14. UNE MISSION

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KATSUKI 

Trois jours sont passés depuis que j'ai collé un baiser à Deku. Franchement, sur le moment, je n'ai pas très bien compris ce qui m'a pris. Il était là, à m'absoudre encore une fois de tous mes péchés, aussi beau qu'un ange. Je n'ai pas résisté. 

Et après, nos lèvres ont bougées ensemble dans un même rythme. Il a répondu. Lui aussi, m'a embrassé. C'était doux et agréable. Puis il a fallu séparer nos deux corps et Deku est parti se réfugier à l'intérieur sans m'adresser un regard.

Ces derniers temps, j'ai appris qu'il valait mieux ne pas combattre ses sentiments. Alors j'essaie d'adopter une nouvelle attitude face à tout ça. J'ai rejoint Deku dans ma chambre d'hôpital et j'ai engagé la discussion. Il m'a dit qu'il n'était pas prêt, que tout ça allait trop vite pour lui. Je n'ai pas tout compris mais je crois que lui aussi est attiré. Il m'a dit de laisser les choses se faire. Pour une fois, je vais faire ce qu'il me dit de faire. Je n'ai plus envie de me prendre la tête. 

Sauf que, du coup, je me prends la tête encore plus ! Je ne sais plus trop comment me comporter quand je suis avec lui. Je stress, je perds mes mots, j'ai l'estomac qui fait les montagnes russes dès qu'on se frôle un peu... C'est un enfer. J'ai l'air ridicule. 

Pour l'instant, nous sommes en plein cours et nous attendons tous de savoir ce que nous réserve cette histoire qui concerne Hawks et Dabi. Aïzawa-sensei fait la sieste, comme d'habitude. 

Au même moment où la porte s'ouvre pour enfin laisser apparaître le numéro 2 des super-héros, je reçois une boulette de papier de la part de Deku. Je préfère la garder dans ma main et ne pas la déplier pour le moment. Hawks nous salue mais ne passe pas la porte pour empêcher Dabi d'entrer et notre larve de professeur se réveille enfin, les yeux encore bouffis de sommeil. 


Hawks : Eraser, on va procéder autrement. Tu te charges de leur expliquer la mission. Moi, j'ai besoin de Todoroki.


Dabi, derrière Hawks, ne peut clairement pas tenir en place. Il passe sa tête à travers la porte, entre le mur et Hawks, débordant d'énergie et les yeux aussi brillants que ceux d'un enfant devant une montagne de sucreries. Il n'a plus du tout l'air du même homme, malgré cette petite lueur de folie qui traîne toujours sur son visage. 


Dabi : *grand sourire* Salut tout le monde !

Hawks : *repousse la tête de Dabi* Dégage de là ! Je t'ai demandé de patienter à l'EXTERIEUR.

Dabi : Mais je voulais les saluer !

Hawks : Mais bon dieu pourquoi faire ?!

Dabi : Ben je n'sais pas, moi...

Hawks : Raaah, t'étais moins con quand t'étais méchant ! 

Dabi : Mais tu n'aimes pas quand je suis méchant non plus, alors je dois faire quoi ?!

Hawks : Je ne sais pas, cesse d'être toi !


Toute la classe se retient de rire à leurs pitreries. Je ne vois pas tellement ce qu'il y a d'amusant à voir un super-vilain se couvrir de ridicule. Dire que je le prenais au sérieux pendant tout ce temps... 


Eijiro : *rigole* Vous ne trouvez pas qu'il y a un air de déjà-vu avec ces deux-là ?!

Ochaco : *pouffe de rire* C'est sûr, c'est carrément eux !

Denki : *larmes aux yeux* Les mêmes disputes de couple, j'en reviens pas !

Je veux toute ton attentionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant