Ce n'est pas une vie d'être exorciste

𝑅𝑒𝑛𝑎𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒

𝑷𝑫𝑽 𝑲𝒂𝒏𝒂 𝑻𝒂𝒏𝒂𝒌𝒂 𝑮𝒐𝒋𝒐

Autour de moi tout est noir, sombre, silencieux et effrayant.
Dans cette bulle d'énergie occulte, je me sens faiblir petit à petit, mes pensées sont orienter vers ce garçon brun, calme, réservé, doux, beau et très gentil.
Megumi Fushiguro.

Je perds la notion du temps, tout ce que je sais, c'est que mes cheveux ont poussés, ma poitrine également, mes forces me quittent peu à peu, je pose mes mains sur mes genoux et je me mets en position fœtus.

Des gens discutent entre eux, je ne dis rien, je me laisse totalement sombrer, mes yeux se ferment petit à petit, désespérée, abandonnée, seule, affamée, je me rapproche dangereusement du trépas et je suis prête à quitter ce monde.

Voix : BAT TOI !

Moi : Laisse moi.

Voix : TU VA NOUS LAISSER SEULS ! BAT TOI.

Moi : Je suis si fatiguée.

Voix : Bon ! J'ARRIVE !

Ma sphère noire, devient lumineuse, un halo descend, les énergies positives enveloppent mon corps, en ouvrant mes yeux, j'aperçois une femme ou un garçon, il a des cheveux courts blancs comme ceux de Gojo et les miens.

En me regardant, il affiche un air déçu, sa main passe derrière mon dos, une force incroyable parcourt mon corps et irradie tout mon âme.

Moi : Qui es-tu ? Dis-je dans les vapes.

Lui : Moi, je suis ta fille, Amaterasu Fushiguro.

Moi : PARDON ? Dis-je surprise.

Amaterasu : JE SUIS TA FILLE AMATERASU !
Crie t'elle.

Je me frotte les yeux, je me pince la peau, rien n'a faire, je ne rêve donc pas, Amaterasu me prends dans ses bras et elle pleure à chaudes larmes.

Amaterasu : Je suis désolée maman, tout est de ma faute, tu as pris soin de moi durant ma naissance et je n'ai pas put te protéger.
Dit t'elle en se blottissant contre ma poitrine.

Étrange ce lien qui vient de se créer, tout mon être hurle de protéger cet enfant, qui blotti contre moi hurle toute sa peine et pleure.

A mon tour, j'enlace Amaterasu, nous pleurons toutes les deux, la bulle dans laquelle nous sommes grossit, la lumière devient aveuglante, puis elle éclate et nous tombons.

Amaterasu : Putain mon cul ! Dit t'elle en grimaçant.

Moi : Aïe, mais où nous sommes ? Dis-je intriguée.

L'odeur nauséabonde me provoque un haut-le-cœur, je me retiens de vomir, je me pince le nez, Amaterasu ne peut pas se retenir, elle tourne sa tête et vomit.

J'essaie de me relever mais immédiatement mes jambes me lâchent, je ressaie et je suis debout toute seule comme une grande.

Moi : Ça va ? Dis-je doucement.