Chapitre 5

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Les portes de l’ascenseur se ferment, tout se bouscule dans ma tête. Cet entretien était très étrange. Malgré son comportement étrange, il avait l’air si nerveux, pourtant si froid, si arrogant. Je n’arrive pas à le sortir de ma tête. Il était si beau, si élégant et respectueux. A chaque fois qu’il me regardait, je me noyais dans un océan de désir. Je n'arrivais pas à détourner le regard. C’était sans doute mon imagination, mais pour une fois depuis très longtemps, je me sentais désirée. Les portes s’ouvrent et marche jusqu’à la sortie. Je repense à ses yeux dans les miens. Je ne sais pas si je le déteste ou si je le trouve intéressant. Tout se bouscule dans ma tête. Je dois choisir entre ces deux entreprises. Dois-je choisir ma conscience. Travailler dans l’agence où se trouve un patron arrogant et agaçant mais mignon, où je ne ferais pas que de la comptabilité mais je gagnerais plus d’argent. Dois-je choisir mon cœur et aller travailler dans une banque où je pourrais évoluer et toucher un salaire moindre et faire tout ce que j’aime mais avoir un patron qui ne m’inspire pas confiance. Je marche, totalement absorbée par mes pensées. Je ne sais que choisir. Mon téléphone sonne, c’est un message de mon copain, il veut que je passe chez lui. Je mets mes écouteurs, “Honestly de Hot Chelle Rae” dans les oreilles. Je pénètre la bouche de métro. Je passe mon ticket, une odeur d’humidité couvre l’endroit, le vent à l’arrivé du R.E.R fait voler mes cheveux. Je m’installe, quelques arrêts plus tard, je retrouve l’extérieur. Je marche pendant une centaine de mètre et me retrouve face à une petite maison au portail de bois usé. J’arrive face à la porte de la maison après avoir traversé un petit jardin d’herbe et de gravier. Mon copain, un jeune homme d’une tête de plus que moi, aux cheveux très courts, aux yeux marrons et à la peau plutôt pale. Il m’invite à rentrer, j’arrive dans son salon, composé d’un canapé de tissu, une table de bois et un écran plat sur un meuble de résine blanc. Excitée, je lui annonce que j’ai eu deux entretiens l’un dans une banque et l’autre dans une société de sécurité. Sans poser les yeux sur moi, il me répond

-          Ah c’est super ! C’est quoi ces entreprises ?

-          La Audi Bank et la M.S Agency

D’un coup, ses yeux s’écarquillent, ce sont deux grandes entreprises travaillant à l’international. Il me prend dans ses bras. Je commence donc à lui raconter mes péripéties de la journée qu’il écoute d’une oreille attentive.

-          L’entretien à la banque fut agréable en premier lieu, les seuls problèmes sont la climatisation qui souffle en plein dans la nuque lorsque tu sors de l’ascenseur. Parfait pour être malade ! Et la deuxième c’est que en partant, je sais pas, je saurais pas l’expliquer mais j’avais l’impression d’être fixé. J’étais là plantée à attendre l’ascenseur et je sentais comme un regard lourd au-dessus de mon épaule. Mais bon ce devait être mon imagination. Quant au deuxième, l’homme que j’ai vu, était plus jeune, il devait avoir à peu près ton âge, mais il semblait froid, comme ci il n’était entouré que par la tristesse et la solitude. C’était un entretien très court et je ne sais pas pourquoi il semblait ailleurs, il faisait souvent des petites pauses dans ses pensées. J’avais l’impression qu’il jouait un rôle c’était très bizarre.

Je m’assois en tailleurs sur le canapé, et pose ma main sur sa cuisse.

-          J’appelle l’agence de sécurité, ils me disent, vous êtes dispo dans combien de temps ?

Donc moi, étant à 10 minutes à pied, je réponds 10 minutes, logique quoi ! 

Et là ! Elle me sort quoi ?! Soyez là dans 5 minutes ! 5 MINUTES ! Nan mais du n’importe quoi ! Du coup je me retrouve à courir en talon je te raconte pas la galère, j’arrive dans le bâtiment, je toque à la porte du patron pour l’entretien et il me dit

Jusqu'à Ce Que La Mort Nous Sépare Où les histoires vivent. Découvrez maintenant