Chapitre VII

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PDV de Lya

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Je prends place dans l'un des fauteuils que me montre Antonio.

Tu veux boire quelque chose pulicno ?

Je fais non de la tête. Je dois être dans le bureau de Antonio, un magnifique bureau trône en acajou trône au milieu de la pièce. Des grands portraits de lui-même recouvrent la pièce. Ça ne m'étonne même pas que ce mec est un ego surdimensionné.

- Dites-moi pourquoi je suis ici.

- Tranquillo mon poussin, tu vas bientôt le savoir.


Je me lève de mon fauteuil, quand je suis arrivée dans la pièce j'avais remarqué un coupe-papier posé sur le bureau. Je me rapproche du bureau en essayant d'être le plus discrète possible.

- Ne me prenez pas pour une conne, je veux savoir tout de suite.

- Ca pourrait te blesser et je ne peux pas. Tu es fragile je dois te protéger.


Il me dégoûte au plus haut point. C'est une personne ignoble.

ME PROTÉGER DE QUOI ? LA VÉRITÉ ? JE NE SUIS PAS FAIBLE ALORS ARRÊTEZ VOS CONNERIES. VOUS L'AVEZ DIT VOUS MÊME QUE VOUS M'EXPLIQUEREZ.

- Tu es trop naïve Lya, arrête de croire ce que tout le monde te dit.


Je me positionne devant le bureau et mes mains le tâtent. Je sens enfin le coupe-papier et je le sers dans ma main mais je me coupe et mon regard me trahit.

Piccolino tu vas bien ?

- J'ai dit que je voulais savoir pourquoi je me retrouve ici, à moins que je parle chinois il n'y a pas de raison pour que vous ne me répondez pas.

- Tu veux savoir ? Très bien, je vais te le dire mais à une condition.

- Laquelle ?

- A vrai dire ça fait longtemps qu'une femme ne m'a pas divertis.

- Gros porc, crève bien en Enfer. Crachait-je


Je lève mon majeur dans sa direction, la lame cachée dans mon autre main.

- Non non Lya pas de ça avec moi.


Son petit sourire est de trop, je me jette sur lui à une vitesse surprenante et je parviens à lui érafler le visage de ma lame avant qu'il ne me repousse avec son bras et m'envoie me cogner contre le mur.

- SALE CHIENNE !


Son hurlement a fait accourir deux hommes armés. Quand ils voient Antonio saignant et moi debout contre le mur la lame à la main ils comprennent vite et m'immobilisent en prenant mes mains et arrachent la lame de mes mains qui me fait lâcher un juron.

- RAMENEZ LA DANS SA CHAMBRE !


Sur ordre de Antonio les deux gardes me traînent par le tee-shirt et m'emmènent dans ma chambre. Je me fait pousser contre le mur avant de perdre connaissance.

Une main froide sur mon visage me réveille. J'entrouvre les yeux avant de grimacer.

Putain , les chiens m'ont pas loupés.

Forever - PAUSEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant