-Chapitre 24- (fin)

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Il faisait plutôt beau aujourd'hui, le soleil tapait doucement contre les vitres de la maisonnée habitée qui sentait de bonnes odeurs de nourriture, d'encens et de frais. Le ménage avait été fait, la lessive étendue et la vaisselle faite, le jardin était entretenu et sa chambre aéré, elle ne voulait qu'elle sente le renfermer quand il revendrait enfin de son excursion. Quand ils reviendraient. Elle avait fait assez à manger pour quatre parce qu'elle savait qu'u-il mangerait beaucoup en passant de la porte, après l'avoir prit de longues minutes dans ses bras. C'était peut-être étrange mais elle avait ce pressentiment qu'elle le reverrait aujourd'hui. Pas demain, pas dans une semaine ni un mois. Maintenant. Le soleil ne pouvait qu'annoncer de bonnes nouvelles et les oiseaux chantaient. En fait, il y en avait beaucoup sur les arbres qui encerclaient la maison. Ils n'avaient pas bougé depuis hier, à quelle heure étaient-ils arrivés ? Quatre heures ? L'heure du thé, l'heure à laquelle ils se retrouvaient pour discuter autour d'une boisson chaude à raconter leurs journées ou ce qui se passait en ce moment dans leurs vies respectives. Il reviendrait.
La cuisine terminé, elle mit les plats sous cloches, d'autres au frigo ou sur la table. Il n'y avait plus qu'à attendre. Elle avait prit sa journée pour l'accueillir, il lui manquait terriblement. Ils avaient déjà été séparés autant de temps auparavant mais dans une telle situation. Elle s'était beaucoup inquiété, et ce fût donc le sourire aux lèvres qu'elle ouvrit la porte d'entrée en grand, laissant l'air du printemps pénétré dans la maisonnée et qu'elle ne s'aventure dans la cour, saluant le beau temps d'une grande inspiration, baignant son visage de soleil avant d'expiré.
Mais son sourire se figeait quand, dans le ciel, quelque chose d'assez imposant descendait lentement vers sa cour. Elle en fut aussi curieuse qu'apeuré. À contre-jour, elle n'arrivait pas à bien discerné ce que c'était. Un gros oiseaux ? Une grue ? Uns cigogne ? Ce n'était pas un endroit de passage pourtant. Elle cachait l'excès de lumière du soleil de sa main et ferma un oeil pour mieux voir ce que c'était. D'imposantes ailes, des plumes blanches, ds vêtements assez foncés. C'était quoi ? Elle eut un mouvement de recul quand la chose se déposa sur le sol. Deux jambes d'humanoïde, quelque chose dans les bras. Était-ce un ange ? Rêvait-elle ? Ce fut le choc. Existaient-ils vraiment ? Pourquoi est-ce que l'une de ces créatures étaient dans sa propriété, quelque choses dans les bras ? En fait, c'était un corps. Comment l'avait-elle sût ? Un bras ballant venait de s'échapper d'au dessus. Son coeur fit un bond. Pourquoi est-ce qu'un tel être viendrait amené dans son jardin alors qu'elle attendait son neveu d'un moment à l'autre ? Il paniquerait s'il voyait cela. L'ange devait partir.
Au départ, la créature ne bougea pas, restant figé sur ses deux jambes avant de s'écrouler à genoux, le bruit d'un sanglot venant résonner dans les oreilles de la femme blonde qui avait d'abord envie de prendre ses jambes à son cou mais qui se ravissait au dernier moment. S'il pleurait c'est qu'il avait besoin d'aide, non ? Elle n'avait pas ses lunettes et ne voyait pas bien de loin. De là où elle était c'était juste une masse noire qui se faisait enlacé dans les bras d'un ange qui abaissait ses ailes au sol. Il semblait en peine. Elle ne pouvait pas le laisser ainsi.

"- Vous allez bien ?, s'approchant pas par pas."

Si l'être avait les yeux baissés auparavant, quand il les releva, elle s'arrêtait aussitôt. Ce n'était un sanglot qui le secouait mais de réels pleurs qui s'échappaient sur ses joues. Elle l'avait reconnu, sa voix aussi.

"- Je suis désolé, en pleurant son soul avec un râle de désespoir qui avait arrêter le coeur de la femme."

Elle, Mirabelle Yang, tante de Yang Jungwon, voyait Heeseung, l'êrte aimé de son neveu, pleurer parce que la mort se trouvait dans ses bras. Et la mort, c'était Jungwon. Son sang ne fit qu'un tour. Son souffle s'était coupé et ce fut un choc. L'ange qui se présentait à elle n'était autre que l'ange de la mort pour elle. Parce qu'il n'apportait pas de bonnes nouvelles. Elle se ruait vers les deux jeunes êtres, s'agenouillant avec rapidité devant le garçon qui avait fait battre le coeur de son très cher neveu, voyant les larmes chaudes et profondément triste de l'ange avant de baisser son regard vers son neveu, Jungwon, le teinte blafard et le corps inerte dans les bras désespérément accroché de Heeseung qui n'arrivait plus à s'arrêter de pleurer. Bien qu'elle essayait encore de résonner convenablement, sa voix trahissait son émoi :

"- Qu'est-ce qu'il s'est passé ?"


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À son bras, vêtu d'une veste de costard noir que le père de Jungwon avait porté, était accroché tante Mi. Les pleurs incessants, le coeur en miette, la douleur fugace, elle regardait la prunelle de ses yeux descendre sous terre. Il l'avait habillé de ses vêtements favoris : un sweat-shirt noir, un jean qu'il affectionnait et ses baskets blanches. Il paraissait dormir avant qu'on ne referme l'habitacle de la tombe. Avant de descendre le cercueil, elle avait déposé une rose blanche à côté d'une rouge que Heeseung déposait avec beaucoup de difficulté sur le bois verni. Il n'arrivait plus à pleurer, ses larmes s'étaient asséchés mais pas sa peine, pas sa douleur ni son coeur brisé qui lui faisait un mal de chien. Ils lui disaient au revoir ensemble, prenant la femme dans ses bras, elle n'arrivait pas à regarder le cercueil être mit en terre. Comme symbolique, ils avaient lancé ensemble le premier morceau de terre en poudre. Aucun des deux n'arrivaient à se dire qu'il était vraiment parti pour de bon, qu'il ne reviendrait pas. Son absence avait laissé une douleur immense dans leurs poitrines. Il pleuvait ce jour-là.
Quelques jours plus tard, alors qu'il s'était laissé mourir de chagrin dans sa chambre, Heeseung aussi parti rejoindre son bien-aimé dans l'haut delà. En fait, il n'en avait aucune idée. Mais il ne supportait pas de vivre sans lui. Il n'était retourné chez lui que pour dire adieu à son père mais n'avait pas quitté tante Mi. Important ou pas, sa vie n'avait plus aucune saveur sans lui et il n'y arrivait plus. Il était mort, une rose rouge dans les mains et son carnet de dessin qu'il avait chéri jusqu'à son dernier souffle. Il espérait le retrouver et l'aimer tranquillement sans que personne n'en dise rien.
Avant sa mort, tante Mi avait acheté un bichon. Heeseung avait rit nostalgiquement. C'était donc un petit chien ? Blanc. Il s'appelait Angelo, parce que Jungwon avait confié à sa tante qu'il l'aimerait l'appeler ainsi parce que Heeseung était l'ange de sa vie et que le petit chien serait leurs trésors.
Heeseung, faisant parti de la famille officiellement d'après tante Mi, et les parents du défunt. Il avait été enterré aux côtés du garçon, habillé de blanc, les objets à la main. Sur la pierre tombale était marqué "Yang Heeseung, un ange aux côtés du plus précieux des anges." Personne ne comprendrait le vrai sens de cette phrase. Seule tante Mi le savait, elle qui venait tous les jours avec Angelo, sache comme une image.





















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[PAS RELU]

Vous aussi, ils vous aimaient hein ? 🥲

Déchu   -- HeewonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant