout proche.

Il se raccrochait à ce souvenir, à ses sensations apaisantes et rassurantes.

Avec rage, QingMing repoussa Cimu de toutes ses forces.

L'ancien prêtre alla claquer lourdement contre le mur de sa cellule. Assez pour le sonner à moitié.

Malgré ses muscles raidit par l'électricité et la douleur, QingMing trouva la force de se lever et de tanguer vers la porte. Il l'ouvrit les mains tremblantes et tenta de fuir.
Si seulement il pouvait retirer ces fichus artefacts...

Il cahota de son mieux le long du couloir sans savoir où il le mènerait.

Lorsqu'il tomba sur le sol inégal, il continua à genoux jusqu'à trouver une porte dont il agrippa la poignée.

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