16- Sans déconner?

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Le weekend se passe paisiblement, et arrive le lundi. On va en cours tous les quatre (le club des cinq sauf qu'on est quatre et que le genre d'aventures vécues sont plus....enfin bref). On pose nos fesses en anglais et on se demande pourquoi la prof n'arrive pas. Une nana de la vie scolaire se pointe et entre dans la classe:

- Bonjour, alooors... oui voilà, votre professeur est malade, cependant RASSEILLEZ-VOUS JEUNE FILLE JE TERMINE un remplaçant arrive d'une minute à l'autre. Ah! Voilà justement..

Elle se déplace et le laisse entrer, non sans jeter un léger coup d'œil à son postérieur. Elle s'en va, il prend place derrière le bureau et se présente à nous.

- Bonjour à tout le monde. Avant toutes choses, vous pouvez m'appeler par mon prénom: je m'appelle Raphaël.

Le CHOC. Le type de samedi. Blond grand etc. Il fallait que ça soit lui. Mais bien-sûr. Mon prof. MON PROF. Sans dé-co-nner. J'y crois pas. Je reste la bouche ouverte, Léna me file des coups de coude pour comprendre. Il fait l'appel. Oh putain. C'est à moi.

- Layne?

- Là.

Ses yeux s'attardent en face de moi mais je n'arrive pas à savoir si il m'a reconnue. Je me tasse sur ma chaise. Léna s'impatiente:

- Qu'est-ce qu'il y a?

- Rien, je l'ai confondu avec quelqu'un..

- Ah... il est sexy non?

- Mhouais....pas mon style.

- Pff.

-Mademoiselle?

Je sursaute. Il me fixe.

- On vient à peine de commencer le cours donc on se calme sur le bavardage s'il te plaît.

Super la honte. Je baisse la tête et prie pour que ce cours se termine, et Vite. Moi qui ais des facilités en anglais, je ne lève pas le doigt de l'heure et essaie de ma faire oublier. Si j'ai pas la poisse alors qu'est-ce que c'est, SERIEUSEMENT? La sonnerie retentit et on se lève, je range rapidement mes affaires en espérant que Zack n'ait rien relevé d'anormal derrière. Elles sont déjà deux pintades à s'attarder au bureau du prof, en essayant de faire ressortir leurs seins plats (d'habitude je n'ai rien contre les petites poitrines mais il se trouve que les ces trois là sont des pétasses que je n'apprécie pas). Je vais pour sortir de la salle, presque soulagée quand j'entends qu'il m'appelle. Chier.

- Layne, c'est ça? Attends deux minutes s'il te plaît.

Je m'efface pour laisser les autres sortir et fais signe à Zack et les deux autres d'y aller sans moi; pas la peine de m'attendre. Je suis donc seule en face du "prof", et je me demande ce que j'ai bien ce qu'il me veut. Il s'assoit sur sa chaise, laisse passer un petit silence et me toise du regard.

- C'est à cause du papotage monsieur? Je m'excuse, ça ne se reproduira pas.

- Ce n'est pas ça. Et je pense que tu le sais. La danseuse de samedi, c'est toi pas vrai.

-....non euh... je vois pas de quoi vous voulez parler..

- Je t'ai reconnue et je suis sûr que c'est toi. Mais ne t'inquiète pas, ça relève du privé et je vais pas t'embêter avec ça. Je voulais juste être sûr.

Il m'adresse maintenant un sourire franc. Lumineux.

- Je vais pas te retenir plus longtemps, tu veux un mot d'excuse?

- Euh oui s'il vous plaît.

Il prend une petite feuille, commence à écrire. Il est vraiment très mignon, et sa posture de professeur accentue son charme. Je peux pas m'empêcher de me pencher vers lui pour essayer de sentir son odeur. Ses yeux passent furtivement sur mon décolleté. Il me tend lentement le billet. Je me lève, remercie, et me dirige très lentement vers la porte. Et là, je sais pas pourquoi, je m'arrête et me retourne. On se regarde et il se passe quelque chose. Il se lève, je m'approche et on s'embrasse. Longtemps. J'entends la porte se fermer derrière moi. Puis il recule et passe une main dans ses cheveux.

- Attends, on peut pas faire ça. C'est éthiquement pas possible, je suis ton prof.

-Et j'ai quelqu'un... c'est une grosse connerie non?

- Sans doute.

Je passe mes mains dans ses cheveux et recolle ma bouche à la sienne. Nos langues dansent et ses grandes mains caressent mes fesses. Je tiens sa nuque dans ma main, colle mon corps au sien. Je le sens me soulever et me déposer sur le bureau. Ses gestes se ralentissent et je le sens hésiter. J'enlève alors rapidement mon tee-shirt et mes dessous d'aujourd'hui sont entièrement bleu transparents. Je passe doucement mes mains sous son polo jaune. Le contact de mes doigts contre ses extrémités m'électrise. Sa respiration s'accélère lorsque je le remonte complètement et pose mes lèvre dessus. Ma langue lèche ses tétons et je commence à mouiller. Je sens son sexe durcir contre mon ventre. Ses mains attrapent mes seins et passent à l'intérieur de mon soutien-gorge. Je soupire. Il m'embrasse langoureusement pendant qu'il me masse les seins, mes mains, elles, plongent dans son boxer et passent sur ses petites fesses rebondies. Soudain, on entend quelqu'un frapper à la porte. J'attrape mon sac et ais la présence d'esprit de me cacher sous le bureau. Il remonte son jean et va ouvrir.

- Monsieur ******, voici les modifications de votre emploi du temps. Désolé pour le retard!

- Pas de soucis.

Je l'entends refermer la porte. Je sors de dessous le bureau et me jette presque sur lui, mais il me stoppe du regard.

- Je vais bientôt avoir cours et je préfère que l'on s'arrête là. D'un point de vue moral c'est mieux comme ça ...

Je baisse la tête, me sens humiliée. J'attrape mon sac, ressentant l'étrange impression de la fille qui se fait recaler, ce qui ne m'arrive jamais. Il me retient doucement par le bras.

- ...pour moi et pour toi, achève-t-il.

Je me dégage avec un mouvement d'humeur et quitte la classe.

Le reste de la journée, je n'arrête pas de penser à lui. Je suis ailleurs putain.. Je vois ses mains, ses jolis doigts de pianiste s'introduire dans mon vagin et presser mon point g, et trempe mon tanga bleu cyan. Lorsque je rentre chez moi, je me sens sale. Sale d'avoir encore ce genre de pulsions presque incontrôlables malgré la promesse que j'ai faite à Zack. A vrai dire, je ne sais plus si je suis amoureuse de lui ou si c'est la tension sexuelle sublime qu'il y a entre nous qui m'a faite croire à de l'amour. La dernière fois que j'ai été amoureuse, c'était en troisième et j'en ai souffert. Depuis, je ne sais plus aimer. Enfin je crois. Pourtant, dès que je vois Zack, mon cœur bat et il est le seul à provoquer ce truc en moi.

Je rentre chez moi, me déshabille et me mets sous l'eau chaude. Je me caresse doucement les seins, puis la vulve et mets à me masturber frénétiquement. Je sors ensuite et m'affale sur mon lit, nue et trempe. Parfois, je trouve que mes seins sont très lourds, si je pouvais me les détacher une seconde et les poser à côté de moi cinq minutes, ça serait cool. Je déteste cet espèce d'impression d'inachevé. Eh bien, peu importe le temps que cela pendra, je vais le faire craquer, et là....on verra ce que je déciderai d'en faire.

SEX ADDICT IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant