Chapitre 6, un traumatisme.

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Il était là, couché sur le carrelage froid

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Il était là, couché sur le carrelage froid.

Elle était tétanisée et frigorifiée de terreur.

Il la fixait les yeux vide de vie.

Elle fuyait son regard mortel et sans envie.

Il était mort.

Elle voulait mourir maintenant. 

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Malorie se réveilla en sursaut, une fois de plus dans sa vie. Ce cauchemar est totalement redondant et effrayant. De la sueur perlait doucement dans son dos. Son rythme cardiaque tentait de redevenir régulier, alors que son réveil indiquait les petites heures du matin.

Elle sortit doucement de son lit, marcha vers sa fenêtre et l'ouvrit en grand. Malorie glissa sa tête en dehors de la maison, puis prit plusieurs respiration. Un léger vent s'était levé peu avant son réveil soudain.

Elle en avait marre. Marre, de toujours repenser a se soir la. Marre de ne plus dormir correctement depuis.

Malorie glissa sa main vers sa cote et releva un peu son chandail, puis toucha délicatement son bandage encore frais. Presque une semaine et quelques s'étaient passés depuis sa sortie de l'hôpital, et son mental s'était encore plus dégradé qu'avant. Elle avait la mort sur la conscience depuis longtemps maintenant, mais personne ne savait. Elle était maintenant calmée et marcha à quatre pattes vers son téléphone, malgré la petite douleur de ses côtes. Elle prit celui-ci et l'alluma, puis se rendit sur ses messages. Elle cliqua sur la conversation de son précieux ami, et l'appela. Celui-ci répondit avec un visage fatigué, puis pris la parole:

-Malo? Je peux savoir pourquoi tu m'appelle dans la nuit?

-Je l'ai revu Liam, je l'ai revu, répondit-elle en chuchotant presque.

-Qui sa Malorie?, interrogea t-il.

-Owen, avoua-t-elle nostalgique.

Liam ne répondit pas à cela. Il resta en silence, habituel d'appele nocturne de son amie. Il répliqua sérieux:

-Prends toi un psychologue Malo! Tu vis avec ce traumatisme de la mort de...-

-Ne le dit pas, elle le stoppa dans son discours froidement.

-Ok, mais pense à cette approche sérieusement, tu garde ta peur en toi et-

*Bip Bip Bip*

Malorie venait de raccrocher au nez de son ami.

Je m'excuserai demain..., se dit-elle mentalement.

Elle l'avait appelé pour parler et finalement elle se faisait sermonner par Liam. Elle ne pouvait pas avoir de psychologue. Quand Owen est parti, elle avait fait comme si elle allait bien. Sans aucun traumatisme. Sa famille allait mal durant cette période. Elle ne devait pas en rajouter sur leurs épaules. Mais il est vrai qu'elle pourrait aller voir la spécialiste de son lycée non?

Elle avait déjà tenté cette manœuvre, mais la dame l'avait mis sur une liste d'attente et lui avait dit qu'elle l'appellerait le jour où ce serait son tour. Et comme la vie n'est pas de son côté, la dame ne l'avait plus jamais recontacté.

Malorie resta dans ses pensées les plus lointaines, même celles qui faisaient le plus mal. Son corps lâchement assis sur le sol de bois froid, alors que la fenêtre sortait toute chaleur de la pièce.

Non loin de là, une carrure imposante se dessinait dans la forêt. L'homme de glace observait tranquillement la fenêtre ouverte de la maison. écoutant sans rien faire, ni dire, son ame-soeur évacuer la peine accumulée. Silencieux, il l'aimait. Alors qu' elle pleurait la mort de son bien aimé, Owen.

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 Le lendemain, à la pause, Malorie se tenait devant la porte de la spécialiste. Elle avait pris la décision d'avoir de l'aide et de vivre au-dessus de ses problèmes.

Elle l'avait dit à son ami, qui l'avait félicité. Elle avait fait son premier cours, puis avait eu un élan de courage et était partie vers son bureau.

Par contre, elle ne savait pas que toquer à une porte serait une chose si compliquée. Le poing fermé, lever vers la porte en bois, essayant de frapper celle-ci. Certains élèves passaient proche d'elle, la regardant bizarrement ou rigolait de son état statut. Au bout d'un moment, son bras reprit sa place habituelle, sur le côté de son corps.

Dégonfler, elle se moqua d'elle-même.

Malorie soupira. Elle était lâche et elle le savait. Mais pouvait-elle vraiment s'ouvrir comme cela a une inconnue? Sûrement pas. Elle rigola intérieurement. Malorie ne changera jamais. Elle le savait sa aussi.

Elle reprit son sourire et releva la tête. Malorie se retourna rapidement vers le côté gauche du couloir, mais rencontra un mur de brique. Enfin sa sensation d'un mur de brique.

Une belle jeune fille blonde se tenait devant elle. Son apparence était fabuleuse. Aucun défaut, beau maquillage, belle silhouette et surtout des yeux semblables au beau docteur et son fils. Une Cullen. Soudainement, elle pris la parole:

-Salut, je suis Rosalie Cullen. Ravie de faire ta connaissance.

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Rosalie Cullen qui parle enfin à la jeune humaine, en voilà une grande étape!

J'ai beaucoup d'inspiration en ce moment! ;)

Bonne journée!

Le CullenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant