" Il n'est aucune chose qui vaille plus que la santé"
YOANN
Ma main retient ma tête qui veut se reposer sur ma table alors que le prof d'Analyse financière continue son monologue sur la rédaction d'un diagnostic financier, je l'écoute à peine étant assez épuisé aujourd'hui. Hier, alors que je rentrais de mon entraînement de basket en quête d'un bus car je n'avais pas prit ma voiture, la pluie a commencé brusquement sans que je ne trouve un endroit où m'abriter immédiatement. J'ai dû marcher un bon mètre avant de trouver un abri.
Il nous explique les sortes des ratios et leur utilité, je ne pense vraiment pas faire un master en finance. Dès que je terminerai cette année, je me lancerai dans la quête d'un boulot dans une entreprise. La première session de partiels commencera dans deux mois avant les fêtes de fin d'année, et je n'arrive pas à me concentrer ce qui est un peu chiant.
— Je vous laisse un travail pratique, vous allez me le rendre dans deux semaines. Il sera mit dans la côte finale alors travaillez le bien
Il se retourne et continue son enseignement pendant que j'essaie de me concentrer sans succès, j'ai vraiment besoin de faire une longue sieste.
Après une longue attente, le professeur nous libère enfin. Je me sens étourdi à un moment et n'arrive même pas à me tenir debout, celle qui était assise à côté de moi le remarque.
— T'as l'air mal en point, tu veux de l'aide ?
— Non ça va
Elle fronce les sourcils et me touche le front, je recule légèrement face à son geste étant donné que l'on se connaît même pas. Elle pose sa main sur son front blanc avant de me regarder intensément.
— Tu as de la fièvre, elle est assez forte. Tu devrais appeler quelqu'un
— Estrella !
Elle se retourne vers la voix, fait un signe à la personne d'attendre avant de reposer son regard sur moi.
— J'ai un Doliprane dans mon sac t'en veux ?
Je veux d'abord refuser mais après quelques instants de réflexion j'accepte, elle tourne son sac et me tend le paquet. Je l'examine quand même un peu avant de prendre un comprimé, elle me tend ensuite une bouteille d'eau puis je les avale.
— Merci
— De rien, allez moi j'y vais. J'espère que ça ira
Elle s'en va et je prends mon téléphone pour téléphoner à David, après deux sonneries sa voix grave sort du combiné.
— Allô ?
— David, t'es chez toi ?
— Ouais ouais, y'a quoi ? Tu veux sker (boire)?
Je rigole légèrement.
— Non, je ne me sens pas très bien là j'suis à la fac et aujourd'hui je ne suis pas venu en voiture donc je ne sais pas comment rentrer, tu peux me dépanner ?
— Vas-y j'arrive dans quinze minutes, meurs pas entre temps
— D'accord je t'attends
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« Le prix à payer » [I]
De Todo« Car si vous remettez aux hommes leurs offenses, le père céleste vous les remettra aussi » 𝕸𝖆𝖙𝖙𝖍𝖎𝖊𝖚 𝟨: 𝟣𝟦