Chapitre 2

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- il faut que ma patronne soit d'accord monsieur.

- Elle l'est, elle n'a pas là choix de toute façon elle aussi.

Bon ben génial.

- allez dépêche toi de venir.

Nous sortons des toilettes, le groupe n'est plus là mais dehors, ils l'attendent lui.

- Éden, que fait-elle ? Lui dit un homme assez grand, brun qui fait peur.

- Cette ravissante petite conne va venir avec nous. Elle va nettoyer ma chemise au manoir.

- Oh et c'est quoi son joli nom à la demoiselle ? Dit-il

Ne pas parler est la seule solution. Je ne veux pas leur parler.

- Ah elle a décidé de ne plus parler dit donc ! dit celui qui fait peur. Aller dis moi.

- April espèce d'abruti. Oups c'est sorti tout seul.

- Abruti tu dis ?! Il sort un flingue de sa poche et le pointe en ma direction.

- Alec range ça ! Hurle le blond.

Il s'exécute et range son arme tout en soufflant.

Le garçon blond me regarde, se met à ma hauteur

- les mafieux italiens ont le sang chaud, tu devrais fermer ta grande bouche, c'est un conseil.

-  Tu crois me faire peur « Éden » ? 

Il sourit d'un sourire sadique et  me choppe par le poignet, il me jette dans la voiture noire.
Je veux sortir et m'enfuir, sauf qu'il me maintient dans le siège et attache ma ceinture.

- arrête de bouger si tu veux pas que jte tue  ! déclare Éden

Quelques minutes passent. Nous arrivons finalement devant un manoir géant qui fait froid dans le dos.
Les voitures devant nous s'arrêtent, Éden fait de même. Il détache sa ceinture, puis me regarde. Quoi ? J'ai un truc sur le visage ?
Arrrrg il me déstabilise ce psychopathe.
Il m'attrape le menton pour que ma tête pivote vers lui.

- tu vas rester derrière moi, tu fais la moindre chose qui ne me plait pas ou qui ne leur plaît pas, tu finiras dans la cave.

Je garde étrangement mon calme. Pourquoi ?

Il me sourit de manière la plus sadique qui soit. Deux hommes viennent ouvrir nos portières, c'est une fois à l'intérieur que je reste vraiment très près de lui.
Il y a des femmes magnifiquement bien habillées, elles ont l'air hautain comme jamais.

Alors que je continue ma marche derrière le mafieux, je sens une main me claquer les fesses.
- chef vous avez ramené la plus bonne de toutes les filles qui puissent exister au manoir. Rigole t-il.

- Espèce de chien on t'a jamais appris à garder les mains dans les poches ?! Lui criais-je.

- Pas quand une aussi bonne trouvaille et devant moi.

Je sens que je vais le tuer.

- Mariano ? Éden se tourne vers lui et pointe son flingue sur la tempe du pervers.

- Non Éden je suis désolé je voulais juste rigoler pardon ! Le supplie t-il.

- Je t'ai dis quoi au sujet des filles que JE choisis. Dit-il vraiment énervé.

Pendant que le blond hurle sur le pervers, une femme d'environ une vingtaine d'années me donne un coup de coude dans les côtes pour que je lui porte mon attention. Elle est vraiment belle mais elle ne m'inspire pas confiance.

- un conseil chérie si tu recommences à draguer tous les hommes, je te trucide. Me sort-elle.

Je ne prête pas tellement attention à ce qu'elle dit, mes yeux sont rivés sur le blond qui pointe toujours son flingue sur la tempe du pervers qui s'est d'ailleurs mis à pleurer.
Tout à coup le blond se met à tirer en l'air pour lui faire comprendre qu'il ne devait plus me toucher.

Il se tourne vers moi et me fait signe de le suivre, tous les regards sont posés sur moi, je n'aime pas ça.

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