53- crise

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J'ai décidé de lui faire voir un peu la ville, il m'a déjà raconter n'être jamais aller dans un simple park, il ne s'est jamais balader librement dans le ville.
Je comprends qu'on prend un énorme risque mais quitte à vivre malade, autant vivre à fond.
Le voir s'émerveiller pour tout et n'importe quoi c'est vraiment trop drôle à voir.
On marche d'un pas  lent, côté a cote, le vent siffle tranquillement à nos oreilles, un oiseaux chante, les voitures grondent et la seule chose que j'arrive à intercepter, est le magnifique sourire qu'il aborde.
- on va dans un café ? Je lui montre une boulangerie/café au bout de la rue d'où sort une dame âgée.
- vraiment !? Il me prend rapidement la main et m'entraîne en courant vers la devanture manquant de bousculer la pauvre dame.
Une fois arrêter net, je lui ouvre la porte et lui glisse lorsqu'il passe:
- t'es trop chou! Je finis par passer en coup de vent devant lui.

Je remarque facilement une table près de la fenêtre, ensoleillée.
On s'y installe tranquillement et on commande tout un assortiment de viennoiseries et de café, Noah rayonne, c'est juste incroyable à voir, c'est la première fois que je le vois aussi heureux et je suis contente d'être celle qui le rend comme ça.
- ça te plaît? Le questionnais-je avec un petit sourire en coin.
- te moque pas, c'est la première fois que j'en mange, c'est trop bon. Il s'en fout partout on dirait un enfant. ADORABLE.
- c'est d'origine française, je trouve ça cool, j'ai toujours adorer ce restau depuis toute petite. Enfin, avant que mon père décède.
- désolé pour ton père et je trouve la culture française incroyable, j'ai toujours voulu voyager en France.
- ah ouais ? Pourquoi, c'est qu'un pays comme un autre.
- j'aime beaucoup le littérature française, les paysages ect...
- moi j'aime bien notre pays, lui lançais-je en souriant.
- t'aimes la mal-bouffe, la discrimination et tout le taintouin?
- j'aime. la simplicité,  j'ai pas envie de payer chère pour aller dans un endroits alors que je peux l'imaginer facilement, je pense pas que ce soit un paysage aussi beau en théories qu'en réalité, y'a toujours une face cachée.
- c'est sûre mais moi j'aimerais bien changer d'univers, découvrir de nouvelles coutumes, du monde. Choses que je ne peux pas faire dans ma chambre l'hôpital.
Mon sourire se fane, je crois que j'ai peut être casser légèrement l'ambiance, je voulais le faire sortir et je lui parle du faite que notre pays n'a rien à offrir, je  me sens pathétique.
J'essaye de changer de sujet tant bien que mal et on finit par se promener dans un parc.
On s'assoit sur un banc et je pose ma tête sur son épaule, le vent est omniprésent mais le park reste tout de même calme et paisible, c'est vraiment agréable.
- je te remercie pour tout.
Je me retourne vers Noah et lui sourit en retour.
- y'a pas de quoi, tu méritais de sortir, moi aussi d'ailleurs.
J'ai l'impression de perdre pieds et Noah m'aide beaucoup a me sentir en sécurité, tout autour de moi j'ai l'impression que tout le monde me mens, ma mère et mes amis.
- je te dois également des remerciements.
Je le prends dans mes bras et lui sourit encore une fois, ses fossettes se creusent  .
- trop d'émotion pour moi, la.
Il rigole et me dit:
- t'es ma personne préférée au monde.
Je rigole a mon tour, car ces mots me paraissent autant enfantines que profondes.
- toi aussi.

On a continuer à se balader tranquillement lorsque Noah
S'est mit à avoir une grosse quinte de toux, ça me fait paniquer, je ne sais pas quoi faire ni comment réagir.
Je m'agenouille cotée de lui et essaye de l'aider à se calmer.
- ça va aller?
- a..appelle... Je compris directement ce qu'il cherchait à me dire et me dépêcha de sortie mon téléphone, tout en paniquer un max, je réussie à faire tant bien que mal a faire le numéro des urgences, qui me répondent au bout d'un certain temps.
J'essaye d'expliquer tant bien que mal la situation tout en paniquant.
Tout est de ma faute, tout et toujours tout.

La suite de la journée me paraît flou, j'ai répondue machinalement aux questions qu'on me posais sans me rappeller.
Je sais que je me retrouve encore a l'hopital, mais cette fois ce n'est pas moi qui suis en danger.
J'attend patiemment sur une chaise sans savoir depuis combien de temps j'y suis. Plusieurs infirmières sont venues me voir pour me rassurer mais je n'ai aucune idée de ce qu'elle ont bien put me dire.
Ce que je sais c'est que ma mère a finit par arriver au cour de la journée.
Je vois au loin les parents de Noah arriver alors je me lève pour aller les rencontrer.
- je suis vraiment desol...
Avant de terminer ma phrase je me prends sûrement la plus grosse baffe de la vie.
- mais ça va pas, vous êtes malades !?
- c'est de sa faute, elle n'aurait jamais dû en mener nôtres fils dehors, on ne sait pas ce qu'il va arriver, a cause de toi !
- je suis désolée, ce n'est pas ce que j'ai voulu.
Il tourne les talons en grommelant a quel point j'ai gâcher la vie de leur fils et je finis par me rassoir.
Je me masse la joue et mets ma tête entre mes mains.
- ça va aller? Me demande-t-elle.
Je lui lance un regard soutenue, je m'approche du mur devant moi et balance mon point en plein milieu.
- j'ai l'air d'aller bien !?, Fulminais-je en la foudroyant du regard.
- vous me mentez tous, Alice est introuvable et maintenant ça !, Continuais-je.
Je peux appercevoir de la tristesse dans son regard.
Je pars rapidement vers ma chambres m'enferme dans celle-ci. Ma mère toque frénétiquement à ma porte.
- s'il te plaît, lex'., Supplia ma mère.
- m'appelle pas comme ça ! Criais-je.
Degage, continuais-je.
- je vais appeler un infirmier!
Je soupire et finis par sangloter, je me sens loins d'être bien.
Je fais vraiment n'importe quoi, je dois trouver un moyen pour que tout redevienne un minimum vivable, pour moi et pour tous ceux a qui j'ai pus nuire en priorité à noah qui a risquer sa vie pour un putain de caprice, par ma faute j'ai peux être gacher sa vie.
je prie pour qu'il s'en sorte, je crois en la science et en ces chances de réussites.
Après quelque minutes je vois a travers le hublot de la chambre, ma mère revenir avec deux infirmières.
Je soupire et finis par me relever, les jambes tramblottantes.
J'ouvre la porte et fusille ma mère du regard.

Je me retrouve à moitié groggy, coincé dans mon lit, le seul point positif c'est que j'ai l'impression de ne plus rien ressentir, comme si je n'en étais plus capable.
J'évite de répondre le plus possible a ma mère, elle a finit par abandonner.

Je vois passer un panel de personnes dans ma chambre, infirmières, psychiatres, même clary et les gars ainsi que ma cousine. Je refuse de parler à qui que ce soit.

- je sais que ça doit être très dure pour toi mais faut que tu avance, continua Elena après que je lui ais lancer un énième regard noir.
- c'est pas vraiment le moment que pour te dire ça, mais faut vraiment que je t'en parle, c'est assez important, reprend-t'elle.
Je crois bien que je commences à beaucoup apprécié Charlie.
- si tes venue pour me dire ça, tu peux repartir.
Je detroune rapidement le regard, je n'ai pas envie de m'inquiète de savoir si Charlie va être pareille avec moi qu'avec ma cousine, mais je ne peux pas l'empêcher de sortir avec elle.
- tu fais ce que tu veux.
- désolée, c'était vraiment pas le moment. Elle baisse la tête gênée.
Pas vriament, ça c'est sûre.
Elle me prend dans ses bras.

Elle est restée pendant encore deux heures avant de vouloir partir.
- je suis désolée de tout ce qui t'arrives.
Comme si c'était t'as faute.
Je lui lance un petit sourire.
- il faut que tu saches quelque chose, personne ne voulais t'en parler mais je peux plus garder ça pour moi...
Je me redresse, interressée de savoir surement enfin tout ce qu'on me cache depuis un mois.
-on sait tous où se trouve Alice...
Quoi !?

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