9- J'ai bien fait de l'énerver

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On est donc tous les deux, seuls dans cette pièce et je sens qu'il va m'en faire voir de toutes les couleurs. Il s'avance vers moi, m'attrape par le maillot au niveau de la hanche et me dit:

- Toi, tu as de la chance que j'ai pas mes...accessoires sous la main parce que je te jure que t'aurais pris cher.

Il met une main sur ma gorge, me mord la lèvre inférieure et me demande:

- Est-ce que ça te fais peur d'être dominée?

Je le regarde d'un air incrédule. J'ai l'air d'un ange peut-être. Je hausse le sourcil.

- Tu le sais, je n'ai peur de rien.

Ou quasiment. Je boue d'impatience, je veux qu'il commence. Il murmure "très bien", et me plaque soudainement contre le mur le plus proche, face contre le lambris. Il arrache ensuite violemment mon haut et mon bas et me demande de me mettre par terre à genoux. Pourquoi pas, j'aime les jeux de rôles. Je l'entends se déshabiller dans mon dos, et me dit de me retourner. Mon dieu ce qu'il est beau. Son corps musclé est tendu devant moi, il est nu, viril, la queue dans la main. Il empoigne mes cheveux et pousse ma tête jusqu'à la base, d'un coup, sans préambule. Je le suce donc, la sentant se raffermir dans ma bouche de secondes en secondes. Son gland fais des allers-retours dans le fond de ma gorge, et il ne me laisse aucun répit. Cette prise de pouvoir m'excite. Il finit par se retirer et m'ordonne de me mettre à quatre pattes avec le haut du corps allongé sur le lit. Ses mains viennent effleurer ma chatte plusieurs fois, je sens même son membre me frotter légèrement. Je me contorsionne, l'intérieur de mes cuisses devenant très humide, offrant de mon mieux mon sexe dans l'espoir qu'il me pénètre. Il ignore mes avances, attrape sa ceinture et me la passe autour du cou, il en fait une laisse en fait. Il serre, me demande si ça ne m'étouffe pas trop puis va se poster derrière moi. Je le sens s'allonger contre mon corps, le contact avec sa bite me rends dingue de désir. Je commence à grogner d'impatience. Il continue. Je finis par le supplier:

- J'en peux plus ça me rends folle, fourre-moi, vas-y!

- Tu pourrais demander mieux que ça, salope, j'ai pas oublié la vision où tu te frottes à l'autre colleur de culs là!

Tout en gardant mon cou en laisse, il me claque le cul super fort, et ça m'excite encore plus! Je le sens coller son sexe au mien et supplie:

- S'il te plait Zack, je peux plus attendre! je crie presque sous la frustration.

Il caresse ma cuisse, remonte sa main jusque sur ma chatte, insère à peine ses deux doigts, les retire et dit:

- C'est vrai que t'es trempée...t'es une vraie cochonne, tu peux pas t'empêcher d'inonder le sol.... Mais je t'ai très clairement demandé de m'appeler maître!

Et il m'enfonce trois doigts dans mon deuxième trou. Je me cabre d'envie.

- Pardon maître, s'il vous plaît mon maître, baisez-moi!!

Je le supplie. Il met alors ses longs doigts dans mon vagin, les réintroduis dans mon sphincter* et m'encule brusquement, émettant un bruit de satisfaction. Les mains sur mes fesses, il les fait claquer contre son pubis, et je sens ses couilles m'effleurer en cadence. Je meurs d'envie qu'il la mette dans mon vagin. Il lâche ensuite la ceinture et va s'allonger sur le lit. Je monte à sa suite, me mets au-dessus de lui et demande la permission de le chevaucher. Il acquiesce et je fais entrer en moi sa verge. Le plaisir se propage dans tout mon corps. Je me mets à remuer de plus en plus rapidement, le faisant aller profond en moi. Il pose alors une main sur ma bouche de manière à étouffer mes cris, et pose l'autre sur mon sein. Je sens ses doigts me palper, descendre agripper mes fesses et se poser finalement sur le bas de mon dos. La pression monte en moi, je sens venir le moment de jouir, et je sens que c'est le moment pour lui aussi. Il se redresse de façon à pouvoir observer mon visage pendant que je profite de mon orgasme puis jouis à son tour, ses mains crispées sur mes fesses. Je m'allonge à ses côtés, essoufflée. J'ignore pourquoi mais à cet instant précis, nue et toute moite, je me sens plus vulnérable. C'est bizarre, je n'ai jamais ressenti cette impression auparavant. Il tourne sa tête vers moi, ses jolies lèvres me sourient. On reste là, sans rien dire et on est juste bien. Je finis par me lever, enfile mon maillot sec, sors de la pièce et vais remettre ma robe. J'ai envie de rentrer chez moi, retrouver ma mère et mon lit. Je culpabilise de l'abandonner les samedis soirs, elle doit être toute seule devant sa télé avec sa pizza à m'attendre. Je vais dire au revoir à mes potes, souhaite à nouveau un bon anniversaire à Méline puis vais récupérer mon sac en espérant ne pas croiser Adam. C'est pourtant lui qui me ramène mon sac à main, une lueur bizarre dans les yeux.

- Tiens, tu allais l'oublier, qu'il me dit.

- Ah merci, je le cherchais justement.

- Tu t'en vas déjà?

- Oui, j'ai plus trop envie de faire la fête...

- Normal, il me semble que là t'as bien eut ta dose.

J'hausse les sourcils, et vois dans ses yeux qu'il a parfaitement compris pourquoi je l'ai planté pendant le zouk. Si j'étais pas métisse je serais probablement rouge pivoine. Il me sourit néanmoins et viens ajouter dans le creux de mon oreille:

- T'inquiète pas je dirais rien à personne. T'as mon num alors appelle-moi le jour où tu te sens seule et si tu as besoin de parler, je te jugerai pas moi.

Il me fait un bisous sur la joue et s'en va. J'ai pas bien saisi ce qu'il attend de moi mais ce qui est sûr c'est que je l'appellerai. Je sors et prends un taxi. C'est une femme d'une trentaine d'années qui me fait monter. Je m'assois à l'avant pour mieux la guider jusque à mon lycée (je ne donne jamais mon adresse à un taxi, je tombe trop souvent sur des mecs super lourds). Je l'observe, elle est très belle. Elle a les yeux verts, très en amande, la peau blanche, des petits seins, de longs cheveux bleus électrique. Ses longs ongles rouges vifs manœuvrent avec souplesse le volant. Je la vois qui lance de petits regards discrets à ma robe. La sienne, noire cintrée sur sa taille fine lui va comme un gant. Elle est super sexy. Je n'ai jamais songé à coucher avec une femme mais je n'ai jamais dit que les femmes ne peuvent pas me plaire. Certaines excitent ma curiosité, notamment elle. On s'arrête, elle descend carrément pour m'ouvrir la portière. Je la paie, et là elle m'embrasse. Choquée. Ses lèvres étaient douces et sucrées...

- Garde la moitié, je viens de me payer toute seule, qu'elle me dit.

Elle part dans la nuit en me lançant un dernier regard. Waw. Un jour il faut que je couche avec une femme. Sérieux quel charisme. Je rentre donc à pied, avec dans la tête "Je danse le Mia" de I AM. Si y'avait que le mia comme danse ça serait compliqué pour se chauffer putain. Je pense vraiment à des trucs bizarres des fois. J'enlève mes talons qui me niquent les pieds. Ma mère dort déjà. Dommage, je vois qu'elle a remplit mes fiches pour la sortie, avec le chèque je lui dirai merci demain. Pour l'instant, je vais me couler un bain.

*sphincter remplace anus, je trouve ça mieux à dire, je sais pas pourquoi j'aime pas le mot anus c vilain au milieu d'une bonne phrase non?

SEX ADDICT IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant