Merci pour les 6k !
Ça fait quatre jours que je ne suis pas sortie de ma chambre, il y a maintenant une belle cicatrice sur mon bas ventre. Emilia passe me voir quelque fois pour me donner à manger et prendre de mes nouvelles. Je suis exténué, la douleur me relance souvent.
Aujourd'hui, Emilia veut m'accompagner faire les boutiques pour me changer un peu les idées. J'opte pour une tenue simple, et mets mes baskets quand on toque à la porte.
- Prête ? Me demande Emilia avec un grand sourire.
Je hoche la tête et nous descendons les marches de la villa jusqu'aux voitures quand je croise son regard.
- Il fait quoi là ?
- Ah oui c'est vrai j'avais oublié un petit détail. Me dit Emilia gênée. Il nous a interdit de sortir sauf s' il venait.
- Et donc t'as dit oui je suppose.
Emilia me fait un petit sourire en guise de réponse. Je souffle un bon coup.
- Plus vite on est parti, plus vite on sera débarrassé de lui.
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- Oh regarde ce haut ! Tiens essaye le !
Emilia me jette un crop top dans la cabine que j'enfile. Je me regarde dans le miroir, le haut fait ressortir l'hideuse cicatrice que j'ai sur le ventre.
- J'ai dit pas de tee-shirt court.
- RHO MAIS FAUT PROFITER T'ES JEUNE. Me crie Emilia à travers la cabine.
- Pas la peine de crier je t'entends.
Ça fait la 18ème boutique qu'on fait et je n'ai toujours pas trouvé quelque chose qui m'allait.
- JE LE PREND QUAND MÊME C'EST PAS GRAVE.
Emilia a décidé d'acheter toutes les boutiques car c'est avec la carte de Kaer.
On sort du magasin avec 10 sacs dans chaque main.
- Je vais au toilettes j'en ai pour cinq minutes. Dit Emilia
Je hoche la tête et attends dans le couloir qui est vide. Je me pose sur une sorte de mini table à roulette, je pose mes sacs par terre sauf que comme une débile je me penche trop et je tombe à la renverse. À ce même moment Kaer sort des toilettes avec une femme à son bras. La femme passe devant moi en gloussant, Kaer s'arrête devant moi et par reflexe je recule jusqu'au mur. Il me fixe sans rien dire pendant un moment et me laisse seule. Je me relève avec difficulté en m'aidant de la mini table que je relève.
Emilia sort en même temps et se précipite vers moi pour m'aider.
- Il s'est passé quoi ? Me dit Emilia paniquée en voyant les sacs renversés.
- Je suis tombée comme une gourde.Elle m'aide à ramasser le contenu des sacs.
- Bon je pense qu'on a fait le tour du centre commercial. Allez, on rentre.
On rentre dans la voiture et elle démarre à toute vitesse, la Lamborghini du taré nous suivant.
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Pdv Kaer.Je laisse la voiture devant la villa et un de mes hommes prend le relais pour la garer.
Je monte les marches deux par deux avant d'atterrir dans mon bureau. Je me sers du whisky avant de l'avaler en une gorgée. Les affaires vont mal en ce moment. D'abord une cargaison de drogue a été volée puis les mafia ennemis menacent de nous attaquer. Je me passe une main dans les cheveux avant de me laisser tomber sur le fauteuil. Je me masse les tempes quand une première détonation se fait entendre, puis une deuxième, et encore une autre. Je me lève d'un bond et je hurle à mes hommes de main de défendre la villa.On se fait attaquer, fait chier.
Je passe mon glock dans ma main droite et je fais signe à certains de mes hommes de me suivre. Quand j'arrive au salon, les balles fusent de tous les sens. Je me cache derrière un canapé, une balle me frôle. Je me lève et j'appuie sur la gâchette, un mort. Un de mes hommes est touché, je tire, un autre mort.
J'analyse la situation, pour l'instant nous sommes perdant. Je fais signe à mes hommes de monter. Je compte les ennemis en face de moi. Il y en a à peu près 8. Je m'élance sur le côté mais une balle me touche à l'épaule. Je renverse une table pour me cacher derrière. Je tire, je vois rouge. Ils ont osé m'humilier dans ma propre maison. Maintenant ils vont en payer les conséquences. Je me lève et me jette sur un homme.
Ce n'est pas moi qui devrais me cacher, c'est eux.
Rouge, c'est tout ce que je vois. J'entends des tirs. J'évite les balles. Et puis plus rien. Je reprends mes esprits, des hommes troués, c'est ce qui m'entoure. Du sang, des débris. Je monte à l'étage ou les balles fusent toujours. Je me mets derrière un mur quand je vois Lya terrée derrière une chaise en lambeaux. Elle semble apeurée, elle a ses mains sur les oreilles et pleure.
Mes hommes ont dégagé le passage. Ils se décalent et je fais de même mais quelque chose me retient.
Je peux pas la laisser ici.
Je retourne sur mes pas et pousse le fauteuil derrière lequel elle était cachée et la porte. Elle ne dit rien, je sais même pas si elle sait qu'elle n'est plus sur le sol. Je cours vers le jardin où sont mes hommes. Je pose Lya au sol derrière un amas de débris et je me relève sauf qu'un des hommes pointe son arme sur moi. Je tâte ma poche en vitesse. Mon glock n'y est plus.
Putain, fait chier.
L'homme prend alors la parole.
- Après tout ce temps, le célèbre Kaer Petrov va enfin tomber de sa tour.
Je cherche du coin des yeux quelque chose qui pourrait m'aider mais rien à ma portée.
- Tu es fini. Dit l'homme en rigolant
Mes traits se tendent.
- Sale fils de pute, mon visage sera la dernière chose que tu verras avant de mourir. Je dis en hurlant.
Il s'apprête à tirer mais je me fais pousser sur le côté avant de pouvoir faire quoi que ce soit. Je roule sur le côté et prend le glock d'un de mes hommes mort et tire dans les jambes du mec qui tombe déstabilisé.
Je me relève et regarde mon tee shirt. Il n'y a aucune trace de sang, pourtant j'aurais juré avoir entendu une détonation provenir de son arme. Je me retourne là où j'ai senti quelqu'un me pousser.
Et là, au sol je la vois, elle. En sang.
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Ça devient intéressant tout ça dit donc 👀
Encore une fois, j'ai très rarement du réseau alors c'est assez compliqué de poster plusieurs chapitres..
Je vais pas poster pendant une semaine le temps de retrouver mon pc miracle haha.
See you soon.
M.
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Forever - PAUSE
Novela JuvenilIl m'a brisé. Il a détruit mes barrières. Il m'a détruit. Il m'a condamné à l'enfer. Lui, le diable. J'aurais dû le repousser J'aurais dû le tuer J'aurais dû le détester Et pourtant, le destin en a décidé autrement. "Il m'attrape brusquement la tai...