39.

163 6 2
                                    

PDV KINGSLEY COMAN.

10 heureus 39.

Katia - elle était vraiment charmante ta copine Kingslou !

Kingsley - maman ! Je t'ai déjà dit de ne plus m'appeler comme ça !

Katia - je me demande si ta fille te ressemble plus ou plutôt à Lena.

Dit elle en ignorant volontairement ma dernière phrase.

Je soupirais, exaspéré et amusé par ma mère. C'est fou comme elle n'a pas du tout changer.

Katia - Oulàlà ! Il est presque 11 heures ?! Je passe à la cafétéria pour prende quelque chose, tu veux quelque chose Kingslou ?

Kingsley - comme tu veux maman ! Et merci !

Elle me sourit pour seule réponse puis ferma la porte derrière elle, me laissant ainsi seul.

Mon regard dirigé vers le plafond, un léger sourire se forma sur mes lèvres en repensant à cette matinée passée avec ma mère. C'était vrai que même si je n'allais pas le lui avouer, sa présence me faisait vraiment du bien. Et puis, son humeur avait son effet sur moi aussi.

Alors que j'étais plongé dans mes pensées, je remarquais à peine la porte qui s'était entrouverte. À un moment je crus que c'était ma mère, mais mes sourcils se levèrent d'eux même quand je vis l'infirmière qui s'occupait de moi d'habite, franchir la porte. Encore Elle ! C'était quoi déjà son nom ? Ah oui ! Abby.

Abby - bonjour monsieur Coman ! Alors ? Comment allez vous ce matin ?

Elle m'offrit un sourire éclatant que je lui rendis à peine. Qu'est ce qu'elle allait encore bien vouloir de moi cette fois ?

Kingsley - oh euh... Ça va, ça va.

Abby - excellent.

Elle manipula quelque chose dans la salle que je ne prêtais pas plus d'attention que ça. Enfaite, j'avais hâte qu'elle s'en aille mais bon, je n'allais pas me montrer mal poli aussi quand même.

Abby - je suppose que votre mère est sorti à la cafétéria ?

Kingsley - ouais, il y a quelques minutes à peine.

Abby - oh...

Il y avait quelque chose dans sa voix qui me fit légèrement froncer les sourcils mais puis je décidais de l'ignorer, me faisant sûrement des idées. À la place, je pris mon téléphone et commença à naviguer sur les réseaux, souriant à un message de Lena qui me disait qu'elle allait me rendre visite aujourd'hui. Son message datait d'il y a 30 minutes environ, je m'empressais donc d'y répondre.

Tout à coup, je sentis une main se posant sur ma cuisse. J'ouvrais grand les yeux, lâchant mon téléphone par surprise, avant de croiser le regard malicieux d'Abby, qui avait un sourire au coin des lèvres. Je m'éclaircis la gorge.

Kingsley - qu-qu'est-ce que t'es entrain de faire ?

Abby - hum... À toi de me le dire.

Elle remonta doucement sa main, en même temps que je me redressais pour attraper son bras.

Kingsley - arrête ça tous de suite !

La situation commençait légèrement à me mettre mal à l'aise, mais Abby n'avait pas vraiment l'air de s'en soucier.

Abby - on peut bien s'amuser un peu non ?

Kingsley - il y a une grande différence entre s'amuser et travailler, et là, je pense que ça dépasse le domaine du professionnalisme enfaite...

Je n'avais qu'une seule idée en tête : qu'elle dégage avant de me créer des ennuis. Mais bien sur, cette fille était une putain de tête de mule. J'essayais de bouger sur mon lit pour mettre une certain distance entre nous, tout celà tout en faisant attention à ma cheville tandis qu'elle persistait maintenant à passer sa main sur mon torse.

Abby - allons monsieur Coman ! Détendez-vous. On ne fait rien de bien méchant voyons.

J'avais vraiment envie de vomir face à tant de...de, je n'avais même pas les mots pour exprimer ce que je ressentais à cet instant.

Kingsley - merde Abby ! Mais qu'est ce qui te prend putain !

Abby - passons juste du bon temps ensemble !  Je suis sur que je peux te faire plus plaisir que la pouffiasse qui te sert de copine.

Ma bouche s'ouvrit d'elle même face à ces mots, et sans le vouloir, une colère monta doucement en moi.

Kingsley - tu te rends compte que tu parles de ma femme là ?

Elle fit parcourir deux doigts le long de mon bras, que je dégageais violemment. Quel toupet ! Franchement !

Abby - oui, et ? Est ce un problème ?

Je serrais des dents pour m'empêcher de commettre un geste violent. C'est ainsi que la porte de la chambre s'ouvrit brusquement.

... - oui ça me pose un problème espèce de petasse ! Je savais que t'étais putain de louche la première fois que je t'ai vu à l'admission de MON chéri dans cet hôpital !

Je sursautais légèrement, fermant et ouvrant les yeux plusieurs fois de suite. À grand pas, Lena rejoignit Abby de façon à se trouver en face d'elle. À cet instant même, je ne voulais pas me trouver à la place de cette infirmière.

D'un mouvement sec, Lena lui affligea une gifle tellement fort qu'elle resonna dans la chambre comme un écho. La tête d'Abby tourna sur le côté alors que la brune se mit à la pousser contre le mur avant de lui donner une autre gifle.

Abby - ESPÈCE DE MALADE !! LÂCHE MOI !!

Lena - TA GUEULE !

Kingsley - euh... Les filles ?

En un instant, ma copine avait empoigné les cheveux de l'infirmière qui se mit à rugir de colère. Des cris se mirent à s'élever dans la pièce, tandis que j'essyais de me redresser sur mon lit.

Kingsley - on est dans une hôpital...

Évidemment, aucun des deux ne m'entendais. J'arrivais à me lever sur mon pied valide après quelques secondes, et alors que j'allais m'élancer pour les séparés, la porte s'ouvrit de nouveau violemment sur des infirmiers et un docteur.

Voyant le K.O et le vacarme qui régnait dans la chambre, ils se mirent à séparer les deux femmes en les sortant de la salle. Le docteur me lança un regard avant de me demander de retouner dans mon lit. Au même moment, maman entra dans la salle, les yeux grandes ouvertes.

Katia - qu'est-ce qui c'était passé ?

Je m'affaissait dans le matelas, encore choqué par la tournure des événements.

______________________________________________________________________________

   Hellooooooo 😳

Je suis de retour hihi 😌
Je dates de ouf mais bon, vous vous y êtes habituer maintenant nan ?

Bref, j'espère que ce chapitre vous à plu. Ouais, elle est un p'tit peu riche en rebondissement, je sais 😆

  Diam's ❤
1043 mots

I still love you || Kingsley Coman ||Où les histoires vivent. Découvrez maintenant