SEX ADDICT I

8- Le zouk et « l'autre » meuf

Donc on arrive tous les trois devant la ( putain de méga) baraque des parents pleins de fric de Méline. Woaw. Elle est immense, éclairée par des spots de l'extérieur et il doit y avoir déjà une bonne vingtaine de personnes à l'intérieur. Elle nous accueille à l'entrée avec un sourire franc.

- Saluut, c'est sympa à vous de venir, entrez entrez.

On suit le petit chemin qui mène à la majestueuse entrée de son palace, parce ouais à ce stade là c'est un palace, plus une maison. Je sais pas combien y'a de chambres mais c'est sûr y'en a plus de trois. Méline retient Zack histoire de pouvoir roucouler devant lui, même si ça le fait manifestement chier. On pose nos sacs sur le buffet de l'entrée avec Léna et on va rejoindre deux ou trois potes qui sont déjà arrivés. Amélie, Sam et Maël. Ils sont debout à côté de la piscine, on se fait la bise et on discute:

- J'espère qu'Eva va se ramener, commence Maël, elle a un de ces culs, j'irai bien la frotter pendant un son.

- C'est ça, comme si elle allait te laisser l'approcher, rétorque Sam.

- On vous emmerde les gars, on est pas des culs ambulants, répond Amélie.

Merci Amélie. On continue à papoter, Zack nous rejoint, on grignote un peu en attendant que les autres convives arrivent. Environ quarante minutes plus tard, tout le monde est là. Quelqu'un met de la musique. Léna, Maël, Amélie et moi rejoignons les autres sur la piste pour danser. D'abord c'est de l'électro, puis des vieux sons de lovers à la demande de Méline, et ensuite (mon style préféré), du rap américain. Une pote m'attrape le bras pour commencer notre petite chorée, c'est Dana. Cette nana danse h24, comme moi. Le premier titre c'est du Tyga "Haute". Dès les premières mesures, on ondule des hanches en suivant le rythme, et hop on plie les genoux, on descend lentement, on remonte un peu et on twerke en cadence avec la musique. Des filles nous rejoignent et les mecs nous sifflent, en un morceaux on a doucement chauffé l'ambiance. Et on est pas prêtes de s'arrêter. Presque inconsciemment, je me mets à chercher du regard Zack. Il est entouré de filles pas très très couvertes et me fixe du regard. Je n'arrive pas vraiment à déterminer si son regard veut dire "j'aime quand tu bouges tes fesses" ou "fais gaffe à tes fesses". Je vais me chercher un verre de jet, tire sur la fermeture de mon décolleté et passe devant lui en roulant un peu du cul, histoire de me faire remarquer. Et cet abruti fait comme s'il ne m'avait pas maté. Je retourne sur la piste aux côtés de Léna et Dana et me mets à danser plus sensuellement sur du Nicky Minaj. Je guette du coin de l'oeil Zack qui continue à faire semblant de ne pas me voir. Tant pis pour lui. On continue tous à danser comme ça pendant un quart d'heure puis quelqu'un a la bonne idée d'hurler:

- MAINTENANT TOUS A LA PISCINE LES FILLES, ON VEUT VOIR DES NICHONS!

Une meuf répond:

- ET NOUS DES CULS, ON ARRIVE!

Bref, tout le monde se déssappe, pose ses affaires dans un coin, moi y compris, et on pique une tête dans la piscine géante de Méline. On nage tranquilles, Amélie et moi et là je vois pas un mec bourré de sexe à pile sortir de l'eau, juste à côté de nous. Grand, renoi, yeux gris, un cul qui donne envie d'y mettre la main, sérieux je me liquéfie d'envie. Je sors de la piscine vite fait, me sèche un peu histoire de ne pas tremper le sol à l'intérieur et le suit discrètement dans le salon ou certains sont restés pour danser le zouk. Le zouk. Le collé-serré! Il faut absolument que j'en profite, alors je me lance et vais jusqu'à lui, près de la table à "ravitaillement". J'arrive en ondulant les hanches et dit:

- Salut, moi c'est Layne. T'es un ami de Méline? C'est la première fois que je te vois.

Il fait un mouvement du bras pour poser son verre et je vois ses muscles rouler. Miam.

- Moi c'est Adam, et c'est normal, je suis son cousin. Euh, dis-moi, ça te dis un zouk?

Il a une petite fossette au milieu de la joue. Trop charmant ce type.

- Avec plaisir.

On rejoint la masse dansante et on se positionne, sa jambe gauche entre les miennes. Au début on danse un peu timidement, nos corps se rapprochent au fur et à mesure. Ses mains se placent bas sur mes hanches et dictent mes ondulations du bassin, ma poitrine est posée contre la sienne, mon maillot encore humide rafraîchissant son torse. Il finit par poser sa tête dans mon cou, ses lèvres frôlant ma nuque. Je bouge de manière à être toujours plus proche de lui, nos entre-jambes s'effleurent et j'ai envie de lui.

- Ça se voit que c'est pas la première fois que tu danses ça.. qu'il me dit.

- Tu t'en sors pas mal non plus.

Il suit le rythme de la musique, nos reins se séparent et se retrouvent, et mon Dieu qu'est-ce que j'ai envie de l'embrasser, de le toucher, de le sentir nu contre moi. Il me fait un peu tourner et là j'aperçois par-dessus son épaule le regard furieux de Zack. Mais quand je dis furieux, c'est fu-ri-eux. J'avoue que ça me fais un peu plaisir qu'il soit jaloux, ok, mais j'ai quand même envie d'Adam. Je vois Monsieur se lever d'un air déterminé, il va taper la causette à une petite rousse, puis lui chuchote quelque chose dans l'oreille l'emmène dans un couloir, non sans me regarder ostensiblement. Putain. Il va la baiser. Je sais pas pourquoi mais là c'est moi qui suis dingue de jalousie et carrément furax. J'arrête de danser, prends le portable d'Adam pour lui donner mon numéro, je l'embrasse vite fait en m'excusant et je file chercher la rouquine qui a cru qu'elle allait se taper MA bombe sexuelle. Toutes les portes sont fermées sauf une, qui laisse passer un rayon de lumière. J'entre sans me gêner. Elle est allongée sur le lit cette pouffiasse, et lui est entrain d'enlever son tee-shirt. Il me voit et dit:

- T'as l'impression de déranger, là, par hasard?

- Absolument pas, je rétorque.

Je m'avance jusqu'au lit et lance mon plus mauvais regard à la pétasse affalée là.

- Par contre toi, tu dégages.

Elle ouvre la bouche et balbutie:

- Mais, mais ....

- TU DÉGAGES. Maintenant.

Elle regarde Zack qui ne lève pas le petit doigt. Mon ton est de ceux qui ne sauraient souffrir la répartie. En moins de deux, elle est dehors. Lui, il me regarde en lançant son regard triomphant. Ses yeux bleus perçants le rendent si sexy à cet enfoiré.

- Alors, on est jalouse? Mais ça, ce n'est que le début de ta punition. C'était très mal de se frotter à l'autre mec sous mon nez comme ça.

Je rentre directement dans son jeu :

- Oh, pardon mon maître, j'ai besoin d'une bonne correction, non?

Il me regarde, s'approche de moi et se mord les lèvres.

- J'aime mieux ça Layne. Et oui, tu as été extrêmement vilaine. Je vais être obligé de te punir.