Pas de force ici maintenant
Pas d'ennemi
La joie s'occupe ailleurs
et le monde tourne
depuis toujours
il paraît
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Poussent des cornes
D'abondance
de cocu
Elles déchirent ton crâne
au front bombé
Tu ne cherches pas à les dissimuler
Non
Tu avances avec
En martyre
Et tes amis sur le chemin te regardent passer, inanimés
Quelle est cette impuissance qui te pousse à tolérer
À accepter
Leurs ombres ondoient au soleil
Le vent ne les ploie
Elles sont dures, dures comme son cœur
Que tu as choisis
Elles sont celles, pointues et déchirantes, que tu as pris comme destinée
10.01.2023
