Antagoniste

Bachelor

Tu es tellement spécial...c'est pour ça qu'ils agissent en cannibales.

Pdv Ezekiel:

- Rentrez bien mon prince.

Je rêve ou elle vient de dire que j'étais son prince ?

Je sens mon cœur battre plus vite.

C'est étrange, ce n'était pas hors du commun qu'une personne m'appelle comme ça, c'était même une habitude (surtout venant de la gente féminine), mais là, je ne sais pas pourquoi, avec elle, ces deux mots résonnent tellement différemment...

- Merci ma Cléopâtre... chuchotais-je sans le vouloir.

- Pardon ?. Me demanda la demoiselle interloquée.

- Je disais '' je vous rends votre au-revoir ''. Me rectifiais-je.

***

Après notre petite escapade chez les Arendelle, Yden m'informa que le Duc de Mérynde souhaitait me rencontrer demain soir au Bachelor organisé par sa première fille, j'ai nommé: Ariane de Mérynde.

À vrai dire ça ne m'intéresse vraiment pas de me rapprocher de cette famille, mais le contrat que j'ai établi avec mon père stipule clairement que cette ''Lysbeth'', maudit soit le jour où elle a croisé mon regard, sera celle que je devrais ' épouser '.

- A quoi penses-tu Ezekiel ? Me demanda Yden

- Oublies ça...je ne pense à rien du tout. soufflais je. Dis moi plutôt ce qu'il en est de ta relation avec la fille du Marquis Miller. Dis-je pour le taquiner
Je constate que ma petite plaisanterie fonctionne vu la façon dont il rougit.

- J-Je...Enfin. Balbutia-t-il. Hum ! Ce ne sont pas tes affaires. Concentre toi plutôt sur notre rendez-vous chez le Compte O'Bernik. Dit-il en ajustant ses lunettes.

- Rabat-joie !

Je suis persuadé que dans une vie antérieure Yden devait être un vieil homme colérique et sans sens de l'humour.

- Messieurs, nous sommes arrivés à la résidence des O'Bernik. Averti le chauffeur qui venait d'ouvrir la portière.

Yden et moi sortions de la limousine.

- La journée va être longue. Soufflais je en ajustant mon costume noir.

***

Après notre entretien avec le compte O'Bernik sur le ''comment'' réduire les impôts des villageois en cette saison d'hiver, Yden, avec ma bénédiction bien évidemment, a décidé de se rendre en ville afin de se détendre.

De mon côté par contre, étant le prince héritier de l'empire, j'étais rentré pour m'adonner à des activités de la plus haute importance !

- Oh...oui monsieur. Gémit Maëva.

- Pu...tain ! Grognais-je dans un dernier élan avant de me déverser en elle.

Après nos ébats, je lui tendu deux liasses de 50.000 ajops chacune. C'est bien plus que ce qu'elle ne pourrait gagner en toute une vie...

* [ L' Ajop est le nom officiel de la monnaie courante de l'Empire, ça n'a absolument rien à voir avec les initiales du nom de l'auteur, n'allez pas pensez ça (◕ᴗ◕✿) ]

- Merci beaucoup monsieur. Sourit-elle en ajustant son décolleté bien trop plongeant.

Elle se pencha prête à m'embrasser quand une dispute éclata dans les couloirs.