ARTHEMIS 07

CHAPITRES 55: CADEAU DIVIN

PDV NELLA:

Je me souviens encore qu'il y a quelques minutes de ça Rinji était émotif face à mon arrivée mais que tout ce que je voulais c'était le voir, lui.

Daven.

Je me demandais où il pouvait être tandis que plein de gens se trouvaient déjà là sans que je ne sache réellement pourquoi.

Mais lui, il n'était pas là...

Est-ce qu'il lui avait suffi de seulement deux semaines pour passer à autre chose et m'oublier ?

Est-ce qu'il ne me porte déjà plus d'intérêt ? Comme tout ces gens en qui j'ai cru mais qui m'ont finalement laissé tomber...

Tandis que de mon côté, mon coeur battait toujours aussi fort pour lui, si ce n'est pas plus !

Toutes ces questions idiotes venait de prendre fin en une infime seconde lorsque je croisa son regard parmi tous.

Je n'hésita pas une seule seconde à faire descendre mes yeux le long de son corps imposant qui se démarquait naturellement des autres.

Tout le monde était si bien habillé, sauf lui et un sourire en coin me rassura à l'idée qu'il n'avait pas changé.

Mais j'étais tellement concentré et attiré par sa présence que je n'avais pas remarqué qu'il s'avançait rapidement jusqu'à moi en évitant toute les personnes présente ici.

Avant de me prendre dans ses bras devant tout le monde sans que je ne sache quoi faire, ni comment réagir.

Heureusement que mon corps se trouvait encerclé dans ses bras réconfortant et que ma tête avait trouvé refuge dans ses pectoraux car je n'aurais pas assumer mes joues rougeâtres tel un coucher de soleil.

Son souffle chaud dans mon oreille accéléra les battements de mon cœur à une vitesse que j'avais presque déjà oubliée.

- Petite humaine...tu m'as manqué...

C'était ses mots exacts qui me semblaient vraiment sincères qui aurait presque pu me donner les larmes aux yeux.

- Toi aussi, dis-je doucement.

Ce après quoi il resserra encore un peu plus son étreinte face à moi, il descendit sa main le long de ma robe tout en longeant mon dos nu qui laissait apparaître ses marques que je détestais tant.

Il les toucha l'air de les redessiner et les effacer à la fois.

Je pense que si il aurait pu les embrasser pour me rassurer il l'aurait fait car ses yeux brûlant sur chaque parcelle de mon corps me donnaient l'impression d'être la seule dans cette pièce.

Ses deux mains se placèrent sur chacun des côtés de mes hanches avant qu'il ne pose son regard sur mes pupilles pleines d'envie.

Je le regardais et me sentais toujours aussi petite face à lui.

Si seulement il savait à quel point j'avais pensé à lui, chaque jour, chaque heure, chaque instant insignifiant de mes jours sans lui.

Mais un rictus amusé trouva place sur ces lèvres et je le connaissais maintenant trop bien pour savoir qu'il avait envie de faire quelque chose qui allait m'énerver.

- Qu'est-ce que-

J'eu à peine le temps de finir ma phrase qu'il me tourna face à tout le monde.

Son corps à l'arrière de moi me donnait un air rassuré mais mon souffle ne pouvait s'empêcher de s'accélérer en voyant autant de gens devant moi.

Je pensais m'y être habitué...