Bismillah !!Lui: alors?
Moi: Il n'y a rien de captivant à dire à propos de moi...
Lui: soit! Je veux tout savoir de toi.
Moi: Il n'y a pas grand-chose à dire, simplement, que je suis Ndeye Maguette Diawara 24 ans titulaire d'un doctorat en ressources humaines. Je vivais en France avec la troisième femme de mon père depuis l'obtention de mon entrée en sixième, avant d'avoir rejoint ma famille ici. Et euh... Je suis passionnée de cuisine et de lecture. Voilà ! C'est un peu ça dans les grandes lignes.
Je n'aime pas parler de moi, je ne sais pas trop
quoi répondre quand on me pose cette question.Lui: Moi, c'est Cheikh Tidiane Faye, 36 ans et chef d'entreprise. J'ai juste trois sœurs et un frère qui vit avec mes parents. Je suis marié et père d'une fille. J'ai pris mon indépendance depuis belle lurette et je suis simplement passionné par mon travail, dit-il mécaniquement.
Je commence à me sentir à l'aise, je veux dire
s'il me fait la conversation, c'est qu'il n'est pas aussi froid comme sa personne laisse paraître non ? Une question me brûle les lèvres, je veux satisfaire ma curiosité en lui demandant pourquoi je ne vois jamais sa femme avec lui, mais je sais que je n'en ai pas le droit, c'est une question déplacée, il ne faut pas que je dépasse les limites. Je décide donc d'orienter le sujet sur sa vie professionnelle.Nous avons bavardé le long de la route, enfin, j'ai sorti plus de mots que lui, ma volubilité m'a
rattraper. Il gare devant la maison que je lui indique et me lance un regard plein d'incompréhension. Je comprends sa réaction rien qu'à voir la maison de mon père, on sait qu'il est friqué alors que moi, je n'ai qu'une petite voiture pour me déplacer, je ne m'habille pas avec de grandes marques, tout le contraire de ma sœur d'ailleurs, je décide de le situer.
C'est la maison de mon père, c'est ici que je
vis.Lui: Excuse-moi pour cette question peut-être
déplacée, mais tu ne resembles en rien à une gosse de riche. Pourquoi tu n'as pas une belle voiture histoire de faire genre comme les filles de ton genre?Moi: -Ah ça! C'est la philosophie de mon père, c'est lui le riche pas ses enfants si on veut quelque chose, on doit l'avoir à la sueur de nos fronts.
je suis toujours dans la voiture.
Moi: Je vous remercie de m'avoir déposé, je vais y aller. Bonne nuit !
En voulant m'extirper de la voiture, il me sort cette phrase qui me fit un boum au cœur
Lui: est-ce qu'on pourrait se voir de temps à temps histoire de faire plus ample connaissance ?
Moi: d'accord si tu veux!
Je viens de rêver cette phrase ? lI va faire quoi moi? Mhhh ! Je ne dois pas vite m'emballer peut-être que c'est dans le cadre professionnel.
Je lui remets mon numéro, le remercie une
dernière fois et sors de la voiture. Il me fit un signe de la main avec un sourire scotché aux lèvres qui révèle ses fossettes que je n'avais pas remarqué avant. La première fois que je le vois sourire aussi sincèrement. Seigneur l'enfant la est beau dh!!Je trouve tout le monde attablé.
Moi: Assalam aleikoum!
Eux: Aleikoum Salam.
Papa: Goudé n'gua dh!(tu rentres tard.), n'oublie pas que tu es une femme.
Je le brief un peu sur les raisons, leur souhaites une bonne nuit. Je monte les escaliers enfin de rejoindre ma chambre. Je n'ai pas faim, je veux juste prendre un bain et m'affaler sur mon lit. Je rencontre ndeye sokhna au couloir.
