Le vide.

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J'avais les clées de cet appartement, c'était mon grand père qui mes les avaient donnée les dernières vacances. Nous étions épuisées. Je montra une chambre à Harane, avec deux lits et une armoire, très grande, ainsi qu'un bureau, des chaises. On posa nos affaires, et mis nos portables en charge. Je vis que j'avais deux messages: un de ma mère, un d'Aïcha, et surtout 82 appels manqués, d'Aïcha, de Caroline et un peu de ma mère.

Je lis le message: "Tu reviens quand ?", elle n'avait rien compris. Et celui d'Aïcha: "Tu vas bien ? Tu n'a pas répondue aux appels et nous nous sommes inquiétées avec Caroline, Harane n'on plus est injoigniable. Quand tu lis ce message, dit le moi. S'il te plaît."
J'hésitait vraiment, mais bon, après tout, c'était notre meilleure amie en commun, et elle devait le savoir. Je l'appelais pour tout lui raconter. Elle voulais venir également, mais si elle n'avais pas de soucis chez elle, pourquoi fuguer ? Elle me raconta ses énormes problèmes également. Je lui donna l'adresse de la maison, elle devait arriver d'ici ce soir.
H: J'ai faim, y'a à mangé ?
He: Dans le réfrigérateur y'a pas mal de trucs congelée. Viens je te montre.

Nous descendîmes en bas, on avait sortit une bonne pizza et on l'a mis à chauffé dans le four. Pendant ce temps, je descendis dans la cave pour prendre une boisson, du jus d'orange. D'un coup, j'entendis Harane hurler. Je lacha tout et je sortit de la cave pour voir ce qu'il se passait. Harane n'était plus là, mais la fenêtre ouverte ! Je sortit par celle ci et courru de toutes mes forces, pour la voir. Mais non. Elle n'était plus là. Je montait dans la chambre voir si elle avait repris son portable avant, je pense que oui. Car il n'était plus là. Il y avait malgré tout ses affaires posée sur son lit. Sans plus tarder, je l'appelais, et elle répondit, mais je ne pus qu'entendre un roulement de voiture, ainsi qu'un GPS: Tourné à droite, puis dans la rue des Jonquilles.
Ahah ! La rue des Jonquilles n'était pas très loin. Je monta sur un vélo que je trouvait devant la maison, je pris mon portable, ferma la porte à clé et je roula de toute vitesse. Une voiture mon fonçais dessu. D'un coup, je ne vis rien, sauf du noir, le vide absolu. J'entendis un peu Harane, un peu la voix de ma mère tout s'embrouilla. Non ce n'était pas possible ! Quand je réouvris les yeux, je me retrouva dérrière la porte de chez moi. En fait, tout cela n'était que ma pensé, une forte pensé en moi. J'ouvris la porte. Ils s'étaient arrêté d'hurler, de crier. Il n'y avait même plus mon beau père, et tant mieux.

Vitale.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant