Adoptée par la famille Bakugo alors que tu étais un bébé, tu grandis aux côtés de celui qui est ton frère : Katsuki.
Depuis enfant vous vous soutenez dans votre but commun : sauver tout le monde : vilain, civil, héro.
Unis et complémentaires vous n...
J'entend un grognement alors qu'un cercle d'eau tourne autour de moi, parfaitement lisse, les arbres bougent en face de moi. Je m'approche inquiète avant de découvrir les deux yeux bleus que je n'avais pas vu depuis des mois:
"Hey T/S, t'as bien grandi..." Dabi s'écroule, sa respiration est brûlante, sa gorge sèche, je fais passer une fine couche d'eau sous son corps pour le traîner doucement au milieu de l'herbe. L'eau recouvre son corps, passe sous ses vêtements, je me surprends à identifier les muscles de son torse et rougit. Sa main attrape mollement la mienne :
" T'es pas en forme Dabi... Comment t'es arrivé ici ? On est censés être en sécurité.
- Tu te sens en danger avec moi ?" Sa voix est faible, je laisse couler un peu d'eau dans sa gorge, il me remercie avec un soupir et un petit sourire.
"Réponds moi, tu te sens en danger avec moi ?
- Non, je ne crois pas.
- Bien, alors c'est bien. Je me sens bien avec toi moi. J'aime bien quand tu m'aides, ton eau est douce et fraîche, j'ai l'impression de ne plus être Dabi, de redevenir Toya. Arrêter d'avoir mal c'est...vraiment cool.
- Et pourquoi t'as recommencé aujourd'hui alors ?
- Je sais pas."
Je frappe du dos de la main son crâne, quel crétin.
"Je peux dormir ?
- Comment ça ?
- Je peux dormir là ? Avec ta main et ton eau qui fait du bien ?
- Dabi, t'es défoncé ?
- Non, ou peut-être, je me sens bien et j'ai plus mal alors, je crois que c'est t..."
Ses yeux se ferment, sa respiration se calme, je me lève tout en tenant encore sa main dans la mienne et je m'élève dans le ciel en direction de la pièce inoccupée que je partage avec mon frère, j'ouvre la fenêtre, fais passer le corps endormi de Dabi et redescend chercher Kat's. Je lui caresse les cheveux, ses yeux s'entrouvrent, il se lève, s'appuie sur mon épaule et nous montons les escaliers en silence. Il se laisse tomber sur son futon, je pars me doucher.
Couverte d'un legging noir et d'un pull de mon frère je zigzag dans les couloirs, je passe le rideau que nous avons étendu et entre dans la pièce ou dors le bleu. Il n'a pas bougé, mon eau non plus, sa température a bien baissée. Il grogne lorsque je m'approche de lui faisant naître dans une de ses mains des flammes bleues, je chuchote :
"C'est moi Dabi, c'est T/P." Ses yeux bleus s'ouvrent, il râle : "Tu m'avais laissé, tu m'avais abandonné ? T'es méchante !" Je souffle, voilà un enfant. Je m'assois à côté de lui, dos contre le mur, il se redresse et se met dans la même position que moi :
"Merchi.
- Hm, de rien, mais quand même t'es pas à l'abri ici.
- Tu vas me vendre à tes profs ?
- Non, pas moi, quelqu'un d'autre le pourrait si jamais on te voit.
- Hm, voilà pourquoi j'aime pas les gens.
- Aller, repose toi.
- Hm, d'accord."
Sa tête bascule vers la mienne, sa main remonte le long de mon bras, s'arrête au niveau de mon cou. Je frissonne, ne sachant que faire. "T'es quelqu'un de bien T/S, si j'étais pas un vilain on sera copain tous les deux. On peut être copains quand même ?" Je hoche la tête doucement, ses doigts caressent la fine peau de mon cou, innocemment. "Ça veut dire oui, je suis content alors." Sa main fait le tour de mon cou, l'autre se glisse dans mon dos, il passe ses jambes sous les miennes et me tire vers lui, je laisse échapper un petit cri de surprise. "T'es toute légère T/P, pourtant t'as de jolis muscles, t'es une jolie fille, je suis content qu'on soit copain. J'ai bu un peu avant de venir, je me suis dit que l'alcool me ferait du bien comme ton eau mais ça marche pas... Alors je suis venu." Je passe une main dans ses cheveux, il s'endort et sa tête s'enfonce dans mon cou.
Je m'endors à mon tour, bercé par sa respiration, je me réveille lorsqu'il se met à gigoter, ses yeux bleus luisent dans l'obscurité, son regard innocent se lève vers moi. Nez à nez il me sourit : "Puisque t'es réveillée j'ai plus à faire doucement." Il passe son bras sous mes jambes et se lève d'un coup, il pose son front contre le mien avant de me poser au sol. Il ouvre la fenêtre et l'air glacé de petit matin entre : "Prend soin de toi T/S.
- Tu reviendras un jour ?
- Hm, ouais je pense, pas avant un moment mais oui."
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