« Ne sois pas effrayé, car je suis avec toi; ne sois pas angoissé, car moi je suis ton Dieu. Je t'affermis, je viens à ton secours, pour sûr, je te soutiens de mon bras droit qui fait justice.»
Ésaïe 41.10LÉA
Je fais les cents pas tout en regardant l'heure qui défile sur la grande horloge qui règne sur le mur, l'inquiétude se frayant un chemin jusque dans mon cœur, je commence à prier dans celui-ci suppliant le seigneur de la protéger.
Le bruit de la sonnerie me fait sursauter légèrement avant que je ne me rue sur celle-ci, mon regard survole la personne et je ne peux empêcher un soupire de reconnaissance franchir mes lèvres, après l'avoir fait entrer je croise les bras sous ma poitrine attendant des explications.
— Tu as encore oublié tes clés à ce que je constate
— Désolée Léa, je ne le referai plus
— Je me suis inquiétée tu sais
— Je m'en excuse sincèrement, la prochaine fois je te signalerai. Elle est où Anaïs ?
Je laisse mes bras pendre le long de mon corps alors que je me dirige vers elle pour lui faire face, elle se met à éviter mon regard mais je retiens son menton pour qu'elle puisse me regarder. Ses yeux se remplissent de larmes directement et je ne peux m'empêcher de la prendre dans mes bras.
Ashley est ma colocataire que depuis quelques semaines mais elle a déjà une place assez importante dans ma vie, elle est accueillante, gentille et super douce vraiment elle a un grand cœur mais je sais que derrière, elle souffre car je l'ai surpris plusieurs fois entrain de pleurer mais je pense qu'elle ne me fait pas assez confiance pour me confier ses problèmes et je respecte son choix.
— Tu n'as toujours pas trouvé un nouveau travail ?
Elle secoue la tête contre moi avant de me serrer encore plus, sa détresse me serre le cœur et en la voyant ainsi je ne peux réprimer une larme. Je l'essuie doucement avant de lui caresser le dos.
— Tu vas trouver, j'en suis sûre
— Je ne sais pas Léa, dit-elle la voix cassée
— Oh ma puce
Elle reste dans mes bras quelques minutes de plus avant de se séparer de moi et d'essuyer ses larmes.
— Désolée
— Ce n'est pas grave, tu as le droit de pleurer mais pas de perdre espoir. Tu vas trouver d'accord ?
Elle se triture les doigts avant de baisser la tête.
— Eh regarde moi, tu vas trouver Dieu est au contrôle
— Dieu m'a abandonné, murmure-t-elle. Il m'a abandonné depuis des années
Je me tape le front avec ma main avant de la prendre pour que l'on puisse s'asseoir sur le canapé, elle passe ses doigts dans ses tresses sans pour autant me regarder.
— Dieu ne t'a pas abandonné, j'aimerai que tu l'assimiles bien dans ton crâne
— Si Léa, si ce n'était pas le cas. Je ne souffrirai pas autant
VOUS LISEZ
« Le prix à payer » [I]
Rastgele« Car si vous remettez aux hommes leurs offenses, le père céleste vous les remettra aussi » 𝕸𝖆𝖙𝖙𝖍𝖎𝖊𝖚 𝟨: 𝟣𝟦