Veillée

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Quand la nuit a dérobé
L'esprit et que la lumière se fait
Il devient de ces heures sacrées
Un bonheur non feint
En toute lucidité
L'esprit s'active et trace de ses doigts de fée
Un dessein que seul le poète peut entendre
Celui qui veille
Celui qui traîne
Celui que le jour n'a pas comblé
Et qui, non sustenté,
Exhorte à la nuit des bribes de plus
Allongeant ainsi l'ombre sous ses paupières
Dans un état d'exalté
Arrachant un peu de sacré
Avec ces mots en tête
Lithanie du temps, aux limites de l'être
"Plus, il me faut plus"

07.05.2022

Poèmes Où les histoires vivent. Découvrez maintenant