51- noah

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Le lendemain matin fut assez agiter, je n'ai déjà pas beaucoup dormir cette nuit là mais, en plus mon sommeille fut criblé de cauchemars.
Ma mère me réveilla donc assez doucement et me prit dans ses bras.
Son parfum me rend légèrement  nostalgique.

- t'as fais un cauchemar ? Me demande-t-elle avec une voix calme.
- euh, oui, 'fin je crois.
Même dans la panique, toujours jouer la carte de l'innocence.

J'essaye de calmer ma respiration mais c'est difficile, j'ai l'impression d'étouffer,l'air me semble chaud, voir bouillant, j'ai de plus de difficultés à prendre des respirations qui ne soient pas saccadées. Je finis par me calmer au bout de quelques secondes.

- je dois appeler une infirmière ? Dit une voix qui me paraît inconnue sur le coup.
Je regarde la personne qui a parler mais ne découvre pas une mais plusieurs personnes accoudés sur la mur de ma chambre.
Eh merde.
Tous mes amis sont là ainsi qu'Elena et mon oncle.

Ma mère leur fait signe d'en appeler une et la nausée me prend automatiquement en revoyant quelques bribes de souvenirs de mon cauchemar revenir.
Je cours vers la porte de la petite salle de bain blanche et vomit absolument toutes mes tripes dans la cuvette des toilettes.
Ma mère m'a rejoint dans la salle de bain et me tiens les cheveux en me caressant le crâne de manière réconfortante.

Je me rince la bouche ,et, quand je reviens dans la chambre tout le monde attend dehors et une infirmière est arriver.

Je me rallonge sur le lit et lui explique que j'ai seulement paniquer.
Elle tient quand même a me faire des tests complémentaires.
Suite aux tests, mes amis reviennent me voir.
Je finis par leurs poser une tonnes de questions par rapport à Alice mais ils refusent de répondre.
- je comprends pas, pourquoi...?
- on veut pas t'inquièter pour rien.
Je lance un regard noir a Peter.
Ne pas m'inquiéter ?
- NE PAS M'INQUIÉTER, MAIS VOUS VOUS FOUTEZ DE MOI, MA PAROLE.
  J'ai pas l'air assez inquiète comme ça ?
J'ai finis cette dernière phrase tellement bas que je ne suis pas sûre qu'ils aient entendue.

Elena vient me prendre dans ses bras et elle sèches les larmes que je n'avais pas sentie couler. Elle me relâche quelques minutes après

- je suis désolée, j'aurais pas m'emporter comme ça..
En vérité je ne pense pas un seul de ses mots.

- mais j'aimerais juste savoir pourquoi vous ne me dites rien.

- pour ça! Jason fait des gestes dans le vide pour montrer la pièce en générale.

Je dois en penser quoi, la ?

- tu sous entends que c'est de ma faute si je suis à l'hôpital ?!
- si t'avais prévenues qu'il était la et que tu le rejoignait, on aurait pus...
- vous auriez pus quoi, éviter qu'il soit un grand connard, peut être!?
Je sens la colère monter de plus en plus.
- tu sais très bien qu'on aurait pus faire quelque chose !
- s'il s'en serait pas prit a moi maintenant il l'aurait fait plus tard...
C'était planifier, de a à z...
- comment ça, je croyais que t'avais aucuns souvenirs?
- non, mais j'imagine, il est fourbe et manipulateur.
J'ai failli me cramé.
- mouais.

Je me calme assez rapidement mais je vois bien que tout le monde est gêné  Par la scène qui vient de se dérouler:
Mark réconforte Jason, Peter ne sait pas trop où se mettre, Elena reste à coter de moi, Charlie est contre le mur à coter de Clary qui a les yeux baisser, elle semble triste.
J'en ai marre de ce genre de situation.
Je soupire un bon coup. Petit a petit tout le monde se détend et on finit par manger ensemble. Il y a quand même une légère tension. Ils ont rapporter leur bouffe ce qui est géniale car la bouffe de la cafet' n'est pas vraiment excellente, et putain c'est super cliché.

Ils finissent par repartir dans l'après midi et c'est au tour de ma mère de revenir, j'aimerais quand même me reposer mais c'est pas vraiment facile, je n'ai rien contre ma mère mais mes yeux se ferment tous seuls alors qu'elle me parle de sa journée, enfin j'imagine j'ai un peu du mal à suivre.
- ça va ?
J'en ai mare qu'on me pose cette question.
- oui,oui, je suis fatiguée c'est tout.

Je finis par m'endormir sans manger le soir.

Les coups s'enchaînent avec frénésie, je ne saurais même plus dire où il tant j'ai mal partout.
J'aimerais vomir mais tout ce que j'arrive à faire c'est pleurer.
J'entends son rire cinique au loin, faible mais pourtant si puissant.

Je me réveille en sursaut encore une fois, la nausée me prends encore et je vomit de la bile dans les toilettes.

L'hôpital le soir, c'est...comment dire...lugubre?
Entendre les machines biper lorsqu'on se déplace, c'est flippant.
C'est assez sombre, mais je vois au loin une chambre allumer, je m'approche doucement et regarde a travers les petites fenêtres.
Un gars de mon âge sûrement est allonger et il lit tranquillement un livre. De là je ne vois pas la couverture du livre mais ça m'intrigue, pourquoi est-il réveiller a 3 heures du mat'?

La curiosité est trop forte pour moi, je toque et rentre.
- salut.
Sans gêne, je me dirige vers un fauteuil à côté de lui.
La fatigue me rend sociale, je crois.
- euh, salut.
- tu lis quoi?
Il me montre son livre: the mortal instrument.
- je peux? Je désigne le livre et il me le   tend.
L'histoire a l'air vraiment pas mal, je finit de lire la quatrième de couverture et lui retend son livre.
- ça a l'air vraiment bien, tu lis tous les soirs?
- j'ai que ça à faire. Me dit-il avec un regard triste, je me sens bête de poser tout pleins de questions.
Il repose son livre et me lance un petit sourire.
- si tu veux tout savoir je suis trop stressé pour pouvoir dormir.
- pourquoi ça ?
- je vais bientôt me faire greffer de nouveaux poumons.
-roh, mais c'est géniale! Je lui lance un grand sourire. Son teint pâle lui va plutôt bien à vrai dire mais les fils qui le reli aux machines font vraiment tâche a coter.
- ouais, mais y'a beaucoup de chance que je ne supporte pas la greffe...
- oh...
- mais bref, lire ça me détend, et toi pourquoi tu dors pas ?
- je fais des cauchemars.
- tu veux en parler?
Ça fait 5 minutes que je suis rentré dans sa chambre et on parle déjà de ce genre de  sujets, incroyable.
- non, t'inquiète une prochaine fois.
-d'accord.
Il me sourit, il a comprit.
- autrement, c'est quoi ton nom?
On se tape un grand fou rire, ça ferait longtemps et ça fait un bien fou.
- je m'appelle Lexy.
- et moi c'est Noah.
On se sourit une dernière fois et on continue à parler livre, il a une grande culture littéraire c'est vriament super de parler avec lui.
Je crois même que j'ai finis par m'endormir sur son lit.

NEED YOUOù les histoires vivent. Découvrez maintenant