CHAPITRES 33: RÊVE TROUBLANT

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PDV DAVEN,

Je me trouvais coincé dans une pièce totalement blanche.

Et pourtant la tournure que cela prenait était bien trop obscure.

Le bruit de mes pas qui rencontrait le sol me faisait presque perdre l'esprit.

Je n'étais pas seul, non, des formes étranges se distinguaient plutôt bien dans cet endroit clos.

Des ombres noires, si sombre que mes yeux n'auraient jamais pu les perdre un seul instant.

Alors pourquoi je sens mon coeur accélérer au fur et à mesure qu'ils se rapprochaient de moi.

Je tenais un flingue dans l'une de mes mains et mon instinct me criait de tirer mais une paralysation de chacun de mes membres m'empêchait de faire quoi que ce soit.

L'une s'approcha en face de moi, juste à quelques centimètres de mon visage.

- Qu'est-ce que vous me voulez ? Commençais-je à crier tandis que l'écho faisait résonner ma voix pendant 10 secondes encore.

L'une se mit à parler alors que je la fixais toujours droit dans les yeux.

- N'essaye pas de devenir celui que tu n'es pas.

Toutes ses créatures étranges dégager une énergie malsaines et si effrayantes qu'un mal être me pris dans tout le corps.

Qu'est-ce qu'ils essayent de me dire ?

Je ne comprends rien !

Je tournais la tête frénétiquement espérant qu'ils disparaissent mais le nombre ne faisait qu'augmenter.

- Tu n'es qu'un monstre.

Et à l'entendre de cette phrase un soulagement me prit alors et je réalisa rapidement que je m'étais effrayé pour rien...

Si ce n'est que ça qu'ils sont venu me dire alors ça va.

- Les monstres ne peuvent pas aider les autres, me susurre l'une d'elles proche de mon oreille.

Prenant le dessus sur mes émotions, je remarqua que bouger m'étais à nouveau possible.

Alors je pris mon arme et tira à plusieurs reprises sur chacune de ses ombres aux yeux rouges.

Attendant un instant, je pouvais les voir se reformer comme si aucune de mes balles ne les avait jamais effleurés.

- Regarde tes mains, fit-l'un d'eux avant que je dirige mon regard vers elles, tout ce que tu touches finit par disparaître !

Mes mains se remplissaient de sang à vue d'œil.

- FERMEZ-LÀ ! insistais-je désespérément, je continuais pourtant de tirer en sachant que ça ne servait à rien.

- Tu ne peux pas te débarrasser de nous, leur voix grinçante me donnait mal à la tête, regarde toi en face.

Ils me pointaient tous du doigt me donnant l'impression d'être minuscule comparer à eux, je me sentais si oppressé, si coincé.

Et alors que je me retournais pour fuir, mes yeux s'écarquillèrent aussitôt à la vue de mon propre reflet dans un miroir.

Mes mains touchèrent le sol après avoir trébuché de peur.

J'étais face à moi même, face à mon reflet, à l'enfant que j'étais il y a des années.

Je regardai mes mains et aucun doute c'est comme si j'étais revenu dans le temps.

ARTHEMIS 07Où les histoires vivent. Découvrez maintenant