CHAPITRE HUIT

56 8 8
                                    

[3 août 2005]

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

[3 août 2005]

LE TOMAN SE BATTAIT,
comme un seul homme. L'unité dont faisaient preuve les voyous avait toujours impressionné Haiko.

Du coin de l'œil, elle vit Mucho, un géant blond, soulever un gars du Moebius, avant de le jeter sur d'autres qui se précipitaient vers lui et d'en attraper un autre par le col.

La guerre était déclarée.

Et face à eux, le Mœbius n'avait aucune chance.

Elle attrapa un adolescent par l'épaule, et avant qu'il puisse comprendre ce qu'il se passait, il se retrouva au sol, assommé par un crochet du droit. Deux autres s'approchèrent, des masques couvrant le bas de leur visage.

Deux contre une.

Décidément, ces enfoirés n'avaient pas peur de se déshonorer.

La brune se baissa, prête à attaquer. Le premier qui se jeta sur elle le regretta aussitôt.

Un uppercut bien placé, et il tituba en arrière, tombant presque dans les bras de son ami. Mais elle eut à peine le temps de s'en réjouir, qu'un enfoiré avait attrapé sa queue de cheval et la tirait en arrière.

Haiko se débattit, lançant des coups de poings et de pieds au hasard, cherchant de la chair à griffer.

Mais tout ce qu'elle sentit, ce fut une batte de baseball frapper l'arrière de ses genoux, la forçant à s'agenouiller.

- Bande de bâtards, grogna-t-elle dans une grimace de douleur.

Pour toute réponse, un rire retentit. Suivi de paroles obscènes susurrées dans son oreille.

Les hommes la dégoûtaient.

Le garçon qui lui tenait les cheveux tira sa tête en arrière, et se pencha au-dessus d'elle.

Erreur fatale.

L'Inoue mit toute sa force et lui asséna un coup de boule puissant. Elle tenta de se relever, mais ce connard ne l'avait pas lâchée.

- Putain de merde, tu vas me lâcher sale trou du cul ??

Elle pensa brièvement à son père, qui n'aurait certainement pas approuvé un tel langage et qui devait se retourner dans sa tombe.

Tant pis, il y avait urgence.

Soudain, elle se sentit libérée. En se relevant, elle vit Ayato, en train de latter le corps du mec, étalé par terre.

- T'as cru t'étais qui, espèce de chien ? gueulait-il. J'vais te buter !

Un autre mec du Moebius tenta d'aider son ami, mais c'était sans compter la présence d'Haiko. Elle sauta sur lui et le plaqua au sol, pour le rouer de coups.

Quand les Inoue eurent fini, leurs vêtements étaient tâchés de sang, et à vrai dire, ils ne savaient même pas si les garçons étaient encore en vie.

SUPREMACY | tetta kisaki fanfictionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant