Chapitre 0

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Bonjour,

On se retrouve, aujourd'hui pour une toute nouvelle fanfiction. Elle se déroule après la fin de la saison 3 (encore une fois).

La couverture est faite, comme toujours, par Morgane, qui a fait toutes mes couvertures Balthazar.

Bonne Lecture


Le temps semblait durer une éternité depuis ce jour, depuis le jour où il s'était retrouvé plongé dans un profond coma. Et aujourd'hui était le dernier jour où elle venait le voir. Elle avait retourné le problème dans tous les sens depuis des jours, et elle en était arrivée à la conclusion qu'elle devait partir...

Elle n'en pouvait plus, c'était trop compliqué, elle souffrait trop, et puis, plus le temps passait moins elle espérait le voir ouvrir ses yeux. Alors elle choisissait la lâchetée, mais elle ne pouvait plus affronter cette réalité dont elle ne voulait plus, dont elle ne voulait pas, dont elle n'avait jamais voulu.

Elle caressa doucement son visage, des larmes dans les yeux avant d'embrasser délicatement son front. Une larme tomba alors doucement sur la peau de Balthazar, toujours plongée dans son profond coma.

Elle sortit de son sac une boîte, qu'elle posa sur la petite table, juste à côté du lit avant de poser, devant, bien en évidence, une enveloppe qui portait son prénom. Elle souffla avant de le regarder une dernière fois, au travers de ses larmes, puis elle quitta la pièce, fermant la porte, comme si elle mettait fin à sa souffrance, même si au fin fond d'elle, elle savait que c'était en vain.

Elle quitta Paris le jour même, par un train, tard le soir, sans rien dire à personne. Ni où elle allait, ni si elle allait un jour revenir, il valait mieux faire comme ça, partir dans le silence de la nuit, pour ne pas qu'on essaye de la retenir. La tête appuyée contre la fenêtre, Hélène Bach regardait le paysage à travers ses larmes se répétant sans cesse que c'était pour le mieux.

Ce qu'elle ignorait, c'était que pendant qu'elle quittait la ville, y laissant une partie d'elle, Balthazar ouvrait les yeux, retournant dans le monde réel. Elle l'avait quitté parce qu'elle n'en pouvait plus d'attendre dans ce silence et lui, revenait au moment où elle avait abandonné... Triste coïncidence...

En ouvrant les yeux, ne sachant pas quelle heure il était, Balthazar chercha un indice pour essayer de se repérer dans le temps, mais surtout, il chercha une présence, une tête blonde qui avait occupé ses pensées durant tout son coma, mais il ne la trouva pas. Il grogna, il devait être tard si elle n'était pas là, les heures de visite devaient être terminées. Il chercha le bouton pour appeler une infirmière, histoire qu'on lui fasse un petit bilan de santé après avoir passé du temps dans le coma.

Après avoir appelé, il vit des infirmières débarquer ainsi qu'un médecin pour s'occuper de lui. Ses constantes étaient plutôt bonnes, on lui donna la date et il réalisa qu'il avait passé quasiment un mois dans le coma... Il se souvenait de tout, mais surtout des cris désespérés d'Hélène... Hélène, il fallait qu'il lui parle...

"Hélène" murmura le légiste "Hélène..."

Les personnes dans la salle se regardèrent sans rien dire. Ils avaient vu la belle blonde partir plutôt, des larmes dans les yeux. Ils avaient aussi remarqué la lettre, mais ils ne savaient pas vraiment si elle allait revenir.

Cependant le légiste retomba endormi, cela faisait beaucoup pour lui, il était encore un peu cassé par les médicaments... Il ferma les yeux avec pour seule pensée que demain, quand il allait de nouveau les ouvrir, elle serait là, à veiller sur lui. Du moins, il espérait fortement qu'elle ne l'ai pas abandonné cette fois...

Quand il se réveilla le lendemain, la belle blonde n'était nulle part dans la pièce. Il regarda un peu autour de lui cherchant un indice quand ses yeux tombèrent sur l'enveloppe qui portait son nom. Il reconnut immédiatement l'écriture d'Hélène et il fronça les sourcils, il ne comprenait pas.

Il la prit délicatement et remarqua ensuite la boite derrière. Il la prit également pour la regarder. Il l'ouvrit et à l'intérieur il y avait encore plus d'enveloppes, la première portait également son nom, écrit de la main de la flic. C'était encore plus bizarre. Mais de toute façon, maintenant, si il voulait comprendre, il n'avait qu'un seul moyen de le savoir.


Et voilà,

On se retrouve Dimanche Prochain pour la suite de la fanfiction

Kiss

Les Lettres de Mon CœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant