Chapitre 2

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"-Qu'est-ce qu'on a ?" La voix de Gibbs résonnait dans l'open space.

DiNozzo se redressa vite et enleva ses pieds de son bureau tandis que McGee et Ziva retournèrent à leur place.

"-La victime s'appelle Robert Darween. 39 ans, célibataire et sans enfants. Commence Tony en cliquant sur le bouton de la télécommande.
Ziva lui prit des mains et afficha une des photos de l'intérieur d'une chambre saccagée et où des giclures de sang repeignaient les murs.

-L'officier Darween s'est fait poignarder plusieurs fois dont trois coups post-mortem. Et d'après Ducky, le coup fatal était la balle en plein cœur. Ce qui n'est pas surprenant. Finit l'israëlienne

-C'est tout ? Demande Gibbs en regardant son équipe.

-Non patron !" Ziva et Tony se retournèrent vers Tim, qui leur lançait un regard de défi.

'le bleu' fit bouger ses sourcils avant de se prendre une claque derrière la tête par Gibbs, ce qui fit rire les deux autres agents.

"-oui désolé patron... Il se racla la gorge. La victime a contacté le même numéro une douzaine de fois cette semaine.

-Vous avez tracé le numéro ?

-Téléphone prépayé. Aucun moyen de le tracer.

-Et le dernier appel n'est pas traçable ?

-Et c'est là que le beau gosse italien intervient ! Tout le monde roula des yeux et Ziva s'écria :

-Patron ?

-Allez-y, Ziva. Lança Gibbs d'un air désespéré. La jeune brune leva sa main et l'abatit derrière le crâne du 'beau gosse italien'.

-Aïe ! Doucement le ninja !

-Aller continue, DiNozzo... S'impatiente le chef d'équipe.

-Avec l'accréditation que s'est procurée notre belle directrice, nous avons pu avoir les coordonnées exactes du dernier lieu de connexion de l'officier Darween.

Il afficha l'image de la façade d'un diner.

-Ici ! Poursuivit-il.

-mais pourquoi un simple officier de la navy a un dossier classé secret défense ?

-C'est pas ça la question.

-Qui était vraiment Robert Darween ?

-c'est ça la question." Termine l'ex sniper, fier de son équipe.

Ils se remirent tous au travail. Quelques minutes plus tard, une rouquine apparu sur la mezzanine. Elle fit signe à Gibbs lorsque celui ci regarda dans sa direction. Il sourit et se lança à sa rencontre.
Arrivé à sa hauteur, Gibbs encra son regard bleu acier dans celui bleu océan de Jenny.

"-Tu voulais me voir, Jen ?

-Pas ici..." elle baissa la tête et le conduisit jusqu'à son bureau.

Arrivés dans la pièce aux murs trop oranges, elle s'assit sur le canapé du fond de la pièce. Gibbs la regarda un instant en fronçant les sourcils avant de s'assoire.

*Mais qu'est-ce qu'il se passe ?* se demandait-il alors que Jen fuyait encore son regard.

"-Jen qu'est-ce qu'il se passe ? La rousse ferma les yeux et détourna la tête, ravalant ses larmes.

-Je... Promet moi de ne pas en vouloir a Ducky, d'accord...?

-Jen qu'est-ce qu'il se passe à la fin !" Elle pouvait percevoir de la peur dans la voix de l'homme en face d'elle.

Les larmes lui montaient. Elle allait encore faire craquer son masque qu'elle s'était forgée au fer dur qu'était la vie durant tant d'années.

Pour toute réponse, Jenny lui tendit un dossier médical. Il le prit et l'ouvrit avec une certaine appréhension. Il parcourut rapidement les documents avant de relever sa tête, les yeux remplis de larmes. La rousse en face de lui était dans le même état.

"-Jen..." Une des larmes qui perlaient autour des yeux de la femme qu'aimait Gibbs vint d'écraser sur le dos de sa main.

"-Pourquoi tu ne m'a rien dis, Jen ?

-Je... Je pensais que tu m'en voudrais... Elle renifla.

-Jamais je ne t'en voudrais. Met toi ça dans le crâne."

La directrice réussit à sourire un peut malgré le torrent de larmes silencieuses qui lui rongeaient les joues.
Gibbs, comme à son habitude, caressait d'une main les beaux cheveux roux de son amie et d'une autre, son dos en esquissant des petits cercles. Il la redressa et essuya ses larmes avec ses pouces.

"-on va s'en sortir, Jen.

-Non pas cette fois, Jethro... Il... Il me reste un an... Un an et demi tout au plus à... À vivre... Je...-"

Elle éclata en sanglots tandis que Gibbs devenait livide. Son monde s'écroulait. Une fois de plus. Une fois de plus, une personne qu'il aimait allait partir trop tôt. Bien sûre qu'il n'en voudrait pas à Ducky pour le lui avoir caché. En vérité, il comprenait. Alors il decida qu'il devait laisser sa carapace tomber et enfin montrer ce qu'il ressentait.

Il laissa ses larmes enfin couler.

"-Non... Jethro non ne pleure pas pour moi...

-mais j'aurais pu faire tellement de choses pour t'aider, Jen ! Dit-il d'une voix tremblante.

-Tu en fais déjà énormément en étant là pour moi. Elle lui prit sa main et le regarda dans les yeux avec un faible sourire.

-Je... Pour moi c'est pas suffisant.

-Si je t'assure... Et même si ça s'est terminé à Paris, on a toujours été là l'un pour l'autre... Une nouvelle larme coula sur la joue de la belle rousse.

-Jen je... Je suis têtu. Et ça tu le sais... Mais on va trouver un moyen. C'est promis. On... On va te soigner..." Lorsqu'il avait dit cette phrase, Jenny savait qu'il allait réussir à la soigner. Elle ne savait pas comment, ni même si c'était possible. Mais il allait réussir. Il fallait qu'il réussisse.

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Désolé pour le retard 😢 et je sais c'est le chapitre le plus court que j'ai écris sur toutes mes fanfictions, mais je n'avais vraiment pas d'idées... Mais je pense que le chapitre 3 sera nettement plus long que celui ci. Du moins je l'espère 😂

Jibbs : Jusqu'à la mortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant