CHAPITRES 22: BLESSURE INTÉRIEUR

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PDV NELLA,

J'aurais dû l'écouter pour une fois et faire plus attention.

Cette chute à cause qu'il a touché...non, frôlé une partie de moi m'as lancé une forte douleur là où il m'avait blessé.

- Ce n'étais pas fait exprès n'est-ce pas ? M'adressant aux voix dans ma tête.

Je pense que ça ne l'a pas déplu pour autant...si tu vois ce qu'on veut dire.

- Taisez vous ! Vu comme son visage à changer de couleur je pense qu'il n'as même jamais touché de femmes.

Tu penses ? Pourtant il t'as touché...

D'ailleurs tu peux toujours causer tu n'as jamais été aussi proche d'un homme que lui je te signale !

- Il m'a frôlé ! Vous me servez vraiment à rien...si je n'ai jamais été proche d'un homme c'est parce que je le veux ! Affirmais-je tête haute pour me convaincre de mes propres paroles.

Ou tu as peur de t'attacher et que les gens te lâch

Je frappa mes deux joues essayant de faire taire ces satanées voix !

De plus, il est juste derrière ma chambre j'oublie trop facilement qu'il pourrait m'entendre assez facilement même si les murs laissent penser qu'ils sont épais.

À moins qu'il soit déjà descendu ou même parti...

Enfin peu importe il faut que je pense à autre chose et pour cela pourquoi ne pas aller manger ?

Rien de mieux qu'un bon plat pour se changer les idées !

Avec très peu d'enthousiasme je décida donc enfin de quitter mon lit pour nourrir mon pauvre estomac en sueur.

Et la première pensée qui me traversa l'esprit en descendant c'est que tout était très calme aujourd'hui, j'ai même l'impression qu'il n'y a personne.

La télé était encore allumée tandis que je me dirigeais toujours vers la cuisine en touchant mon poignet qui m'empêchait de vivre tranquillement depuis hier.

Je suis bien idiote d'avoir fait directement de l'exercice dessus et être tombée maladroitement dessus me rend encore plus pitoyable.

En ouvrant un placard je vie un kinder bueno qui restait là, le seul et l'unique, le dernier survivant.

En jetant un coup d'œil pour m'assurer qu'il n'y avait personne, je le pris et l'emporta avec moi.

Par la même occasion j'en ai profité pour me mettre sur le canapé et m'amuser à changer de chaîne.

C'est tout ce que je pouvais faire après tout...

Seulement des chaînes d'information défiler sous mes yeux.

Je déteste les info, je ne sais même pas pourquoi mais ça a le don de m'irriter.

Alors que je continuais de saper tout en ouvrant mon délicieux kinder, je me stoppa sur ce qui me semblait être un dessin animé.

Je resta sur ça pour faire passer le temps, mais au bout de trente bonne minutes je m'ennuyais déjà à mourir !

Où sont-ils tous passés ! Peut être que c'est moi qui me suis réveillé trop tôt ?

Je lança un regard rapide sur l'horloge installée en hauteur, qui indiquait 12h30.

Mh, trop tôt n'est peut être pas le mot exact !

Est-ce que je deviendrais addicte à leur présence pour être aussi perturbé...non, je n'aime juste pas être seule.

La vue à l'extérieur me paraissait toujours aussi belle et pour l'admirer je m'installa près d'une fenêtre non loin, là où je pouvais voir détailler le paysage.

ARTHEMIS 07Où les histoires vivent. Découvrez maintenant