chap 6 Guillaume

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Dans le chapitre précèdent : Je m'arrête soudainement sur un visage que je connais, et je me souviens de qui c'est.

À ma grande surprise c'est le type du magasin : Guillaume. Il est assit à côté de moi à ma gauche et je ne l'ai pas vu en rentrant ce qui est assez bizarre vu que je n'arrête pas de fixer tout le monde. Il me fixe lui aussi, on dirait qu'on est sortit du monde pour se retrouver ensemble dans un monde parallèle. J'exagère beaucoup trop mais ça fait un peu ça dans les films alors que cette situation est tout à fait réel et absolument pas sortit du temps. Je me rends compte que je suis toujours debout alors je me rassois en ayant toujours mes yeux dans ses yeux. J'attends que le prof commence à parler pour lui poser des questions. Mais il m'en empêche en me grillant la priorité.
Guillaume :"Je t'interdis de faire allusion à ce que tu sais sur moi et je ferais pareil pour toi." Il me dit ça de façon insistante et méchante. Il croit vraiment qu'il m'impressionne alors qu'il a une tête de bébé et une voix aussi douce que du coton. Je cache mon rire avec ma main mais il le remarque et me lance un regard noir rempli de sous-entendu. Mais je m'en fiche qu'il me menace et il ne sait rien de moi, je ne comprends pas ce qu'il a voulu dire par je ferais pareil pour toi. Il n'a rien de compromettant sur moi en tout cas pas que je sache. Non je me suis faite bien trop discrète pour que quelque chose soit ressorti. Je dirige ma tête vers le tableau mais je sent toujours un regard sur moi alors je suppose que c'est lui.
Enfin la sonnerie de midi se fait entendre et nous nous dirigeons tous vers le self.

Le self est immense et super bien aménagé. On peut choisir l'entré, le plat et le dessert que l'on veut. On s'installe sur une table ronde avec Aurélia. Il me semble que tout le monde à sa place et sa table à titré car beaucoup se dirige vers des tables sans même faire attention si il y'a des personnes installées. Nous sommes à côté du mur pour qu'on est un peu de tranquilité même si dans un self ce n'est pas trop possible. J'ai complètement oublié combien les gens de mon âge peuvent être bruyant quand on mange comme si chacun veux parler plus fort que l'autre ce qui fait une sorte de concourt de celui qui a la plus grosse voix. Il y'a des paravents qui permettent de couper chaque espace entre chaque table pour qu'on soit un peu plus isolé. Je profite de ce petit instant à deux pour lui demander qu'elle genre de personne est Alexandre. Elle est un peu gênée de ma question qui l'a prend au dépourvu. Son expression se fait plus sérieuse et éloignée, elle met clairement de la distance entre nous. Je la comprends c'est quand même le fils de son patron. Elle se décide à me répondre tout en gardant son expression figée et lointaine. Elle me dit qu'il est pas spécialement rejeté ni super aimé mais qu'il a quand même un cercle d'amis assez conséquent. Poussant le bouchon un peu plus loin je lui demande ce qu'elle pense de lui.
Aurélie : " Pourquoi est ce que tu veux savoir tout ça sur lui ? Il te plaît ou c'est autre chose. Je ne veux pas avoir de problème avec lui parce que comme tu le sais ce travail est important pour moi et ma mère alors si tu veux bien ne pas me mettre dans l'embarras avec tes questions ce serait gentil. Je vais te répondre, je pense qu'il est sûr de lui plutôt gentil avec ses amis et qu'il est un bon élève. Les profs le compliment des fois parce que il est intelligent et répond  correctement au question. "
Moi : " Non je ne suis pas attirée par lui, il est mon demi frère alors ça me gène beaucoup que tu penses ça. Je voulais juste me renseigner un peu sur les gens que je vais devoir côtoyer tout les jours ça n'a rien de méchant et j'espère que tu comprend. "
Elle me regarde tout en me souriant et je lui rend. Mon regard est alors attirer vers un coin de la salle je découvre Guillaume qui me fixe. Il est entouré de ses potes dans un grande table rectangle il n'a pas l'air d'apprécier son dîner. Il détourne le regard et se reconcentre sur la conversation de ses amis. Aurélie à remarqué notre jeu de regard sans avoir rien dit ce matin en cour mais elle ne pût s'en empêcher.
Aurélie : " Tu connais Guillaume ? Comment tu le connais ?"
C'est à mon tour d'avoir un visage sérieux.
Moi : " Je l'ai croisé en ville il n'y a pas longtemps et je crois qu'il m'a reconnu."
Elle rit, il est si doux telle une nuée de nuage qui vous carresse de sa main vaporeuse et délicate. Je la regarde avec des gros yeux car je n'ai pas menti je n'ai juste pas précisé le lieu et dans qu'elles conditions. Elle me dit que le croiser en ville est rare car il est suffisament riche pour s'en dispenser, il sort que avec ses potes alors que eux n'ont pas l'air de me reconnaître et surtout il me fusille du regard. Elle trouve que c'est étrange mais respecte mon choix de ne pas vouloir lui en parler et ne me pose pas plus de questions. Cette pose pris fin et nous retournons en cour.

On sort tous épuisé de cette journée de cours autant interminable que les autres. Je pris ma moto et Aurélie pour nous diriger vers notre chez nous.
On mange comme toujours le repas préparé par la mère de mon amie et on part tous se coucher pour être en forme le lendemain sachant qu'on doit étudier.

Pour toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant