Chapitre 14, tristesse et retour à la normale.

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Elle pleurait encore, encore et encore

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Elle pleurait encore, encore et encore. Depuis des jours et des jours, sans arrêt. Des larmes sans fin et sans limites qui coulaient pendant des heures. Enfermer dans sa salle de bain privée, assise en boule, souffrant silencieusement de cette peine de cœur. Malorie savait que c'était elle seule qui l'avait provoqué en sortant les mauvais mots, mais elle en éprouvait quand même ce sentiment d'abandon et de rejet. 

Carlisle, lui, restait constamment dans son bureau. Il n'était pas sorti sauf pour chasser, mais seul cette fois. Il serait bien retourner la voir, néanmoins elle avait été claire, il était un monstre. Une bête buveuse de sang. Sa famille s'inquiétait, mais il ne pipait mot. Mais le docteur gardait espoir que sa douce revienne vers lui, et l'accepte comme il est. 

Malgré cette situation, la vie devait reprendre son cours, pour ne faire de doutes à personne.
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Malorie se levait pour la énième fois du sol froid de la salle de bain. Les yeux bouffis de tristesse, elle nettoya le mascara qui avait coulé le long de ses joues. Ensuite, elle descendit en bas, afin de se préparer pour l'école, même si elle avait passé la grande partie de sa nuit à pleurer. La fatigue était présente, oui, mais Malorie ne pouvait s'empêcher de penser à lui et toute la merde qu'elle avait mis avec une simple phrase. Se n'était pas voulu je vous rassure, mais Malorie avait le don de dire les mauvaises choses, au mauvais moment. 
En plus de cela, sa sœur ne lui parlait plus. Passant la moitié de son temps à la réserve, avec son Jacob. Les mauvais pressentiment de la jeune fille était souvent vrai et valider, néanmoins Léa ne voulait rien entendre qui sortait de sa bouche. En y repensant, elle n'avait pas vraiment son mot à dire, vu qu'elle aimait un homme de 24 ans, alors qu'elle allait en avoir bientôt 18. Sa sœur était majeure, tout comme le quileute, alors ne vaut t'il mieux pas de ne pas s'en mêler?
Ainsi, elles s'ignoraient, sans plus. Aucun mot, aucun regard. 
Malorie pris une grande respiration quand ses deux pieds touchaient le sol en bois de la cuisine, là où elle vit sa famille manger le déjeuner, en silence. Sa mère l'aperçut en première, et lui dit:

-Bon matin chéri, bien dormi?

-Oui, comme un bébé! Mentit la jeune fille.

-Bien, vous manger, puis vous pouvez prendre la voiture pour aller au lycée.

Sa sœur fit les yeux ronds alors que Malorie annonça qu'elle préférait marcher, elle en avait besoin ce matin. Mais sa mère, un peu mécontente, repris:

-Et pourquoi cela jeune fille? Ta soeur a son permis et bientôt toi aussi, alors dis moi pourquoi.

-Parce qu'elle a le don de prendre toute mon énergie juste en parlant, a plus la famille!, Dis Malorie en partant, sans manger ni rien.

Le vent, toujours au rendez- vous, secoua un peu ses cheveux bruns dans les airs. Son jeans de la veille, son t-shirt blanc et sa veste verte sapin ne la réchauffais pas du tout. 
Trente minutes après, entre les nombreuses fois où elle avait plongé ses converses noires dans la boue et le vent frais, Malorie arriva enfin à l'école. Fermement, elle tenait la large bretelle de son sac, anxieuse de recroiser le regard des enfants Cullens. Elle avait fait du mal à leur père, alors pourquoi seraient-ils gentils avec elle? Discrètement, elle se dirigea vers la grande porte d'entrée en vitre. Puis elle prit ses choses de littérature avec elle et partit vers sa classe. En entrant, Malorie eut une sorte de choc lorsqu'elle vit Edward, assis à sa place habituelle. Stupidement, la jeune fille avait oublié que le jeune homme était assis avec elle en classe de littérature. Malorie chercha rapidement des yeux une autre place libre, si possible, loin de lui. Mais finalement tout le monde avait pris sa place, d'ailleurs, tout le monde la regardait bizarrement. Entre ses grosses cernes, ses vêtements de la veille et le fait qu'elle était seule debout, normal qu'ils la scrutent ainsi. Malaisée, Malorie soupira puis prit place au côté du jeune Cullen. Celui-ci ne lui jeta même pas un regard, ce qui rassura la jeune fille, qui ne voulait pas le confronter aujourd'hui. Mais comme le destin n'est presque jamais de son côté, il fallu qu'il lui demande en chuchotant:

-Je peux savoir ce qu' il s'est passé entre toi et mon père? 

-Il ne t'a rien dit? Demanda tremblotante Malorie.

-Non, il ne sort que pour travailler, et même là c'est rare. Il n'est pas dans son état normal, et je veux savoir pourquoi.

Comme si elle allait lui dire en pleine face: " En vrai ton père a une hyper vitesse et cela m'a fait peur! Alors je l'ai traité de monstre, mais se n'ai pas voulu hien. Comment j'ai vu cela? Bas on s'embrasse à pleine bouche sur l'îlot pourquoi?" Comme si c'était une évidence! Elle ricana secrètement à sa blague, puis répondit:

-Un malentendu, rien de plus. Ne t'inquiète pas.

Edward allait répliquer, mais le professeur les ayant pris en flagrant délit, les arrêta dans leur superbe discussion. Malgré l'avertissement s'avère du professeur, le Cullen repris de plus belle:

-Mon père ne serais pas comme ça juste pour un "malentendu",( Il imita des gilets avec c'est doigts), dit moi la vérité Ma-

-Bon! Mademoiselle Evans et Monsieur Cullen, veuillez arrêter de parler ou sortir du cour!

Malorie, trop irritée par les nombreuses nuits blanches, prit fermement ses affaires et partit de la classe, sans oublier de claquer bien fort la porte derrière elle. 

Marchant très rapidement dans les couloirs, elle ne vit pas que Edward l'avait suivi dans sa course. Ainsi, elle s'arrête net, tout comme lui. 

-Quesque tu veux Edward?, questionna tellement furieuse.

-Juste des réponses.

-Alors bonne chasse au trésor mon vieux!, finit-elle en partant rapidement.

En chemin vers la sortie, elle rangea ses affaires dans son casier et prit son sac, puis ouvrit la porte principale de l'école et partit de celle-ci. Mais quelque chose, ou plutôt quelqu'un la stoppa. Au loin, un mec musclé était assis sur sa moto, attendant visiblement quelqu'un. L'homme lui disait vaguement quelque choses, mais ce fut seulement en se rapprochant qu'elle le reconnut, et lui aussi d'ailleurs. Surprise et fulminent, de savoir que l'homme était surement la pour sa superbe soeur, lâcha méchamment et froidement:

-Pas très heureuse de te revoir, Jacob Black.

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Jacob Black et Malorie a moins d'un mètre l'un de l'autre? Sa vas finir mal je crois bien...
Mais ça vous le saurez au prochain chapitre!

Voilà, voilà! J'espère que vous avez aimé ce chapitre! 

Le CullenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant