Chapitre 3

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On toque à la porte, je regarde ma montre, elle est en retard de 2 minutes. Je déteste les gens en retard.

- Entrez, vous êtes en retard, merci les gars vous pouvez disposer.

La porte s’ouvre, le bruit des talons se fait de plus en plus proche puis s’arrête. Je ne peux cacher mon agacement, je me retourne, et regarde la jeune femme en face de moi. Le temps se fige, mon agacement s’efface lorsque je la voie, le temps s’arrête, tout disparait, il n’y a plus qu’elle et moi. Je dois me ressaisir, rester professionnel, il faut qu’elle travaille pour moi, il faut qu’elle soit à moi. Je reprends mon souffle et lui sers la main. Sa main est aussi douce que du velours. Mes yeux se plongent dans les siens pendant une fraction de seconde qui parait une éternité pour moi. Habillée d’une jupe crayon, laissant apparaitre de magnifiques jambes élancées, ainsi qu’une chemise blanche cintrée légèrement ouverte entre deux boutons laissant apparaitre l’ouverture de son soutien-gorge en lycra.

Nous nous asseyons chacun dans notre fauteuil respectif. Elle replace sa mèche blonde derrière son oreille. Son visage, son corps, tout est déconcertant. Une bosse se forme de plus en plus dans mon pantalon, j’essaie de penser à autre chose mais entre ses yeux, son sex-appeal naturel et sa poitrine généreuse, il m’est impossible de me concentrer. La bosse de mon pantalon se fait de plus en plus grosse, à tel point que cela commence à devenir gênant, mon pénis est de plus en plus compressé et ne demande qu’à sortir. Je dois reprendre mon rôle. Je me sers un verre, bois une gorgée et entame la conversation,

-          Mademoiselle Jenkins c’est ça ? Dis-je d’une voix assurée

Avez-vous peur de la mort ? Cette question peut vous choquer mais la mort fait partie de notre travail.

Un silence s’installe, elle reste sans voix, incapable de répondre à mon interrogation.

-          Bref, vous savez pourquoi vous êtes là j’imagine ? Vous serez à la comptabilité.

Ma secrétaire vient de nous quitter, et j’avoue être malade à la vue de la paperasse, dis-je en ricanant

Un silence s’installe, elle me fixe du regard. Malgré la situation, je ne peux empêcher mon esprit de fantasmer.

 Je la veux maintenant, sur cette table, sur ce fauteuil, contre chaque mur de cet étage. Je rêve qu’elle ouvre mon pantalon, attrape ma bite rigide, qu’elle glisse ses doigts le long de mon membre pendant que j’embrasserais sa nuque, que mon souffle chaud la caresse, que des frissons parcourent tout son corps. Mes mains ouvriraient doucement chaque bouton de sa chemise, une main se glisserait dans ses cheveux pendant que l’autre ouvrirait la fermeture éclair de sa jupe qui tomberait au sol. Elle ferait glisser ses doigts de haut en bas, le long de mon entrejambe qui palpiterait dans sa main. Je glisserais ensuite mes lèvres de sa nuque jusqu’à sa culotte, ses mains dans mes cheveux, je dégraferais son soutien-gorge laissant apparaitre deux seins habillés d’un grain de beauté. Puis mes doigts glisseraient le long de son dos, baisseraient son string en dentelle, et ma langue viendrait se loger en elle, dans son vagin trempé, étroit pour jouer avec son clitoris. Elle pousserait des gémissements pendant que ses mains se poseraient sur sa poitrine brulante d’excitation. Puis je remonterais, la retournerai, glisserais ma bite entre ses cuisses chaudes et humides et ferais des vas et viens pendant que je masse ses seins, que j’effleure ses tétons du bout des doigts, et que je glisserai ma langue dans sa bouche. Je la collerais ensuite contre la table, une main contre sa tête, l’autre bloquant ses bras dans son dos, pendant que j’entrerai en elle d’un coup de rein puissant et rapide. Je taperai ensuite en elle de plus en plus fort et vite jusqu’à ce que ses jambes ne puissent même plus lui permettre de tenir debout. Lorsque ce moment arrivera, qu’elle aura eu un orgasme, je me retirerai entièrement et éjaculerais sur sa peau douce. Puis je la coucherais, le dos sur la table froide, je frotterais mon gland contre sa paroi trempée pendant que je sucerai ses seins et quand elle ne pourra plus supporter plus de provocation, rentrerais à nouveau en elle aussi fortement que la première fois. Je giclerais autant de fois au fond d’elle qu'elle ne pourrait le supporter. Puis je lui ferais sucer ma bite, attraperai ses cheveux afin d’aller chatouiller le fond de sa gorge jusqu’à avaler mon sperme. Je lui ferais lécher jusqu’à la dernière goutte de ma semence. Je glisserais mon sexe contre sa poitrine, attraperais sa poitrine par ses tétons durs comme du fer, afin de les presser l’un contre l’autre pour faire disparaitre mon membre entre ses deux seins opulents jusqu’à arroser et imprégner son doux corps de mon odeur.

D’un coup, je reprends mes pensées, mes songes n’ont duré que quelques secondes, j’espère qu'elle ne sait rendu compte de rien. Je reprends donc,

-          Avez-vous des questions Mademoiselle Jenkins ?

-          Oui, et vous ? Avez-vous peur de la mort.

-          Evidemment, dis-je en m’enfonçant dans mon fauteuil de cuir.

         Celui qui n’a pas peur de la mort est un fou, cependant, j'arrive à vaincre cette crainte si c’est pour sauver celle de quelqu’un qui le mérite.

Elle se lève, perplexe par ma réponse et me sert la main. J’appuie sur le bouton du téléphone,

-          Jerry, l’entretient est finie, pouvez-vous raccompagner Madame jusqu’en bas.

-          Bien Monsieur.

Je lui ouvre la porte et l’accompagne jusqu’à l’ascenseur. Son parfum enivrant l’accompagne. Les portes s’ouvrent, Jerry est là. Elle rentre dans l’élévateur. Puis disparaît derrière les épaisses portes de métal. Après quelques minutes, je rappel mon fidèle ami et bras droit. Mes mains tremblantes, je frappe du poing sur la table

-          C’est elle Jerry ! Hurlais-je, le sourire jusqu’aux oreilles,

C’est elle ! Je l’ai enfin trouvé !

Je rentre chez moi après avoir passé plusieurs autres entretiens plus fades les uns que les autres après avoir vu cette demoiselle.

Je ferme la porte à clé, fais un tour de toutes les pièces, m’écroule dans mon canapé d’angle en velours noir et desserre mon nœud de cravate que je jette sur le carrelage chauffé par le plancher chauffant. Je fixe le mur en briques rouges que j’ai toujours aimé. J’avais acheté un vieil entrepôt que j'avais transformé en loft par mes propres moyens, mais je n’ai jamais pu repeindre ces murs de briques, je trouve que ça donne un vrai cachet et rend le tout plus naturel. Je me dirige vers ma cuisine, ouvre le frigo, quand une enveloppe glisse sous la porte. Je me dirige vers cet écrin de papier, dedans se trouve des photos de la demoiselle. Mon cœur bat la chamade, je descends mon verre d’un coup, me couche sur le sofa, plonge mes yeux dans les siens et m’endors.

Jusqu'à Ce Que La Mort Nous Sépare Où les histoires vivent. Découvrez maintenant