Chap 11

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Depuis mon entretien je n'ai plus repenser au restaurant et à la personne mystérieuse que j'ai croisé. La semaine se passe tranquillement et sans encombre. Guillaume ne me lance plus de regard noir mais continue de m'ignorer, sûrement pour garder sa popularité déjà pas très haute. 

Malgré que nous nous évitons au bahut, nous avons prix l'habitude de nous rencontrer à l'épicerie de ses parents, là où il travaille. Ce soir comme tout les autres jours de la semaine je le retrouve dans le rayon des produits aménager entrain de les réapprovisionner. Il me voit approcher et me sourit pour me faire comprendre qu'il m'a vu. Nous avons déjà mis en place notre petite routine qui est que lui m'aide avec les cours et moi avec son taf. Je vous avoue que je ne sais toujours pas comment il a pu se débrouiller tout seul. Depuis les quelques jours que nous nous connaissons, nous nous sommes beaucoup rapprocher mais nous ne parlons jamais de nos famille. On échange des banalités et on va s'installer à la caisse pour faire nos devoirs du jour. Depuis la reprise des cours, pour moi c'est vraiment difficile de suivre car je n'ai pas appris à étudier correctement. Souvent il me faut seulement des millièmes de secondes pour que je me déconcentre et que mon cerveau parte vers des questionnements pas du tout utile.  Ce soir on fait des exercices de maths et il m'aide avec les intégrales. Il se met à rigoler devant ma nullité dans ce domaine. Ca doit bien faire 3 fois qu'il me réexplique la même chose mais je n'arrive pas à intégrer toutes les notions. On fait alors une petite pause pour s'occuper du magasin. Il utilise l'autolaveuse et je range les rayons. Ca lui permet de rentrer plus vite chez lui après la fermeture. 

Malheureusement pout nous les portes automatiques s'ouvrent sûr un groupe de jeunes. Je lance des regards affolés à Guillaume qui descends presque immédiatement de la machine. Il se dirige vers la caisse comme moi. Je remballe toute mes affaires et me dépêche de sortir avant que quelqu'un ne me voit. J'enfourche ma moto et roule jusqu'à la maison. Je fais attention à ne pas faire de bruit et monte les étages quand ma petite sœur m'intercepte.  

Elle m'entraine vers sa chambre et ferme la porte derrière elle. On s'installe sûr son lit et elle me dit que ça fait longtemps que l'on n'a pas discuté. Mon sourire l'aide à se lancer dans la discussion. 

Célia : Tu te souviens je t'avais dit qu'il y'a un gars qui m'embêter. Je hoche la tête tout en soutenant son regard. Elle me fait un sourire espiègle pour me dire que je ne suis pas prête à entendre la suite. Malgré tout elle continue. 

Célia : J'en avais vraiment marre. Et comme tu m'as dit de me défendre et bien... Et elle laisse sa phrase en suspens.

Moi : Ne me dis pas que tu l'as envoyé à l'hôpital sinon on va avoir des soucis.

Célia : Non pas du tout. Je l'ai juste insulté devant tout ses potes. Et je ne m'y attendais pas mais il s'est mis à pleurer. Puis les surveillants sont arrivés et j'ai dû m'excuser dans le bureau du principal. Le principal m'a donner un avertissement. Et j'ai essayé de leurs dire qu'il n'arrêtait pas de me faire chier mais ils m'ont dit que je ne devais quand même pas insulter mes camarades. Alors ils ont demandé à voir maman, mais j'ai pas envie qu'elle sache. Alors tu est ce que tu peux te faire passer pour elle comme avant ? S'il te plait. Elle me fit ses yeux de biches, et elle sait que je ne peux pas y résister.

Moi : Tu sais je suis contre le faites que tu insultes tes camarades. Tu dois juste le faire pour te défendre, jamais pour attaquer ni pour blesser. Alors ne recommence pas. Je vais voir ce que je peux faire avec tes profs mais je leur dirai que je suis ta sœur et que maman n'a pas pu venir comme ça ils ne se demanderont pas qui elle est quand elle viendra au collège. Tu m'as dit que c'est quand déjà ?

Célia : Merci, tu es la meilleure ! C'est demain à 17h30 après les cours juste avant le week-end. 

Moi : Tu as de la chance, petite veinarde. Je fini mes cours à 16h les vendredis. 

Je lui fis un câlin et sors de sa chambre pour rejoindre la mienne. Je récupère une bière et sors sur le mini balcon. Je m'assis sur le sol contre les vitres et commence à boire en repensant à l'époque ou je devenais sa mère. Il faudra bien qu'elle perde cette habitude désormais elle a sa mère avec elle. Ca me rappelle un jour où elle a eu une forte fièvre et où j'ai dû allais la chercher. 

Flashback :

En pleine journée je reçois un appel de l'école de ma sœur. Je commence à stresser car d'habitude on ne reçois pas d'appel de ce genre sauf en cas d'urgence. Je me mets à imaginer tout les scénarios possible et catastrophiques qui me viennent. Je décroche avec le cœur qui bat la chamade et les mains moites. Une voix douce et d'homme se fait entendre. Il me demande si je suis bien sa mère et je réponds instinctivement oui. Puis il me dit que c'est le numéro renseigner en cas d'urgence et que l'autre numéro ne réponds pas alors qu'il y'a bien marqué à côté parente de Célia. Je vois bien qu'il a des soupçons sur le faite que je sois sa mère alors je lui réponds que c'est mon ancien numéro mais que j'ai perdu le téléphone. Il me demande ensuite de venir chercher ma fille car elle a de la fièvre et a vomis en cour. Je le remercie de m'avoir prévenu et m'empresse d'arriver à l'école. 

Malgré mon jeune âge, j'étais à ce moment là en troisième et ma sœur en cm1. Donc j'avais 15 ans. 

Je me présente comme sa mère et les profs me regarde choqué que je sois si jeune. Je sais que je fais plus que mon âge mais je reste assez jeune. Elles ne me posent aucune question et m'emmène voir ma petite sœur à l'infirmerie. Je lui dis directement : Oh ma fille qu'est ce qui t'arrive ? Ca ne va pas, viens je te ramène à la maison. Elle me regarde et rentre dans mon jeux. Sans qu'on se fasse choper on sort et on rentre. Une fois arriver comme d'habitude je me dispute avec ma mère car elle est trop sonner pour pouvoir s'occuper de sa fille. 

Retour au présent :

 Depuis ce jour et jusqu'à ce que je m'enfuis je suis devenu sa mère. Je me rends compte que j'ai fini ma bière alors je rentre et me couche sur mon lit en me disant que les choses n'ont pas vraiment changé.


Pour toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant