CHAPITRES 4: LE CHASSEUR SE FAIT CHASSER

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PDV Nella

Mes paupières étaient encore lourdes et rien qu'ouvrir mes yeux ou faire n'importe quel mouvement m'était compliqué.

Je ressentais une énorme douleur à la tête et je réalisai à peine ce qui venait de m'arriver.

J'avais l'impression d'être encore sonné par le coup qu'on m'avait apporté.

Quel connard...J'avais super mal.

Je voulu bouger pour voir au plus vite où je me trouvais mais à peine un geste fait que je compris dans quelle situation j'étais.

Ma vue était super flou et je n'apercevais rien de cette endroit complètement plongé dans le noir, par réflexe je regarder le peu que j'apercevais autour de moi.

Mais ça m'avait suffit pour comprendre les grandes lignes.

Je suis ligoté à une chaise de la tête au pied et quand je dis ça c'est au sens propre !

Putain pourquoi j'ai une corde autour du cou ?

Sans attendre une seconde de plus j'essaya de me défaire de mes liens mais sans réussite.

Et visiblement je n'avais plus de quoi couper ce qui me maintient, on m'avait tout enlever.

Attendez, pause !

Pourquoi j'ai pas fait le lien plus tôt ? Je ne porte pas les mêmes habits que durant la soirée. Ne me dites qu'un de ces clochards a osé me changer ?

Ils se sont quand même pas permis de voir mon corps comme si c'était le musée du Louvre.

Je suis dans un sacré pétrin encore une fois, ça me suivra toute ma vie.

Le jackpot !

Ils ne sont pas du tout dans l'abus de ce que je vois.
- C'est super, on est coincé les gars ! Soupirais-je comme à mon habitude de parler seule.

- Bien vu Sherlock, murmura, une voix grave derrière moi.

- Mh je vois pas comment je , un silence emprisonna la pièce et mon corps s'amplifia de frissons.

Je n'osait même plus faire un seul mouvement comme si cela pouvait causer ma perte. Vous savez comme quand votre cerveau vous envoie un signal pour avertir du danger.

Mes yeux qui avaient pourtant du mal à s'ouvrir c'étaient manifestement agrandis.

Donc il y avait quelqu'un depuis le début ? Alors il a vu que j'étais réveillé mais il n'a rien fait ?

Mais je n'ai même pas senti sa présence.
Pas une seule seconde.

Mon pouls s'accéléra et ma respiration saccadée se fit de plus en plus présente.

Est-ce que c'est lui ? Ma cible ?

Des pas se rapprochaient lentement de moi et chaque pas faisait sonner mes tympans.

Un souffle me glaça le sang, je le sentais, il était proche de moi, à quelque centimètre.

Je n'ai même pas pensé à essayer d'observer ou d'avoir plus d'information via la pièce un seul instant car j'étais trop occupé à vouloir libérer les liens.

De toute façon tout était très sombre, je suppose même que c'était la nuit.

- A vrai dire, il a eu raison de t'attacher autant, tu m'as l'air de savoir ce que tu fais. Sa voix me disait quelque chose et continuait de résonner dans ma tête.

Ce serait le même type qui pointait son arme sur moi ?

Je me sentais coincé, je ne pouvais rien faire.

ARTHEMIS 07Où les histoires vivent. Découvrez maintenant