Une Capo De Gang Et Un Capo De Police Tome III

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PDV DE ESSAN

Moi : Comment tu sens ?

Yemma : Mal

Moi : Le docteur m'a dit que tu vas mieux.

Yemma : Il ne sait pas ce que je ressens, cette sorcière a failli me tuer.

Moi : N'exagère pas.

Yemma : Moi j'exagère, tu étais là tu as vu de te tes propres yeux ce qu'elle m'a fait.

Moi : Oui ce que j'ai vu c'était une mère qui défendait ses enfants.

Yemma : Donc tu es d'accord avec ce qu'elle m'a fait ?

Moi : Je n'ai pas dit ça, tu sais quoi, je dois y aller

Yemma : Non tu restes là, depuis que je suis hospitalisé tu restes à peine quelques minutes avec moi, pourquoi ?

Moi : Je veux juste que tu te reposes, et que tu récupères vite.

Yemma : Je sais quand tu mens Essan, alors dit ce qui se passe pourquoi tu avais disparu, cette diablesse t'avais enlevé c'est ça ?

Moi : Ce n'est pas le moment de parler de ça, donc repose toi.

Yemma : Non je veux savoir ce qu'elle t'a fait ?

Moi : Ok tu veux savoir ce qu'elle m'a fait c'est ça ?

Yemma : Oui mon chéri dit moi

Moi : Elle ne m'a rien fait du tout, c'est plutôt toi qui as détruit ma vie.

Yemma : De quoi tu parles ?

Moi : Ne fait pas semblant, tu voulais savoir la raison de ma disparition, et bah c'est à cause de toi, tu veux que j'énumère toutes les choses que tu as faites ok, tu as tout d'abord essayé de tuer mon fils qui n'était même pas encore né, ensuite nous a balancé aux flics, je suis parti en prison à cause de ça.

Yemma : C'est elle que je voulais envoyer en prison pas toi.

Moi : Tu te doutais quand même que je n'allais pas la laisser retourner en prison, surtout en étant enceinte.

Yemma : ...

Moi : Si seulement tu t'étais arrêté là, mais non il a fallu que tu insistes encore et encore jusqu'à réussi à l'envoyer en prison, on ne peut même pas appeler cet endroit une prison, as-tu la moindre idée de tout ce qu'elle a vécue ?

Yemma : ...

Moi : Oh mais oui tu es au courant, tu savais même qu'elle avait eu une fille, ma fille, tu lui avais promis de revenir mais bien évidemment tu n'as jamais eu l'intention de l'aider.

Yemma : C'est elle qui t'a dit ça...

Moi : C'est tout ce qui t'intéresse, comment je l'ai appris ? C'est par propre bouche que je l'ai appris.

Yemma : Je n'ai jamais dit, fait les choses dont tu m'accuses.

Moi : Tu en as pas assez de mentir, je t'ai entendu parler avec Salim, c'est ta propre bouche qui m'a mis au courant. Je n'arrive pas à croire que ma propre mère qui est à l'origine de mon malheur.

Yemma : Tu es malheureux ?

Moi : Oui, à cause de tout ce que tu as fait, je me suis en pris à la femme que j'aime, je l'ai traité de tous les noms, je me suis remarié pour ne plus penser à elle, mais c'était impossible donc ça m'a plus fait la détester, je lui ai fait tellement de mal pour finalement savoir qu'elle n'avait rien fait de ce dont on l'accusait, elle ne nous a jamais abandonné, c'est Salim et toi qui l'aviez piégé.