Un mauvais pressentiment...

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Je me suis réveillée à l'hôpital, dans un chambre qui puait le désinfectant, et avec un gros turban autour de la tête. Vu que j'avais extrêmement mal à celle-ci, j'avais vraiment l'impression d'être un fakir raté.
D'autant plus que ma tenue était... Minimaliste.
Un vieille infirmière avec des yeux de poulpe est arrivée et m'a annoncé avec une voix de poulpe que mes cheeers parents arriveraient d'une minute à l'autre.
Youpi.
En plus vu mon état de décrépitude extrême, je n'allais pas sortir de sitôt.
Double youpi.

Après un long moment de réflexion intense mes géniteurs rappliquèrent et me couvrirent de bisouilles baveuses et soulagées. Même si je leur disais que j'avais TRÈS mal au crâne et un look ma-gni-faïïque, je crois que dans leur tête ça faisait un peu ça :
"Tu souffres atrocement ma chérie ? M'en fous t'as failli crever alors je te fais pleeeiiin de papouilles et de bisous pasque j'ai eu hyper méga peur alors voilà voilà choupinou d'amour roudoudou-lapinou-et-plein-de-trucs-humiliants-en-ou."

Après cette effusion de tendresse étouffante, ils partirent - ENFIN ! - non sans lâcher une larme. De joie ou de tristesse, je sais pas.

Je voulus profiter de ce répit, mais sans parler du repas réellement dégueulasse, je ne trouvai pas le sommeil.
Je ne savais pas ce qui s'était passé et j'avais l'impression que quelque-chose clochait. Que ce qui m'était arrivé n'était pas un accident comme les autres.
D'autant plus qu'outre ma tête souffrante, je sentais que quelque-chose avait changé en moi.
Quelque-chose de pas glop.

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