CHAPITRES 7: NUIT ÉTOUFFANTES

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PDV Nella

Je n'avais jamais ressenti ça, mais c'était clair.

Une terreur était devant moi.

Et d'un coup rapide je me suis retrouvé soulevé du sol.

Il m'enleva pour la première fois les liens qui maintenaient mes poignets et mes chevilles et m'avait de nouveau agrippé par les cheveux et soulevé sans aucune difficulté.

Je criais alors de douleur.

Ça faisait mal, pourtant je n'étais pas du genre douillette mais sa poigne était si ferme que j'en perdais presque mes cheveux.

- Arrête de faire du bruit ! S'écria t'il simplement en chuchotant.

Je me stoppa immédiatement, je ne voulais plus avancer !

Certainement pas avec cette enfoiré.

Vu comme tu me tiens c'est normal que je crie peut être vieux démon écervelé.

Je n'avais même pas le droit de faire ça ?

Une rage me pris et la haine envers lui ne faisait qu'augmenter au fil du temps.

- COMMENCE PAR ME LACHER ALORS ! Criai-je plus fort que jamais.

Une de ses mains était venue se placer sur ma bouche pour me faire taire et l'autre attrapa ma nuque fermement en me plaquant contre le mur.

Ses doigts avec ses bagues en métal étaient venu entourer mon cou à l'arrière et il me serrait de plus en plus fort.

J'avais beau essayer de me débattre, rien n'y faisait.

Il approcha alors sa tête de mon oreille droite.

Mon cœur battait si fort dans ma poitrine que même lui aurait pu l'entendre.

Comme si la mort était vraiment là, à quelques centimètres de moi.

Il me chuchota doucement,

- Quand je dis de ne pas faire de bruit, on se tait !
Ou alors continue et je te ferai faire plus de bruit que tu en a jamais fait.

Il se recula avant de plonger ses pupilles noir dans les miens.

- Compris ? fit-il, en me relâchant.

Le regard toujours aussi haineux je le fixais simplement, sans rien dire, gardant la tête haute.

Je ne comptais pas mourir maintenant, pas avant lui.

Il m'agrippa à nouveau mais par le bras cette fois-là.

Je ne mens pas que les larmes manquaient de peu de venir sur mon visage.

Non pas à cause de la douleur mais bel et bien pour la façon dont il me traite.

Est-ce que le monde s'abat sur moi parce que j'ai fait du mal à trop de personnes ou je le mérite peut être juste ?

J'ai comme l'impression que le destin veut que le monde autour de moi m'achève.

Le fait que je ne réussisse jamais à le toucher pour mettre fin à sa vie me mettait hors de moi.

Ce sentiment d'impuissance me faisait serrer des dents.

J'étais dans toutes mes pensées que je n'avais même pas remarqué qu'on était sortis sans me couvrir la vue.

À quoi bon, il faisait noir de toute façon et il n'avait pas allumé la lumière sûrement exprès.

Arrivé devant une pièce, il me fit entrer.

ARTHEMIS 07Où les histoires vivent. Découvrez maintenant