[16 juillet 2017]
HAIKO POUSSA LA PORTE
du commissariat, son badge à la main. Elle était essoufflée, essoufflée et en retard. Elle était toujours en retard.
Elle passa en trombe devant l'accueil, présentant brièvement son badge d'accès. Naoto allait être en colère. S'efforçant de reprendre son souffle, elle marchait d'un pas vif dans les couloirs du bâtiment policier. Elle connaissait le chemin jusqu'au bureau du jeune policier par cœur, et n'avait par conséquent pas besoin de se repérer.Un coup d'œil sur son téléphone lui apprit qu'elle avait au moins cinq appels manqués. Sa sonnerie retentit, et elle s'empressa de décrocher. C'était Naoto, il avait l'air inquiet.
- Ah bah enfin ! Tu foutais quoi ? J'ai essayé de t'appeler plusieurs fois, t'es au courant que t'as une heure de retard ?
- Désolée, j'ai eu une galère en venant, s'excusa-t-elle. Mais je suis là, c'est bon !
A peine sa phrase finie, elle raccrocha et ouvrit la porte du bureau du brun. Il était en bordel, comme toujours. Des papiers traînaient partout par terre, des post-it envahissaient le mur, accompagnés de photos.
Sûrement les principaux suspects d'une affaire, pensa Haiko.
Elle ne savait pas réellement pourquoi son ami lui avait demandé de passer, mais elle supposait que c'était à nouveau pour aider sur une enquête.
Ses compétences en psychologie criminelle avaient déjà fait leurs preuves au cours de précédentes affaires, et à présent, la psychologue était presque devenue la partenaire de Naoto Tachibana, l'aidant régulièrement grâce à son savoir et ses contacts dans le monde de la pègre japonaise.
Ça payait d'être la sœur d'Ayato Inoue, finalement.
Faisant attention à ne pas marcher sur les feuilles éparpillées sur le sol, elle s'approcha du tableau de liège sur lequel étaient épinglées des centaines de notes.
Naoto n'était pas très ordonné, certes, mais son système de notes était efficace, et compréhensible.
Sauf que là, elle avait du mal à comprendre exactement quel était l'objet de l'enquête.
Il y avait des dates dans tous les sens, toutes allant de 2005 jusqu'au 4 juillet 2017. Des dates, et des noms.
Celui de Mikey. De Draken.
Et celui de Kisaki.
Elle se figea.
Qu'est-ce que Naoto comptait faire, avec ça ? Dans quelle galère allait-il à nouveau se fourrer ?
Elle voulut arracher ces stupides notes du panneau, mais l'arrivée du brun l'en empêcha.
Et derrière lui, se trouvait un homme qu'elle ne pensait jamais revoir. Un homme faisant partie du passé qu'elle avait laissé derrière elle, en quittant le Toman.
Takemichi Hanagaki.
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SUPREMACY | tetta kisaki fanfiction
Fiksi Penggemar𝘺𝘰𝘶 𝘥𝘰𝘯'𝘵 𝘩𝘢𝘷𝘦 𝘭𝘰𝘯𝘨 𝘪 𝘢𝘮 𝘰𝘯 𝘵𝘰 𝘺𝘰𝘶 𝘵𝘩𝘦 𝘵𝘪𝘮𝘦, 𝘪𝘵 𝘩𝘢𝘴 𝘤𝘰𝘮𝘦 𝘵𝘰 𝘥𝘦𝘴𝘵𝘳𝘰𝘺 𝘺𝘰𝘶𝘳 𝘴𝘶𝘱𝘳𝘦𝘮𝘢𝘤𝘺 SUPREMACY, ou quand des enfants jouent avec des armes