6 - Je t'aime..

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«  Doutez que les étoiles ne soient de flammes,
Doutez que le soleil n'accomplisse son tour,
Doutez que la vérité soit menteuse infâme,
Mais ne doutez jamais de mon amour. »

- William Shakespeare.


« ? : - Installer la ici !

Deux soldats me posent sur un fauteuil, attachant mes poignets et mes chevilles avec de grosses attaches en cuir, les serrant tellement fort que le liens mordent ma peau, laissant des traces violacées.

- Pitié non..

? : - Ferme la !

Sa main s'abat violemment sur ma joue. Je sanglote silencieusement, essayant de me contrôler au maximum.

? : - Nous allons essayer de nouvelles choses.

Le médecin s'approche de moi et plante une seringue dans mon cou me faisant hurler de douleur. J'ai la sensation que toutes mes veines sont en feu, que je brûle de l'intérieur, ma tête est sur le point d'exploser. Par pitié faites que ça s'arrête...

- AAAAHHHHH !!!!!

Je perds connaissance à cause de la douleur, lorsque je reviens à moi, le médecin a approché une table avec pleins d'instruments dessus.

? : - Il est temps de tester ta capacité à guérir.

Il attrape un scalpel et le passe le long de mon bras.

- Pitié non !! AAAHHH !!!

J'hurle alors que ma peau s'ouvre sous le passage de la lame, laissant s'échapper une marre de sang. Après quelques secondes, la plaie se referme.

? : - Mmmh. Intéressant.

Il prend alors une lame plus grosse.

- Non !! S'il vous plaît ! Je.. je guéris..

? : - Tu guéris vite oui, ce n'est pas pour ça que je n'ai pas le droit de m'amuser un peu !

Il incise ma peau, me laissant un trou à cet emplacement. Je hurle à m'en briser la voix, il m'injecte alors un produit, je ne peux plus bouger ni crier mais je ressens absolument tout. Seulement des larmes s'échappent de mes yeux. J'ai mal à en mourir, pitié, qu'il me tue.

S'en suit alors de longues heures de tortures en tout genre alors que je suis prisonnière de mon propre corps..

? : - Tu as de la chance d'être promise à un des chefs, je ne peux pas m'occuper de toi comme tu le mérites. »

Je me réveille en sursaut, je regarde frénétiquement autour de moi, balayant la chambre du regard aussi vite que possible quand ma porte s'ouvre doucement laissant apparaître Steve.

Steve : - Tu vas bien ? Je t'ai entendu crier..

Je secoue la tête pour toute réponse. Il me rejoint rapidement et s'assoit à côté de moi.

Steve : - Cauchemar ?

Je hoche la tête.

Steve : - Shhh, prends ton temps, respire je suis là. Dit-il doucement en passant une main dans mon dos.

Je me prend la tête entre les mains et essaie de me calmer au mieux, Captain à côté de moi continue ses caresses et ce simple geste contribue à m'apaiser.

- Je ne préfère pas en parler pour le moment...

Steve : - Je comprends totalement. Viens là. Dit-il en m'ouvrant ses bras.

En mémoire du passéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant