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|23h45|
Je sors de ma voiture, et j'entre dans l'appartement. Sauf que j'ai oublier un truc, comment je vais savoir c'est qu'elle numéro son appartement, je ne connais même pas son nom de famille.
Quel con !
Je suis con.
Je soupire, et j'entends la porte qui s'ouvre. Un chien aboie me fessant sursauter.
- qu'es que tu fais ici ! Une voix féminine crie.
Je lève le regard et c'est Lysa. Pour être honnête j'ai préparer un discours d'à peu prêt dix minutes dans ma tête, mais comme par enchantement, tout a disparut.
- euh ... Euh ... En faite ... Hum ...
- tu ne sais plus parler?
- euh ... Je suis venu te demander des excuses pour tout à l'heure ma mère a agis comme une vraie snob et c'était pas cool et je n'approuve vraiment pas ce qu'elle a dit parce que tu es une fille plutôt sympa ... Quand tu veux bien sur parce que le reste du temps on dirait une vipère près à mordre mais et a arracher les tri- ... T'es cool !
Son visage se détend et elle esquisse même un petit sourire.
- tu as fait la route du campus jusqu'à chez moi à 23 heures pour me dire ça ?
- oui sinon j'allais pas dormir et tout ça
Elle éclate de rire, et son rire résonne dans la petite salle.
- je penses que je vais rentrer, merci de m'avoir écouter
- t'es fou ou quoi tu as vue l'heure ! Allé monte.
Elle ouvre la porte et je reste d'abord là comme un poteau à me demander si je dois vraiment y allé.
- tu viens ou pas? Elle me demande.
Je repsire un petit coup et je rentre.
- l'ascenseur est en panne depuis dix ans, il faut prendre les escaliers.
- pas de soucis.
Elle prends son petit chien dans les bras et engage le pas vers les escaliers.
Après six escaliers, elle me fait comprendre que nous sommes arrivé. C'est mas trop top, elle respire normalement et moi comme si j'ai courru un marathon.
Elle ouvre la porte de son appart, et nous y rentrons. C'est plongé dans le noir complet, puis, elle allume la lumière.
- c'est pas comme là où ta mère habite mais c'est stylé quand même
Je ris un peu. Son appart est petit mais il y à une sensation de bien être qui y trône et c'est plutôt agréable. Les murs son en briques, et il y a beaucoup de photos et de tableaux aux murs. Aussi la cuisine est dans la même pièces que le salon, dés qu'on entre on a un petit coin salon, et juste au fond c'est un petit coin cuisine.
- j'aime bien ton appart
- oui moi aussi je le trouve génial
Je viens a me poser la question si cette fille connait l'existence du mot "merci".
- prends place fait comme chez toi mais pas trop, elle m'ordonne.
Je m'assois sur la canapé, il est confortable. Elle rentre dans l'autre pièce et sort avec une grosse couverture un oreiller.
- tu auras besoin de ça je pense, elle dit en les déposant à côté de moi.
- merci ... Ah et aussi merci encore car grâce a toi je serai obligé d'aller chez ma mère samedi et dimanche
- tu dois être content c'est une femme si aimable, au language si charmant, elle dit sarcastiquement alors que je la regarde ouvrir son frigidaire.
- hé ça reste ma mère
- enfant unique ?
- oui.
- je comprends mieux maintenant. Quoi quand elle t'as vue elle était tellement déçu que ça l'a découragé à faire des enfants ?
- non plusieurs fausse couche en faite, je dis un peu triste parce que ce sujet me pinçait toujours le coeur.
Lisa leve les yeux vers moi, désolé, et elle comprend qu'elle a fait une erreur.
- je suis désolé
- c'est la vie
- tu veux des raisins ? Elle me tend un bol remplit de raisins mais je refuse poliment.
- bon euh ... Bonne nuit je suis dans ma chambre et s'il te plait pisse pas sur mon canapé petit blond
- je ne pisse plus au lit depuis que j'ai six ans, je proteste.
- je ne te fais pas confiance !
Elle entre dans sa chambre, et la porte se referme.
|6h50|
Je sens quelque choses me lécher le visage, et j'ouvre lentement les yeux. C'est le petit chien de Lysa.
Lysa!
Merde.
J'ouvre grand les yeux et je rend compte que j'ai passé la nuit ici, enfin je le sais mais j'ai oublier.
6 heures 53.
J'ai encore le temps de vite rentrer au campus, préparer mes affaires et allé en cours. Je me lève du canapé, et le chien commence a aboyer.
- chuut ! Je chuchote.
J'enfile ma veste, et je me dirige a pas de chat vers la porte et cet imbécile de clébard n'arrête pas de brailler.
- ferme ta gueule, je murmure.
Finalement, j'atteinds la porte, je tourne la clés, et je sors laissant le chien faire du bruit.
Je descends les escaliers à la vitesse d'un éclair, et je j'ouvre vite ma voiture avant d'y monter dedans.
Il est sept heure et une minute. Je demarre ma voiture au quart de tour. J'arrive il est huit heures dix, nous sommes le matin et la circulation est vraiment pourrie. Je n'aurai visiblement pas le temps de me doucher. Je descends de ma voiture, et je cours a toutes vitesses dans ma chambre, je prend mes cahiers et mon ordinateur, je pompe un peu de parfum.