Ce n'est pas une vie d'être exorciste

𝐿𝑎 𝑝𝑟𝑜𝑝ℎ𝑒́𝑡𝑖𝑒

𝑷𝑫𝑽 𝑺𝒂𝒕𝒐𝒓𝒖 𝑮𝒐𝒋𝒐

Après avoir vue tout les clans d'exorcistes, je rentre à l'école avec Megumi, Yuji et Nanami.

Je n'arrive plus à penser correctement, chacun des clans m'ont donnés des reliques de classe S ou plus, suffisamment puissante pour dresser une barrière pour que Kana et nous soyons en sécurité.

C'est horrible, lui arracher les yeux je peut le comprendre, mais oser la toucher contre son grès et oser lui faire engendrer une calamité...

Ça me rend fou de rage, on parle de ma petite soeur et même si ça n'avait pas été le cas ! C'est pareil !

Nanami : Satoru, calme toi, les enfants sont terrifiés, reprends toi, tu laisse échapper ton énergie occulte, pense aussi à eux, je sais que c'est compliqué mais je suis là. Dit t'il gentiment.

Moi : Je sais, merci, c'est la dernière de mon clan, ça me fais quelques choses, je voulais essayer de me rapprocher d'elle et voilà où nous en sommes.
Dis-je tristement.

Nanami : Il va falloir que tu soit fort, Satoru tu le sait que sa vie est en péril. Dit t'il doucement.

Moi : Je suis au courant, ils vont être détruit.
Dis-je du même ton.

Nanami : Comme tout le monde.
Dit t'il dans un murmure.

Nous arrêtons notre conversation, devant la porte de la morgue, Yuji entre le premier, en serrant les poings et en prenant une grande inspiration, j'entre...

Ses cheveux, les miens, son teint, le mien, en observant ma soeur toujours allongé, j'ai l'impression d'être face à un miroir qui me renvoie mon image cadavérique, arrivé à ses côtés, je pose ma main sur ses yeux et je fixe Shoko.

Shoko : Nous sommes tous là, vous avez récupérez les reliques ? Dit t'elle en sortant un parchemin.

Megumi : Oui, c'est bon, on va l'installer ou ?
Dit t'il visiblement inquiet.

Nobara : Dites, est-ce qu'on pourra la voir ?
Dit t'elle tristement.

Moi : Écoutez, il se peut, qu'elle soit prise de démences, de folies et elle va essayer de mettre fin à sa vie.
Une calamité, c'est la pire chose qu'il puisse exister pour les exorcistes mais également pour ceux qui les engendrent, c'est pour cela qu'il en existe généralement très très peu.
Dis-je en me retenant d'exploser de rage.

Mes élèves ne disent plus rien, je peut comprendre, cette annonce a eu l'effet d'un choc, j'essaie de rester fort pour eux mais au fond de moi je suis anéanti.

Shoko : Je prépare Kana, vous pouvez commencer de dresser la barrière au sous sol, Yaga à tout installé.
Dit t'elle doucement.

Elle récupère une robe longue et blanche, elle nous fait signe de quitter la pièce, j'attends que tout le monde sorte et je ferme la porte de la morgue.

Nous descendons l'escalier qui mène au sous-sol de l'école, à l'intérieur, la pièce est coupée en deux par des longs barreaux métalliques, dans cette partie de la pièce, il y a uniquement un grand lit, une petite table de chevet en bois et une lampe en plastique.