Moi la reine, toi le bouffon.

Chapitre 6: "Un réveil étrange"

Léna :

Je me réveille dans une salle blanche. Mais qu'est qui c'est passé encore ? Je sens une main qui me presse.

-Evan...

Voila le seul mot qui me vienne. Petit à petit je reconnais où je suis. Je suis à l'infirmerie du lycée. Putain ! Me voila vraiment dans la merde maintenant.

-Je suis là ma puce, me dit une voix féminine.

Je me rends compte après que c'est ma mère et pas Evan. Putain, mais je viens folle ma parole. Pourquoi j'ai dis son prénom devant ma mère ?

J'ouvre enfin les yeux. Je m'assoie et d'un coup un mal de crâne me prend au dépourvu. Je m'agrippe alors la tête pour essayer de faire partir cette douleur.

-Doucement ma puce, tu vas encore tomber dans les paume sinon ; me dit ma mère.

Quoi ? Je suis tomber dans les paumes ? Quand ? Pourquoi ?

Un parfum étrange m'enivre d'un coup. J'ouvre les yeux paniqués. Me dites pas qu'il était là depuis le début quand même ? Nos regards se croisent, je remarque vite qu'il est paniqué. Il me voit torturé, pourtant j'ai l'impression qu'il ne se moque pas. Non pire que ça, Evan est lui-même horrifié de me voir ainsi.

-Ma puce, lâche alors ma mère qui me fixe sans comprendre notre échange.

-Evan...

-Je... Je vais vous laisser... commence celui-ci en se dirigeant vers la porte.

-Non ! Reste ! Crié-je paniquée de le voir partir.

Evan se stoppe d'un coup. Sa tête pivote vers moi. Il ne comprend pas mon ordre. Putain ! Il est débile à ce point ce con ? C'est pourtant simple comme phrase.

-Faut qu'on parle maintenant ; dis-je énervée. Seul à seul.

Ma mère me fixe maintenant. Mais elle ne contredit pas et part vers la sortie. Bordel dans quel pétrin je me suis encore fourrée.

-Que s'est-il passé dans cette putain de classe ? Dis-je en le fixant les larmes aux yeux.

Il se gratte la nuque, comme depuis qu'il est petit et qu'il est stressé.

-Putain Evan répond ; je crie cette fois et mes larmes coulent.

-Calme toi Léna, il ne s'est rien passé de grave t'inquiète pas !

Ces yeux sont grands ouverts mais je lis encore de la panique.

-Evan raconte moi tout.

-Je... Tu t'es évanouie en cours. J'ai paniqué, j'ai appelé le prof. Nous avons tous essayer de te réveiller mais tu n'ouvrais jamais les yeux. Il m'a alors demandé de t'emmener à l'infirmerie. Et pendant le chemin, tu t'es réveillée. Tu t'en rappelle pas ?

Oh putain si je m'en rappelle mais bordel c'est la honte. Je le regarde avec de grands yeux. Je ne veux pas répondre à sa question.

- Je me suis évanouie combien de temps ?

- Une quinzaine de minutes je crois.

-Je n'ai rien dis en classe ?

-Non mais sérieux tu me fais peur et ta seule préoccupation c'est ça ! Dit-il en gueulant.

-Oui, tu te rends compte de ce que je viens de faire au moins ?

-Oh non ne joue pas la meuf qui vient d'être faible devant tout le monde. Ça ne marche pas avec moi Léna ! J'ai dis aux autres que tu as fais ça parce que tu bouffes jamais si ça peut te rassurer !