Une Capo De Gang Et Un Capo De Police Tome III

17

Ça va faire 2 heures que j'attends ce connard dans son salon, dans le noir. Il a fini par rentrer étant donné que la porte vient de s'ouvrir.

Moi : Alors c'est comme ça que tu arrêtes de te droguer ?

Il a allumé les lumières.

Salim : Putain Essan où tu étais passé ? On t'a cherché partout.

Moi : Éteint moi ça il faut que je casse la gueule.

Salim : Quoi ?

Moi : Je t'ai dit de l'éteindre.

Il l'a éteint, je suis allé vers lui et je lui ai (mise) une baffe.

Salim : Non mais qu'est-ce qui te prend ?

Moi : Tu es sérieux, tu me le demandes ?

Salim : Oui qu'est-ce qui t'arrive, tu disparais pendant des jours et là tu débarques chez moi et tu me donnes une claque. C'est parce que tu m'as supprimé en train de fumer

Moi : *rire *. Je me moque que tu fumes, si tu veux l'usine de tabac englouti la, ça m'est égal, si je suis là, c'est pour que tu me dises la vérité en face.

Salim : Quelle vérité ?

Moi : C'est la dernière fois que je te le demande, dit moi la vérité.

Salim : Mais de quoi tu parles, tu es sûr que ça va ?

Je lui ai remis une baffe

Moi : Tu as la réponse à ta question.

Salim : Mais sérieusement il t'arrive quoi tu n'arrêtes pas de me taper pourquoi, j'ai fait quelque chose ?

Moi : Si tu as fait quelque chose ?

Salim : Oui parce que je ne comprends rien.

Je lui ai mis une balayette.

Moi : Le 17 mai 20** ça te dit quelque chose.

Salim : Non il ne s'est pas passé quoi ce jour-là ?

Moi : C'est le jour où ma mère et toi avez détruit ma vie, celle de ma femme et de mes enfants, ça te dit quelque chose ?

Salim :...

Moi : Répond !

Salim : C'est ta mère, elle a réussi à me convaincre que Aykan était quelqu'un de mauvais et je ne sais pas ce qui m'a pris

Moi : Tu ne sais pas ce qui t'a pris, espèce de connard.

Salim : Non tu avais changé de comportement, malgré tout ce qu'elle avait fait tu continuais la défendre, tu n'étais plus le même, ta mère m'a dit qu'elle t'avait ensorcelé, que sinon pour un homme aussi droit, aussi pieux comme toi as pu décider de toute abandonné, accepter de vivre en exil, d'aller en prison pour une criminelle.

Moi : Il ne vous est jamais venu à l'esprit que j'étais simplement amoureux, et qu'elle était enceinte et donc que j'aurais tout fait pour la sauver elle et mon bébé. Avez-vous la moindre idée de tout ce qu'elle a enduré ?