- mon petit coeur, chuchote la douce voix de ma mère dans mon oreille. Debout c'est le grand jour
J'ouvre péniblement les yeux, et ma mère me regarde avec les siens qui sont d'un bleu électrique.
- je n'arrive pas a croire que mon bébé va a l'Université, elle soupire tristement avec un faible sourire.
- c'est à quarante minutes de route maman ... Je ne vais pas en Amérique
- justement tu aurais pu rester ici
-non ça fait dix huit ans que je suis ici ... Bon je vais prendre ma douche, je dis pour éviter un autre débat.
Je me leve, et sort de ma chambre pour allé a la douche. Je suis enfant unique, c'est pour ça que mes parents, surtout ma mère, ont du mal a voir partir leur petit. Mon père encore ça va, je veux dire il ne me surprotége pas comme maman. Et voilà pourquoi j'avais décidé d'aller vivre au campus, j'avais dis a ma mère que c'est pour ne pas arriver en retard avec les bouchons et tous ça, mais c'est surtout parce que je veux briser le cordon ombilical que le docteur n'avait pas bien couper a ma naissance.
Je laisse l'eau froide me réveiller et me donner un peu d'énergie, je m'habille simplement, un slim noir déchiré au niveau des genoux, et un t-shirt avec mes Vans. Le temps est encore doux en cette fin de septembre, un grand soleil trône dans le ciel, cette journée s'annonce vraiment belle.
Je descends a la cuisine, ma merveilleuse maman prépare le petit déjeuner. Je l'embrasse sur la joue en prenant un cookies sur la table.
- il est où papa? Je demanda car d'habitude il est sur son canapé favorit a lire le journal sur sa tablette.
- il est partit faire une course il arrive très vite !
Je m'assieds, et ma mère me sert une omelette et deux tranches de toasts parfaitement dorées, avec un verre de jus d'orange.
- hum ... c'est ça qui va va le plus me manquer, je dis a ma mère en parlant de sa nourriture qui était juste délicieuse.
- tu peux encore rester, elle dit avec un grand sourire et je secous ma tête de droite a gauche pour lui dire non.
Puis, soudaiment des bruits de klaxons retentissent dehors, des bruits très bruyant, je me précipite à l'extérieure, suivis de très près par ma mère.
Mon père descend d'une Range-Rover blanche, elle était belle, grande, et couvert de rubans a cadeaux rouge. Je sauta en la voyant, elle ne pouvait être que pour moi.
- Wow! Je cris n'en croyant pas mes yeux.
-un petit cadeau de la part de ta mère et moi, dit mon père en montrant l'engin.
Je cours dans les bras de mon père, et je le sers fort, en l'accablant de merci et de bisous. Puis je pars faire la même chose a ma mère. J'ai les meilleurs parents du monde. Une Range-Rover. En plus j'ai mon permis que depuis deux semaines, depuis mon anniversaire.
Après le petit déjeuner, mon père m'aide a mettre mes deux valises dans ma nouvelle voiture, et je depose prudemment ma guitare dans son etuit sur les sièges arrières de la voiture. Ça me fais bizarre de partir de cette maison, j'ai quand même passé dix huit ans de ma vie dedans, ça n'est pas rien.
Le temps de partir était arrivé, il était midi passé, ma mère a déjà commencé a pleurer, et mon père n'est pas le genre d'homme a montrer ses sentiments, donc il reste impassible en serrant sa femme dans ses bras pour la le conforter.
Je prends d'abord ma mère dans mes bras, et je la compresse contre mon corps. Ma mère est une petite femme, avec une taille menu et de court cheveux blond, et ses doux yeux qu'elle m'a donné qui baignent maintenant dans les larmes.