ARTHEMIS 07

CHAPITRES 38: YEUX DISENT LE CONTRAIRE

PDV NELLA,

Mon dos contre la porte, la respiration saccadée, je n'espérais qu'une chose.

Que personne ne met vu.

Je posa ma nourriture sur le grand chevet qui était à côté du lit.

Je l'ai sûrement échappé de peu...c'est ce que je pensais avant d'entendre des pas se dirigeait vers mon étage.

Suis-je parano ? Je ne suis pas seule ici, c'est normal que des gens marchent et sortent dehors !

Même au beau milieu de la nuit ?

Mais mon cœur battait si fort ! J'avais décidé d'éteindre la petite lumière qui me servait de veilleuse et d'être dans le noir complet pour que personne ne me repère.

Plus aucun son ne sortait de la pièce où j'étais comme si j'avais mangé le fruit de Corazon.

Mais malgré tout ça, quand le bruit du code se fit entendre pour accéder à ma chambre, un frisson s'empara à nouveau de moi.

Ils viennent me chercher ?

La dague sortit, le regard fixait sur la porte à attendre le moindre mouvement. Prête à agir et arrêter toutes les personnes qui s'en prendraient à moi.

Même si mon dos ne me permettrait seulement de tenir quelques secondes en utilisant toutes de mes capacités...

Je ne comptais pas crever ainsi !

Elle s'ouvrît lentement et alors que je voulu passais à l'action, l'homme en face avait lui aussi déjà pris les devants.

D'un renversement puissant je fus propulsé au sol et son arme se trouva sur ma tempe mais il m'as suffit qu'il se relâche un instant pour l'esquiver et le renverser à mon tour.

Mes jambes enroulé le long de son corps pour l'immobiliser. Ma dague pointé juste en dessous de son cou, il suffisait que j'appuie pour lui arracher le peu de peau qui lui permettait de vivre.

Mais mes yeux s'ecarquillèrent, reconnaissant là le démon, un sourire narquois scotché au visage et un sourcils légèrement levé.

- J'aurais fait éclabousser ton petit cerveau en charpie si je ne t'avais pas reconnu, petite humaine ! S'exclama-t-il à m'en laisser tomber la goutte de sueur que je contenait.

- Que...qu'est-ce que...pourquoi tu es dans Ma. Chambre ? Bégayais-je en le voyant.

Si ce n'est que lui...je me sens presque rassuré...

- Tu compte rester sur moi longtemps ? Pas que ça me dérange mais je préfère qu'on le fasse dans le lit, enchaîna t-il un rictus aux lèvres.

Alors il n'est pas là parce qu'il m'as vu ?

Ou bien évite t-il le sujet pour le moment ?

J'étais tellement concentré sur le fait qu'il soit entré ici comme bon lui semble que sa phrase ne me percuta pas une seule seconde.

- Eh, m'interpella t-il à nouveau tout en glissant sa main sur ma cuisse, bouge de là.

Mon regard s'ébahi avant de presque faire un bon dans le ciel pour m'éloigner au plus vite de lui.

- Je peux savoir ce qui t'amène dans ma chambre ? Le menaçais-je toujours l'arme à la main.

J'étais à la fois furieuse mais aussi curieuse de savoir ce qui l'amenait ici à une heure pareil.

- Je te retourne la question, que fais-tu dans la chambre qu'on m'as attribuée ? Me demanda t-il alors que je ne comprenais pas, et range ton arme je suis épuisé.