The Justice League - Tododeku/Shinsoxoc

Chap. 26 : trahison, sang et mort

- .... Donc, la prochaine recette qu'on fera, ce sera les cupcakes version The Justice League ! Finit Hoshi, après un long exposé argumentatif sur l'importance de faire des cupcakes à leur effigie ce soir.
- Espérons que, cette fois-ci, il ne sera pas trop sucré... Soupira simplement Izuku.
- On ne peut pas simplement acheter ceux chez "Hopper's cafe" ? Râla Shinso, fatigué.
- Non, non, non, il faut du fait maison !
- Moi, je m'étais bien amusé les dernières fois à les faire. Intervint Shoto.
- Et bah voilà, Shoto comprend l'importance de créer sa nourriture soi-même et des bons souvenirs que ça engendre !
- Par contre j'ai eu mal au ventre après... Compléta-t-il.
- ...
- Pour l'instant on devrait se contenter de ceux chez "Hopper's cafe" si tu en veux absolument ce soir. On y est. Annonça calmement Shinso.
- C'est normal que la porte soit grande ouverte ? Demanda Shoto, prit d'un mauvais pressentiment.
- Mais oui c'est pour mieux nous inviter à entrer ! Aaaaah, ce que j'ai faim ! S'écria Hoshi en courant presque vers la porte d'entrée.

C'était un véritable soulagement de voir le café lumineux les accueillir. La nuit était déjà tombée, et la fatigue également. Sans oublier qu'ils mourraient de faim.

En même temps, parler de cupcakes durant tout le trajet n'était très intelligents s'ils ne souhaitent pas réveiller leur appétit. Mais bon, au moins, ils avaient leur prochaine recette à faire ! Même si cette idée ravivait des souvenirs douloureux à Shinso, sentant encore les œufs battus en neige sur ses cheveux.

Mais bon, avant tout de chose, ils devaient aller manger ! Cette journée les avait vraiment trop épuisés ! Alors ils coururent aussi vers la porte d'entrée, prêt à dépasser Hoshi, encore un peu motivée grâce à cette chouette fin d'après-midi.

Toutefois, elle s'était subitement arrêtée à la porte d'entrée.

- Un problème ? Demanda Shinso en ralentissant pour ne pas se cogner à son corps.

Elle ne répondit pas. Intrigués, nos justiciers entrèrent à leur tour dans le café.

Puis, silence.

Ils s'arrêtèrent sur place à leur tour, sans voix.

- Hiro ? Murmura Izuku.

Ce n'était pas possible, ça ne pouvait être qu'un cauchemar, une mauvaise blague ou une hallucination !

Mais non, cette envie de vomir lorsqu'il avait parlé, l'odeur nauséabonde de sang et les faibles cris de douleur étaient bien réelles.

C'était bien Hiro, leur client, qui se tenait devant lui, derrière le bar, à servir de l'alcool qu'il avait volé de la vitrine brisée en mille morceaux derrière. Il portait toujours sa fidèle veste de RedBadShark et son même sourire de dent de requin. Sauf que, cette fois-ci, son sourire leur faisait vraiment peur, et non à cause de son physique.

Du sang rouge et vert, des débris de table et de chaises éclatées, les nappes tachées et déchirées, les couverts et les cartes menus jonchés à terre ; dans tous ces débris se trouvaient Kirihito, la mante religieuse.

Son corps était écrasé par une table au mur à côté de nos justiciers. Un étrange liquide vert s'écoulait de la table, et seule sa patte géante qui sortait de la table bougeant légèrement laissait indiquer qu'il était toujours en vie. Au mur leur gauche se trouvait Jiro et Ishiro, les deux frères, collés l'un à l'autre et inconscients contre le mur. La calvitie frontale de Jiro n'était plus visible tellement du sang s'écoulait de son front, et le pied de chaise enfoncée dans l'épaule d'Ishiro n'indiquait pas qu'ils soient en meilleur état.

Tout était détruit, ce petit café qu'ils avaient eu la surprise de voir si propre il y a quelques heures n'était plus qu'un champ de ruines.

Seul un endroit en avait été épargné ; en dessous des pieds d'un ange. Assise sur une chaise haute devant le bar se tenait une femme de 26 ans, mais donnant un air bien plus jeune. Elle avait un teint extrêmement blanc, de fins cheveux lâchés blanc attachés par une barrette avec une plume blanche pour que ses cheveux ne lui tombent pas sur son doux visage enfantin. Seuls ses yeux rouges et sa grande bouche prenant la forme malsaine d'un sourire sortait de l'idée angélique qu'elle apportait. Sa légère robe enfantine blanche, avec quelques plumes blanches au bout de ses volants et des bracelets à ses mains avec une plume collée à ceux-ci ne mentaient pas sur son identité ; c'était bien Flyangel, l'ange volant des héroïnes, qui lui faisait face.