Elle: Tu rentres tard et tu te fais déposer
maintenant à peine que tu sois au Sénégal. Attention à ne pas devenir une fille de joie, me provoque Ndeye sokhna la sorcière sûrement qu'elle m'a vu depuis sa fenêtre.Moi: Oh, tu sais, les exigences d'une vie
professionnelle que tu n'as pas. Tu ne travailles
pas, aucune activité à ton compte, papa ne garnit pas ton compte en banque, mais tu sens le luxe. Dis-moi ndeye , tu as un arbre d'argent dans ta chambre ? Où ce ne serait pas parce que tu pratiques ce que font ces filles de joie dont tu parles?Je la vois qui fulmine, cependant, je m'en fiche
complétement, tu me cherches, tu me trouves et j'ai atteint le summum de la tolérance avec elle. Vu sa position, je lui dois le respect, mais elle a oublié son statut de grande sœur et moi, je ne la considère plus comme telle. Je suis fatiguée d'essayer d'arranger les choses. Elle me déteste gratuitement tant pis, car malheureusement, je n'y peux rien. Peut-être qu'un jour, je découvrirai le pourquoi. Je
lui lance un bouh qui la fit sursauter avant de la contourner sous mon rire. Ainsi je met fin à notre petite escarmouche et je rejoins la chambre..........Ma nouvelle vie me plaît énormément. Les
débuts n'ont pas été faciles, mais je m'accroche.Je me lève de ma chaise du bureau pour aller récupérer ma voiture. Je sors et tombe sur monsieur Faye dans l'ascenseur . Il est là à me relooker , s'il attend que je le regard il peut toujours rêver . On n'arrive et je sort sans même un petit regard pour lui . Si il s'attend que je lui fasse les yeux doux pour après dire que je suis qu'une fille du genre, il peut toujours rêver. J'essaye de le freiner parce que ce que je ressens pour lui est anormal comme la rose au printemps....
Après avoir récupérer ma voiture, j'ai pas voulu retourner à l'entreprise trop agacé pour le faire . J'ai donc eu l'idée de me promener avec ma bagnole . Je me suis arrêtée brusquement sur un espace publique au vu de la scène qui se déroule devant moi . Une dame qui vient de lever la main sur un petit garçon et continue même de le secouer avec mépris Quand j'ai dirigé mais yeux vers le garçon , je me suis rendu compte qu'il est un talibé . Avec ce pincement au coeur je ne peux m'empêcher de descendre pour comprendre les choses
Moi: Excusez moi.....
Quand j'ai regarder la dame j'ai vu sa colère .
Elle: Que voulez vous ?
Mioi: Puis je savoir pourquoi vous le traitez
comme ça?Elle: Cela me vous regarde pas . Dit elle en tirant le cool de la chemise en piteux état du gamin
Lui: Aidez moi mademoiselle s'il vous plaît.
Réplique l'enfant les larmes au yeux . Je n'en peux plus comment elle put faire ça? Comment put on se comporter ainsi à l'égard d'un enfant ?
Moi: Madame , lâchez le . TOUT DE SUITE ...
Elle: De quoi je me mêle. S'il me l'avait pas volé
je ne lui aurai rien fait .Lui: Je n'ai rien volé laissé moi partir.
Elle: TU LA FERME . Dit elle en relevant la main sur le petit mais je l'arrête de justesse .
Moi: ÇA SUFFIT . Criais je à mon tour . Combien vous doit il ?
Elle: Dix mille.
Moi: Vous êtes sérieuse là. Décidément l'être
humain me surprendra toujours. Ça se voit
qu'il ne vous à rien prit .Dis je avant de sortir la somme indiquée. Je la regarde partir et fière vu sa démarche , aucun humanisme et une dame en plus . Je regarde le petit, il est tout triste et honteux. Il relève et la tête me regarde durant longtemps avant de me prendre dans ses bras j'ai du me baisser pour être à la même hauteur . Je comprend sa peine . Il ne voit ni parents ni amis , obligé de tendre la main il fini humilier en plein rue sans aucun moins de se défendre . Je me redresse avant de lui demander :
Moi: Calme toi , ça va ? Comment t'appelles tu?
Lui: Oui ça va . Merci beaucoup, je me nomme
Amine .Moi: Tu as un très beau prénom Amine . Moi c'est ndeye Maguette Diawara ravi de faire ta connaissance......
S'en est suivi un longue conversation très
intéressante. Je ne lui ai posé des questions à
propos de la dame ça se voit qu'il n'a rien fait
et le sujet le met mal à l'aise . On n'est resté
un très long moment ensemble . Il est très
ouvert d'esprit et assez jovial . Il est parti
refusant la somme que je lui ai tendu disant
qu'il a la somme quotidienne au complet.
Nous avons convenu de se voir ici tout les
Weekends . Cet enfant à déjà une place
spéciale dans mon cœur........
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Une braise glacée
RomanceUne braise glacée est son témoignage, un récit au présent, à la manière d'un journal de bord, qui dépeint de l'intérieur les pans cachés de la société sénégalaise. Le témoignage d'une jeune femme "amoureuse, inconsciente," prise dans l'engrenage de...