12- Le départ

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OK, bon, je suis dans le bus je refais le tour de mes affaires, histoire de voir si j'ai rien oublié. On part pas super longtemps mais quand même. Je suis assise à côté de Léna, Zack et Maël devant nous. Léna a finit par m'avouer qu'elle avait roulé une énorme pelle à Maël la veille (lorsque j'étais avec Adam). Ils ont même couché en ensemble, les cochons.

- C'est mon premier "plan cul". Je me sens mal, comme si j'étais...une traînée. La première fois, ça ne te l'a pas fait d'avoir cette impression?

- Non. Tu sais Léna, tu fais ce que tu veux de ton corps. Tu étais consentante?

- Oui bien sûr!

- Tu as kiffé?

- Oh que oui...

- Et tu t'es protégée. Alors ça s'arrête là. Ce n'est pas parce que tu es une femme que tu n'as pas droit au plaisir libre, et personne n'a le droit de te juger ni de te dire quoi faire de ton désir.

- Merci Layne. T'es vraiment géniale comme amie.

On arrive assez rapidement à Sète, nous nous installons à l'hôtel, Léna et moi dans la même chambre, les garçons en face. Si Léna veut coucher avec Maël...ça m'arrange, comme ça je pourrais avoir le champ libre avec Zack. La journée passe à grande allure et vient le soir ainsi que son fameux "quartier libre". J'ai avoué mon attirance pour lui à Léna pendant la journée, elle me dit qu'elle le sait déjà, qu'elle n'est pas stupide et qu'elle ne m'en veut pas de ne pas lui avoir dit. Cool. On se sépare donc en deux groupes et Zack décide de me payer le restau. Gentlemen. On est assis dans un petit bar à boire une bière filée en guise de dessert, et il me dit:

- Il faut que je te dises un truc.

- Oui?

- Je veux qu'on sois ensemble. Pour de vrai. J'ai des sentiments pour toi je peux plus le cacher. Et ça me déchire de savoir que tu mouille le drap d'autres mecs que moi. Je ne veux plus te partager.

Ses yeux luisent d'un bleu-vert perçant, déterminé, il se mord la lèvre inférieure. Mon cœur bat, je ne sais pas quoi faire. Je tiens à ma liberté... Mais je ne veux pas le perdre si je dis non et j'ai mal aussi quand il est avec une autre. Il est spécial pour moi. Je m'avance et je tends mes lèvres vers lui. Lorsqu'il m'embrasse, une onde électrique me parcours. Sa langue rencontre la mienne et ses mains se glissent dans mes cheveux, me tiennent doucement la tête. Moi, l'électron libre j'ai un mec. J'espère savoir gérer ça. Je crois que je suis vraiment amoureuse. Il me rapproche de son torse, me serre contre lui et me dit:

- Je prends ça pour un oui.

Je pose mes lèvres dans son cou. Je sais que c'est un de ses points faibles. Le frisson le traverse et ses mains s'accrochent à mes hanches. Je le désire déjà. Il paye l'addition et on s'en va presque courant vers la plage. La lune se reflète sur la mer. L'air est un peu frais, mais ça ne fais rien. Je me déshabille et reste nue, les cheveux au vent et les pieds dans l'eau.

- Tu viens? je lui dit.

- On a pas de rechange, on va de voir attendre d'être secs. .. bon ok.

Il arrive derrière moi, et me regarde avant de me prendre contre lui. Son corps mince et long me plais tellement.

- Si tu me veux, attrape moi!

Je me mets à courir droit dans l'eau salée, et il en mets du temps à me suivre, monsieur est frileux on dirait. On s'envoie l'eau au visage, on rit et il me choppe pour me mettre la tête sous l'eau. Quand je ressors, il me regarde d'un air étrange.

- Layne....

Il s'approche et m'embrasse, ses doigts serrent mes fesses, me plaquent contre lui et je sens la pression monter. Il me porte, mes jambes l'enserrent et ma poitrine humide se frotte à son torse parfait. Je passe ma langue dans son cou et sens sa main empoigner mes cheveux. J'écarte un peu mon bassin du sien et le laisse entrer en moi. Impossible d'attendre plus, je ne voulais plus qu'une chose: qu'il soit en moi. Le remous de l'eau se fait plus violent mais il y arrive facilement. Ses hanches se mettent à remuer et le plaisir m'envahit directement. Mon corps trempe se remet entièrement à son partenaire.

- Layne... hhhh....t'es vraiment ouverte là...c'est la première.. hhh fois que je te sens comme ça....

En effet, je me sens m'abandonner à lui, son sexe m'arrachant les gémissements les plus sensuels de ma vie; plus je gémis plus je le sens accélérer en moi, ma bouche ouverte en permanence pour pouvoir respirer au même rythme que lui. Il se courbe, me penche en arrière et me mords tendrement un sein. Je me détache de lui, rejoins l'endroit où les vagues meurent sur le rivage et l'entraîne avec moi. Il s'assoit et je le chevauche, mes hanches bougeant savamment sur ses cuisses. Nos lèvres se rejoignent, sa langue frottant la mienne, me mordant la lèvre inférieure et me pinçant légèrement les bouts des seins. Je me penche, le pousse en arrière et lèche ses tétons, dépose des baisers dessus. Je me mets ensuite en position assise et le laisse soulever son corps sous le mien pour enfoncer sa queue en moi, tapant le fond calmement, me donnant toujours de régulières vagues de plaisir. Je rejette la tête en arrière et jouis, au moment où il éjacule en moi. Nos corps se séparent pour se retrouver, allongés l'un à côté de l'autre. Il caresse mon visage, le prend dans sa main géant et me dit:

- Je t'aime Layne. Ne me déçois pas et je ne décevrai pas. Ton corps est mien, et je suis à toi. Je ne supporterai plus jamais que d'autres connaissent le poids de chacun de tes seins dans des mains, ni le bruit que font tes fesses pendant une levrette.

Je ris.

- Si jamais j'en ai marre je te larguerai. Je suis contre la tromperie, tu me connais je suis honnête. Si je peux pas, je te le dirai.

- Oui désolé.

- T'inquiète. Je comprends.

On attend d'être secs, puis j'appelle Léna pour leur demander de nous couvrir et de nous ouvrir. Lorsqu'on arrive, la main dans la main, ils nous sourient. Eux aussi ont conclu. Eh ben, je me demande ce que ça va donner tout ça...

SEX ADDICT IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant