ARTHEMIS 07

CHAPITRE 1 : DE RETOUR

États Unis, PDV Nella

L'être humain, les relations, le monde extérieur, les sentiments...l'amour ?

Toutes ces choses ne sont que des illusions à mes yeux, des choses qui ne feront que me freiner et ne me permettront pas d'atteindre mes objectifs.

En tout cas c'est ce que je pensais, je le pensais sincèrement !

Alors pourquoi, dites moi pourquoi ? J'ai toujours cette envie folle de découvrir et de voir au delà de mes simples perceptions de la vie.

Est-ce que depuis tout ce temps je mens à ma propre personne ? Peut-être qu'au fond, j'aimerais en fait connaître tout cela mais pour mon bien, je ne peux pas !

Il faut que je revienne à la réalité, la triste et dure réalité.

Qui n'est autre que je connais seulement l'odeur et le goût du sang et des armes. Ça ne changera jamais.

En plus, je dois avouer que ce n'est pas comme ci je détestais ça...j'ai honte mais chaque fois que je me saisis d'une arme je me réjouis.

Est-ce parce que je sais que ça signifie que je vais sortir et sentir l'air frais se poser sur mon visage ou que je suis simplement satisfaite à chaque fois que j'atteins une cible ?

Je pense qu'il y a un peu des deux.

Vous savez quand vous avez goûté au mal, inconsciemment vous vous persuader que tout le reste est ainsi et que vous le méritez. Vous commencerez peut-être même à aimer ce soit disant mal !

L'être humain est étrange.

Voilà ce que j'en pense. Je suis étrange.

Mais en dehors de tout ça, une autre pensée me hantait au plus profond de moi.

Elle prenait déjà bien trop de place dans mon esprit pour me laisser le temps de penser aux fleurs roses qui pouvaient se trouver dehors.

Une vengeance !

Une vengeance que je compte mener à bien. Tuer d'autres personnes ne me réjouissait guère, j'en étais obligé. Mais lui ! Oh que ça ne me dérangeait pas, au contraire je n'attendais que ça.

J'en rêvais.

« -Je le tuerai !
Je me le suis promis !
Je le tuerai ! »

- 07 arrête de parler seule ça fait peur, et le patron demande à te voir ! hurla une voix derrière la porte.

Mon corps reçut un frisson qui me ramena très vite à la réalité qui m'entoure.

Le bruit strident de sa main qui frappait à nouveau la porte m'agaçait de plus belle.

- Tu m'écoutes ?

T'es un peu le seul truc qui piaille à ma porte connard, donc oui je t'écoutes et t'entends même trop bien à mon goût.

Putain, tout sauf lui.

C'était Mark.

Celui qui me réveillait, celui qui m'apportait à manger et me laissait sortir quand je devais aller faire mon travail d'Arthemis.