SUPREMACY | tetta kisaki fanfiction

CHAPITRE QUATRE

[1er août 2005]

KIYOMASA AVAIT LA HAINE.
Pachin s'était fait serrer, quelques jours plus tôt, pour avoir planté un gars. Ledit gars n'était même pas mort, non, cette ordure avait survécu.

Et Pachin était enfermé dans un foutu centre de détention pour mineurs.

Il fallait qu'il le venge.

Le Toman était en train de tomber en ruine, suite à la dispute qui avait eu lieu entre Mikey et Draken.

Draken.

Le type qui avait laissé Pachin se livrer.

Ce même type qui avait foutu en l'air son business de bookmaker.

Le bōsōzoku frappa le mur d'un coup de poing rageur. La tôle émit un bruit qui résonna dans tout l'entrepôt désaffecté, puis vint le silence.

Derrière lui, se tenait Peyan, ruminant lui aussi.

La fille Inoue était présente également. Cette gringalette avait été ramenée par Peyan, sous prétexte qu'elle aussi, était amie avec le blond.

Kiyomasa pouvait pas la piffer.

Il n'aimait pas ses airs supérieurs, et avait toujours dit qu'elle n'avait pas sa place dans le Toman.

Mais aujourd'hui, elle était là. C'était une amie de Pachin, et c'était bien la seule chose qu'il lui reconnaissait volontiers.

- On attend quoi ? demanda-t-elle, brisant le silence qui régnait sur le petit groupe.

Un des acolytes de Kiyomasa la regarda d'un air mauvais, tandis que ce dernier soupira d'agacement.

Il fourra une main dans sa poche à la recherche de son paquet de cigarettes, et l'ouvrit.

Vide.

Mécontent, il écrasa le carton entre son poing, et jeta la boulette au loin.

Haiko le regarda faire, avant de fouiller ses poches et de s'approcher de lui, cigarette en main.

Elle fumait, la morveuse ?

- Faut qu'on se venge, lui répondit-il finalement en acceptant sa cigarette. Un gars a dit qu'il pouvait nous aider.

- Quel gars ?

Il allait lui répondre, quand un fracas retentit. Les portes de l'entrepôt s'ouvrirent, laissant place à une bande d'ados en uniformes.

Kiyomasa avait déjà vu ces uniformes auparavant.

Le clan Moebius.

Les bâtards sous le commandement de cette petite merde d'Osanai.

Il se leva, et d'un pas lourd, s'avança vers les nouveaux venus.