Que les vagues épaisses soulèvent sans haut-le-cœur
Que la terreur ne soit plus diurne ni nocturne
Que l'imprévisible et le néant se contemplent en amiLorsque tu es chez toi partout
Qu'aucun espace ne t'étrique
Pas même l'ascenseur, vieil ennemiEnfin quand ta respiration reste calme
Devant la multitude de réalités
Devant le potentiel infini de la vie
De ta mortalitéAlors tu te souviens
Ce que c'est que d'être libre
Tu te souviens et tu l'envies,
L'être qui a passé toutes ces années sans s'en douter